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Daba Diawara lors du point de presse du Nouveau Pole Politique de la Gauche Républicaine et Démocratique (NPP) : « Nous sommes parfaitement d’accord avec le rapport des Nations Unies dans lequel il est dit qu’il n’y a pas d’avancée dans l’application de l’accord pour la paix et de réconciliation »
Publié le lundi 9 octobre 2017  |  Le Pays
Conférence
© aBamako.com par Momo
Conférence de presse du Nouveau Pôle Politique de la Gauche Républicaine et Démocratique
Le Nouveau Pôle Politique de la Gauche Républicaine et Démocratique a organisé le Samedi 7 Octobre 2017, une conférence de presse à la Maison des aînés
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Créé le 25 février 2017 et pour jouer pleinement son rôle dans l’avènement d’un Mali nouveau sur tous les plans, le Nouveau Pôle Politique de la gauche républicaine et démocratique (NPP) compte tenir ses premières assises le 21 octobre prochain. Pour la circonstance, un point de presse a été organisé le samedi dernier à la maison des ainés pour édifier les journalistes de leurs préoccupations sur la situation actuelle de notre pays et ce que le NPP compte mener dans les jours à venir. Présidé par le président Du parti UPD M. Amadou Tieman Sangaré, ledit point de presse a enregistré la présence des différents présidents des partis membres de NPP dont Modibo Sidibé (FARE) ; Daba Diawara(PIDS) ;Moussa Sissoko(FUAC) ; Modibo Sidibé (PRDDM) et Dramane Gakou (PS-Renouveau)
Dans son exposé liminaire, Amadou Tieman Sangaré a d’abord fait savoir aux hommes de medias que le combat du Nouveau Pole Politique de la gauche républicaine et démocratique est celui du Mali et ne peut se faire qu’avec des partis politiques forts, solidement ancrés dans la société et ayant une vision et un cap clairement définis. Il a ensuite évoqué que face à la dégradation du climat sécuritaire du Mali, le NPP ne peut qu’agir. Pour lui, le gouvernement doit rapidement chercher de solutions à l’insécurité que connaissent le Nord et une très grande partie du sud. « Le Gouvernement plutôt que de doter le pays d’une architecture efficace de gestion de la crise sécuritaire, s’épuise dans des gesticulations stériles », a-t-il dénoncé. Pour lui, pour sauver le Mali de la désintégration, les partis politiques doivent jouer leurs rôles et c’est d’ailleurs pourquoi les partis membres de NPP s’engagent à jouer leur partition.



Le président par intérim du NPP a profité de l’occasion pour féliciter la plateforme AN TE A BANA d’avoir décidé de travailler à créer les conditions d’élections transparentes et crédibles après sa victoire contre la révision constitutionnelle. La transparence des élections est sans doute un facteur d’accès à la paix ; a-t-il souligné.

Aux dires de M. Sangaré, pour bien structurer le Nouveau Pole Politique de la gauche républicaine et démocratique, les assises aux cours desquelles seront mis en place l’assemblée générale ; le directoire politique et le bureau exécutif, se tiendront le 21 octobre prochain. Au sortir de ses prochaines assises, le Nouveau Pôle Politique de la gauche républicaine et démocratique, , fonctionnera dans le respect de l’identité propre, de l’indépendance et de l’autonomie de pensée et d’action de ses différentes composantes, en vue de mieux concourir à la réalisation de ses objectifs politiques fixés dans la Charte , a-t-il conclu.

Interrogé à propos du rapport des Nations Unies qui dit qu’il n’y a pas d’avancée dans l’application de l’accord pour la paix et la réconciliation nationale, le président de PIDS Daba Diawara affirme qu’ils sont d’accord avec le secrétaire général de l’ONU. « Nous sommes parfaitement d’accord avec le rapport des Nations Unies dans lequel il est dit qu’il n’y a pas d’avancée dans l’application de l’accord de paix et de réconciliation », s’est-il exprimé. La situation sécuritaire au nord du pays et dans certaines zones du centre prouve la non avancée de l’application de l’accord. Il avance que depuis la signature de l’accord par les gouvernants, ils ont exprimé leurs inquiétudes par rapport à son application mais ils n’ont pas été écoutés. Il faut un vrai dialogue entre les enfants du Mali pour une sortie définitive de crise ; a-t-il proposé.

B. Guindo
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