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La Femafoot enquête sur des matchs truques : L’étau se resserre sur la Ligue de football de Ségou
Publié le mercredi 10 avril 2013  |  Le Katois


© AFP
CAN 2013 / petite finale: Les Aigles du Mali à la troisième place en battant les Black star du Ghana 3-1
Samedi 09 février 2013. Port Elizabeth (Afrique du sud) le Mali et le Ghana s`affrontent pour la troisième place.


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Ce mercredi va être de tous les dangers pour le football ségovien secoué par une affaire de matchs truqués par la Ligue de football de Ségou, lors du championnat régional de football, saison sportive 2011-2012. Une affaire relevée de surcroît par l’AS Biton qui a passé le deal avec cette instance et qui a vu ses espoirs anéantis avec le couronnement le 8 juillet 2012 de l’Office du Niger Sports, sacré ce jour-là champion.
Madou SowEn effet, la Femafoot, à travers sa Commission Centrale d’Ethique et de Fair-play vient d’envoyer une pluie de convocations à une quinzaine de joueurs, dirigeants et autres arbitres du football de Ségou, pour être entendus de 8 h à 16 H sur la plainte en date du 2 février 2013 du Secrétaire général de l’Office du Niger Sports qui a demandé l’ouverture d’une enquête sur les graves accusations portées par un dirigeant de l’AS Biton, dans une lettre d’appel à la Femafoot, en date du 31 janvier, dans laquelle on peut lire: «Ce jour-là (Ndlr : 8 juillet 2012, Finale du championnat régional de football de Ségou), après la fin du match qui a opposé mon équipe, l’AS Biton, à l’Office du Niger Sports, match perdu par mon équipe par 1 but à 0, j’ai interpelé, dans l’esplanade du Stade Amary Daou, le président de la Ligue, Mamadou Sow et son 1er Vice-président, Modibo Sakirou Traoré. Cette interpellation faisait suite à leur déloyauté et à leur trahison dans des promesses qu’ils n’ont jamais respectées. Ils nous ont demandé de les accompagner dans l’installation d’une nouvelle Ligue de football en juin 2009 à San, au bénéfice d’un poste de président de la Commission des Finances qu’ils ont finalement octroyé au District de San, sinon San n’abritera pas les travaux. Promesse qu’ils n’ont jamais honoré jusqu’à ce qu’un conflit portant sur un problème d’argent (j’ai exigé auprès de Modibo Sakirou Traoré le remboursement d’une dette contractée), m’a opposé au 1er Vice-président de la Ligue. Aussi, dans le même soutien à nous apporté, ces dits responsables nous ont rassurés du sacre de notre club comme Champion régional de football de Ségou 2011-2012. Sur instruction du président de la Ligue de Ségou, Mamadou Sow, cette assurance a été portée au club AS Biton par deux responsables de la Ligue de Ségou : le premier, Moctar Diarra, 4ème Vice-président, message apporté au Comité directeur la veille de la finale et le second, Soro Salamanta, président de la Commission d’organisation de la Ligue de Ségou sur le terrain de la finale, avec la formule la plus rassurante : Mamadou Sow, président de la Ligue de football de Ségou s’est engagé à s’occuper des arbitres de la finale pour ce faire».
Suffisamment grave comme accusation en cette période où le Code de la Fifa est rigide contre les tentatives de corruption dans un match de football avec cet aliéna : «Celui qui offre, promet ou octroie un avantage indu à un organe de la Fifa, à un officiel de match, à un joueur ou à un officiel, pour lui ou un tiers, afin d’amener cette personne à violer la réglementation de la Fifa, sera puni d’une amende en monnaie légale, d’une interdiction d’exercer toute activité relative au football et d’une interdiction de stade. La corruption passive (solliciter, se faire promettre ou accepter un avantage indu) est sanctionnée de la même manière».
Depuis 2 mois que cette affaire défraie la chronique du football à Ségou, la Femafoot a joué à la politique de l’autruche, en jouant à la lenteur. Les acteurs du football ségovien qui demandent justice, ont saisi la semaine dernière le Comité national olympique sportif et le ministre des Sports dans une lettre commune, pour attirer leur attention sur «ce qui peut advenir de la gestion de notre football dans un avenir proche, si ceux qui doivent être les arbitres (la Femafoot) contribuent, par leur lourdeur administrative, à révolter des victimes et leurs supporters, en refusant de trancher un différend pendant chez elle».
Moutta, Correspondance particulière

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