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Dans sa politique de lutte contre la mauvaise gouvernance: Le Mouvement « Ça suffit, on ne croisera plus les bras » égrène les dérives du régime et propose des solutions
Publié le vendredi 22 septembre 2017  |  Aujourd`hui
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Dans le cadre de ses activités de veille citoyenne, le mouvement « Ça suffit, on ne croisera plus les bras » a organisé, le vendredi 15 septembre dans la salle de conférence de la Bourse de travail de Bamako, une conférence de presse. Ladite conférence était principalement animée par le président du mouvement, Yéri Bocoum.

Pour la circonstance, le président du mouvement, Yéri Bocoum, était entouré du secrétaire général, Seydou Dicko et d’une personne-ressource, Mohamed Haidara.



Selon le conférencier, cette conférence de presse visait à dénoncer avec la dernière rigueur la mauvaise gouvernance et proposer des solutions concrètes pour le salut du peuple malien. Avant de faire l’historique de son organisation qui s’inscrit dans une logique d’inspirer la volonté d’une gestion saine des deniers publics de notre pays. « Le Mouvement depuis sa création en janvier 2017, s’est fixé comme objectif la lutte contre la mauvaise gouvernance, l’impunité et la corruption », a-t-il précisé.

À le croire, depuis quelques décennies, le Mali est victime de la mauvaise gouvernance et le combat du Mouvement « Ça suffit, on ne croisera plus les bras » est de se dresser contre cette pratique qui nuit à toutes les initiatives de développement de notre pays. Aux dires de Yéri Bocoum, les actions de son organisation ne sont pas dirigées contre un homme, mais plutôt contre un système ainsi que tous les acteurs impliqués dans la mauvaise gouvernance. « Nous ne sommes pas contre le président de la République IBK. Nous sommes contre un système, la mauvaise gouvernance », a-t-il déclaré.

Par ailleurs, le président du mouvement accuse les gouvernants par rapport au traitement réservé aux différents rapports du Vérificateur général de l’année 2014-2015. Avant de les inviter à diligenter des enquêtes judiciaires sur ces dossiers afin de punir conformément à la législation en vigueur les auteurs des cas de détournement et de mauvaise gestion annoncés dans le document.

Il ajoutera que son organisation a adressé une lettre au président de la République l’invitant à transmettre ces rapports à la justice pour d’éventuelles enquêtes judiciaires. « Nous demandons au président de la République de prendre en compte les rapports du Vérificateur général. À quoi sert l’institution du Vérificateur général si ses rapports sont ignorés ? », s’est-il interrogé.

Ce n’est pas tout. Le président Bocoum, dans son réquisitoire, dira que « même si un poste lui était proposé par le régime en cours, il ne l’accepterait pas à cause de leur gestion catastrophique des biens de l’État. Je n’ai jamais été appelé par les gouvernants et même s’ils le feront, je ne compte pas travailler avec eux car ils sont la cause de ce mauvais système », a-t-il martelé.

Quant au secrétaire général du mouvement, il a évoqué les causes profondes de la mauvaise gouvernance dans notre pays. De sa lecture, l’impunité, le manque de la politique sociale, la politisation de l’administration, l’enrichissement illicite, le mauvais fonctionnement des institutions sont les principales causes de la mauvaise gouvernance.

Et de poursuivre que la mauvaise gouvernance nuit dangereusement à toutes les initiatives de développement de notre pays ainsi qu’à notre démocratie. « Le mouvement ne fait pas que critiquer. Il propose aussi des solutions qui permettront de lutter pour la bonne gouvernance. Certaines des solutions qu’ils proposent sont, entre autres, la bonne éducation, l’instauration d’une justice équitable, la culture du patriotisme », a-t-il affirmé.

Boubacar PAÏTAO
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