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Mali: mort en détention de deux Touareg arrêtés en février puis torturés (HRW)
Publié le jeudi 11 avril 2013  |  AFP


© Autre presse par DR
Des rebelles Touareg du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA) en 2012


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DAKAR, Deux Touareg, soupçonnés d'avoir soutenu les
jihadistes dans le nord du Mali où ils avaient été arrêtés par l'armée en
février, sont morts en détention à Bamako après avoir été "torturés", a
rapporté jeudi l'organisation de défense des droits de l'homme Human Rights
Watch (HRW).
Les deux hommes avaient été arrêtés avec cinq autres Touareg le 15 février
à Léré, dans la région de Tombouctou (nord-ouest), détenus dans une
gendarmerie de Bamako avant leur transfert à la prison centrale de la ville,
affirme HRW dans un communiqué.
"Le fait que le gouvernement malien se soit abstenu d'enquêter sur les
tortures infligées à ces sept hommes prend une tournure encore plus tragique
suite au décès de deux d'entre eux en prison", a déclaré Corinne Dufka,
chargée de l'Afrique de l'Ouest à HRW.
Selon des témoignages recueillis par HRW, les deux Touareg sont morts dans
la nuit du 6 au 7 avril du fait de la forte chaleur et sans doute des
blessures dues à leur mauvais traitement.
"Pendant leur détention, l'un des deux hommes s'était vu injecter une
substance corrosive et souffrait d'une côte fracturée et de brûlures dans le
dos", affirme l'organisation.
"Une personne qui a parlé à plusieurs de ces détenus en mars dernier
affirme que les sept hommes étaient incarcérés dans une petite pièce dépourvue
de ventilation et se plaignaient de la chaleur excessive, de jour comme de
nuit", selon la même source. La température peut atteindre les 40°C pendant
cette période de l'année à Bamako.
Les sept détenus avaient le 20 mars affirmé à HRW avoir été battus et roués
de coups de pieds pendant leur garde à vue.
L'un deux avait affirmé avoir été soumis à un "simulacre de noyade",
rapporte HRW.
Ces sept personnes, âgées de 21 à 66 ans, sont présumées avoir soutenu les
jihadistes qui ont occupé le nord du Mali l'an dernier avant d'en être être
chassés par une coalition franco-africaine.
Des soldats maliens sont régulièrement accusés de commettre des exactions
contre les communautés touareg et arabe, souvent assimilées aux jihadistes.

mrb/stb/aub

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