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Crise du football : Un ancien président de la Femafoot préconise l’intermédiation
Publié le vendredi 13 octobre 2017  |  L’Essor
Football:
© aBamako.com par mouhamar
Football: Premier point  de presse de Henry Kasperczak
Bamako, le 30 décembre 2013 (FEMAFOOT). Le nouvel entraîneur des Aigles, Henry Kasperczak, animera son premier point de presse ce lundi au siège de la Fédération malienne de football à partir de 12 h 00. En marge de cette cérémonie, se déroulera la remise d’équipements sportifs aux clubs de football féminin.
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Intermédiation. C’est la solution que propose un ancien président de la Fédération malienne de football pour résoudre la crise du football qui a pris une nouvelle tournure, avec la décision de la liste de Salaha Baby de boycotter l’Assemblée générale élective du 9 octobre. «Il faut une intermédiation, au niveau national, qui mettra tout le monde ensemble. Mais avant de faire quoi que ce soit, il faut d’abord dire la vérité. Dire si les textes sont respectés ou pas.
Ensuite se mettre ensemble pour trouver une solution», suggère notre interlocuteur. «Le Comité national olympique et sportif, qui relève du CIO auquel la FIFA est affiliée, aurait dû le faire, poursuivra-t-il. Mais certains pensent qu’au CNOS, il y a des gens qui sont juges et partie. Ils n’imaginent pas que ces personnes peuvent se mettre au dessus de la mêlée».
Que pense-t-il de la passation entre Mamoutou Touré «Bavieux» et l’ancien président de la FEMAFOOT, Boubacar Baba Diarra, alors que l’élection a été boycottée par la liste de Salaha Baby et s’est déroulée en l’absence des superviseurs de la FIFA et de la CAF. «C’est une fuite en avant, ça ne sert à rien. Le problème est toujours là et ne se réglera pas comme ça», martèlera notre interlocuteur qui pense que l’élection de Bavieux Touré sera invalidée par la FIFA. «Je ne suis pas dans le tête des gens de la FIFA, mais je pense qu’il est très difficile de valider ce bureau.
S’ils (les dirigeants de la FIFA, ndlr) le font, cela veut dire qu’ils sont des saboteurs. Les représentants de la FIFA et de la CFA étaient présents dans la salle pour superviser les travaux de l’assemblée. C’est suite au blocage qu’ils ont décidé de quitter la salle. L’élection n’a pas pu avoir lieu en leur présence. Pour moi les gens de la FIFA sont venus au Mali pour faire du tourisme parce qu’ils connaissent bien le problème malien. Il faut que tous les protagonistes de cette crise acceptent de se mettre en ensemble pour trouver une solution», répètera le dirigeant sportif.
«Personnellement, révélera-t-il, je me suis impliqué pour qu’il ait une liste commune. Malheureusement, les deux partie ne sont pas entendues parce que le retrait de Baba a réveillé l’agenda personne de chacun». «Bavieux a deux gros problèmes, estime l’ancien président de la FEMAFOOT.
D’abord est comptable du bilan de Baba, ensuite il est dans les pattes d’un autre ancien président de la fédération». «Cette crise est née d’un problème de gouvernance entre des personnes qui se connaissent bien et qui ont travaillé ensemble.
Les principes de la gouvernance ont été foulés au pied. C’est ce qui nous a conduits à cette situation», expliquera-t-il, avant de répéter que quelle que soit la suite des événements, «le problème ne se réglera qu’avec les textes et rien que les textes. Tant que les gens ne respecteront pas les textes de la fédération, il y aura toujours des problèmes. Même si la FIFA et la CAF viennent, elles travailleront avec les textes de la fédération», conclura notre interlocuteur.
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