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Edito : Doute sur la transparence des futures élections !
Publié le jeudi 28 septembre 2017  |  Le Pays
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2018 ou avant, les élections régionales, locales et présidentielles n’annoncent pas pour l’instant la stabilité. Au regard de ce signe perceptible déjà sur le terrain, le Collectif pour la Défense de la République (CDR), le parti ADP-Maliba ont anticipé afin d’exiger l’audit du fichier électoral… des préalables pour la transparence des élections.

Le CDR, il y a quelques semaines, a saisi le ministère de l’administration territoriale avec ampliations à la DGE, la CENI… Le parti ADP MALIBA à son tour a saisi le premier ministre avec ampliation à plusieurs structures. Avant ces deux, l’URD avait évoqué aussi le même souci lors d’une visite rendue à la délégation générale des élections avril dernier.



Jusqu’à présent, aucun écho favorable quant aux inquiétudes évoquées. Nous sommes à une semaine de l’ouverture de la campagne d’inscription sur les listes électorales (1er octobre-31 octobre). Le gouvernement n’a fait aucune sensibilisation sur la question et les structures chargées de l’audit du fichier sont aussi restées muettes comme une carpe.

Alors à quoi faut-il s’attendre suite aux élections futures ? Des crises !

Les autorités font semblant en ne prêtant pas une oreille attentive aux propositions extérieures. C’est cette situation qui les arrange. Mais il faut mettre la pression afin d’éviter les fraudes électorales, support de probables crises post-électorales.

Pour cela, les partis politiques de l’opposition, les organisations de la société civile doivent exiger la démission du ministre de l’administration territoriale, Tièman Hubert Coulibaly, le Président de la Délégation Générale des Elections, le général Chaka et le président de la cour constitutionnelle. Le CDR est déjà dans cette logique.

Une lecture faite du passé récent atteste que ces hommes sont à la solde du régime. Tièman de l’UDD n’a pas bonne presse au regard de sa gestion dans le département de la Défense et son choix pour l’administration territoriale n’est autre que voler les élections. Mananssa Danioko, sa position sur la révision constitutionnelle est une haute trahison. Comment peut-on traduire la situation qui prévaut au Mali d’insécurité résiduelle et de non présence de forces étrangères sur le sol malien ? Ne fait-elle pas partie des soi-disant sages de la cour constitutionnelle qui s’étaient opposés à la révision sous ATT pour raison de présence de forces étrangères au Mali ? Il est bon de la rappeler que la situation sous IBK est plus dangereuse qu’au temps d’ATT car le Mali a enregistré la présence de toute sorte de nationalités dans le nord du Mali parmi les groupes terroristes et djihadistes.

Chaka de la DGE, il refuse de répondre aux préoccupations de l’URD et autres. Mais ce qu’il a fait hors du Mali dans un pays voisin, lors des élections présidentielles, il est haï par les habitants de ce pays pour la simple raison qu’il est jugé coupable de la crise politique qui y règne. Cela atteste suffisamment que c’est un mauvais pion.

Alors peuple du Mali, partis politiques de l’opposition, à chacun de jouer sa partition et ensemble main dans la main faire barrage à la crise minutieusement préparée par le tenant du pouvoir qui se profile à l’horizon. Car il sait très bien, s’il y a transparence, c’est la fin de son règne.

Boubacar Yalkoué
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