Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article



 Titrologie



Le Progres N° 187 du

Voir la Titrologie

  Sondage


 Autres articles


Comment

Société

Haut Conseil des Maliens des USA : Le Président Mamadou Kéïta sur siège éjectable
Publié le mardi 16 avril 2013  |  Le Progres




 Vos outils




Exigence de publication du bilan de ces cinq (5) dernières années de gestion, mise en garde contre toute tentative de prorogation du mandat du bureau en cours. Tels sont les griefs portés contre M. Mamadou Kéïta, actuel Président du Haut Conseil des Maliens des Etats Unis par le groupe de contestataires dit ‘’Sages de New York’’.
«Nous les sages de new York constatons ces temps-ci que Monsieur Mamadou Keita et son clan tentent de s’accrocher au fauteuil de président du Haut Conseil des maliens des Etats Unis. Son mandat de 5 ans est arrivé à terme, pas question de prorogation, nous avions tout fait pour que son prédécesseur ne bénéficie pas cet avantage, il serait immoral que M. Mamadou Keita et les membres de son bureau, pensent que le silence des maliens est un oubli. Non ! c’est le sommeil du volcan et son réveil sera sans doute fatal. Qu’à s’en tenir à leur bilan, ils doivent être poursuivis pour abus de confiance, incompétence ou faiblesse. S’ils ne démissionnent pas, nous allons les chasser. Cinq ans à diviser les maliens et rabaisser la communauté, l’heure de la vérité a sonné. », écrivent-ils dans une lettre de protestation déposée à notre Rédaction le 03 avril dernier.

Dans la même lettre, les «Sages de New York », expliquent comment M. Kéïta et son clan ont été élus à la tête du Haut Conseil des Maliens des Etats Unis il y a 5 ans. «Chers compatriotes voici comment M. Mamadou Keita a été mal élu, en violation de tous les textes du Haut Conseil des Maliens de l’Extérieur :
1-le mandat de son prédécesseur n’était pas fini.
2-les délégués des Etats n’étaient pas à jour dans le paiement de leurs cotisations.
3-le délégué de Chicago avait envoyé une procuration donnant son vote à M. Dibassy, ledit document aurait été bloqué par un des anciens élèves de M. Keita qui dirigeait les opérations de vote dont nous allons taire le nom pour le moment.
4-Le professeur bardé de titres, il s’agit de M. Diola Bakayoko, détenteur de (PHD), au nom de son association, a voté Keita en lieu et place du délégué de new jersey qui s’est vu interdire l’accès à la salle, alors que les associations n’ont pas droit au vote, seuls les délégués représentant les Etats à jour de leurs cotisations en ont droit. Comment comprendre une éminence grise comme le professeur Diola qui ait accepté ce jeu ? Il est le seul à détenir les raisons de cette tricherie.
5-Les opérations de ce vote ont lieu en l’absence du représentant du bureau du Haut Conseil des Maliens de l’Extérieur. Comme le ministre des Maliens de l’Extérieur de l’époque, M. Alou Badra Maclou tenait à ses fameuses assises sur la diaspora pour dilapider les fonds du contribuable malien, il n’avait d’autres choix que de cautionner ces tricheries.».
Comme pour corroborer ces affirmations, les Sages de New York rappellent que toutes les démarches du perdant (Mohamed Dibassy) sont restées vaines : «lui et nous n’avions pas compris de quoi ces pseudos intellectuels malhonnêtes en étaient capables.».
Pour éviter donc une autre bévue, les ‘’Sages de New York’’ sollicitent l’implication personnelle du ministre des Maliens de l’Extérieur et de l’Intégration Africaine, Me Demba TRAORE : «Nous demandons au Ministre des Maliens de l’extérieur et de l’intégration Africaine de venir très rapidement mettre en place un bureau transitoire pour nous permettre de nous réorganiser et de baisser la tension entre les Maliens des Etats Unis. Aucune candidature ne sera acceptée parce que tous nos malheurs viennent de là.», concluent-ils.
En tous les cas, c’est le début d’une nouvelle crise qui commence désormais au Haut Conseil des Maliens des Etats Unis si les autorités de la Transition ne prenaient pas des dispositions qui s’imposent.
Affaire à suivre
Boubacar SIDIBE

 Commentaires