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Ras Bath : ‘‘Même les morts voteront en 2018 si on se tait’’
Publié le lundi 30 octobre 2017  |  La Sirène
Conférence
© aBamako.com par Momo
Conférence de presse de l’opposition
Bamako, le 23 octobre 2017 l’opposition a tenu une conférence à la maison de la presse
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Mohamed Yousssouf Bathily dit Ras Bath était présent à la conférence de presse initiée par l’opposition républicaine. Occasion pour le guide du CDR (Collectif pour la défense de la République) de s’exprimer sur la question des cartes Nina dont il en a désormais fait son bâton de pèlerin en sillonnant l’intérieur du pays.
‘‘Même les morts voteront en 2018 si on se tait’’, a lancé Ras Bath sous cette tribune. Selon lui, l’Etat malien manque de statistiques sur la question des cartes Nina : Le nombre de personnes décédées, les prisonniers ou personnes condamnées qui ne jouissent plus du droit au vote.



Pis Ras Bath soutient que 9 000 cartes Nina de trop dans la nature. Il évoque aussi le cas d’un million de cartes Nina vierges qui sont dans la nature : ‘‘Plus de 1. 300.000 de maliens sont en âge de voter’’, a-t-il dit précisant que l’objet de son combat est de parer à toute éventualité de fraude électorale ne 2018.

Outre Ras Bath qui représentait la société civile, la conférence de presse était conjointement animée par les députés Soumaila Cissé de l’Urd et Amadou Thiam de l’ADP-Maliba. Oumar Mariko du parti SADI, Oumar Amadoun Dicko du PDES, Souleymane Koné du parti les FARE et les représentants d’autres formations politiques étaient présents à cette rencontre qui s’articlait principalement autour de quatre questions que sont la sécurité, l’éducation, les élections et la corruption.

‘‘Depuis 2013 nous cherchons les 9 000 cartes Nina qui sont dans la nature’’, a ajouté l’honorable Soumaïla Cissé revenant sur la question électorale. Selon lui, il faut toute fois craindre une crise postélectorale si lumière n’est pas faite sur la situation des cartes NINA, notamment la révision de la liste électorale.

Question sécuritaire ? Pour Oumar A Dicko du PDES, le Mali n’a jamais été confronté a de persistante d’insécurité, aucun progrès n’a été enregistré depuis la signature de l’accord. M. Dicko définit une situation de déliquescence avancée : ‘‘La situation n’a jamais été aussi dure en termes de sécurité, a-t-il dit rappelant le contenu du dernier rapport des Nations Unies sur la situation au Mali. Ce document trimestriel qui date de fin septembre, trace un tableau de la situation sécuritaire au Mali, soit 75 attaques dernier. Ces chiffres sont repartis comme suit : 44 contre les Forces de défense et de sécurité maliennes, 21 contre la MINUSMA et 10 contre Barkhane. Ce, seulement de Juin à septembre 2017 et soit une hausse de 102,7 % contre 37 attaques au cours de la période précédente (23 contre les Forces de défense et de sécurité maliennes, 11 contre la MINUSMA et 3 contre Barkhane).

Les cahiers scolaires avec effigies d’hommes politiques, la mise en disposition d’un minibus pour l’AEEM, pour l’opposition républicaine, le régime ‘‘est dans les futilités, au lieu de songer à améliorer les conditions de travail des enseignants’’ : ‘‘Ils finiront tôt où tard par se violenter pour ce véhicule’’, a laissé entendre M. Oumar Hamadoun Dicko du PDES parlant du minibus offert par le président de la République à l’AEEM.

Djibi Samaké

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