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Mali : Ils veulent la présidence
Publié le mercredi 17 avril 2013  |  Al Qarra


© aBamako.com par as
Marche en direction du palais-Agression de Dioncounda Traoré
21 mai 2012.Bamako. Palais de Koulouba.


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Le 7 juillet. C’est la date officielle qui a été donnée par les autorités maliennes pour le premier tour de l’élection présidentielle.
C’est-à-dire moins de trois mois.
Mais à quelques semaines de l’échéance, plusieurs questions persistent, à commencer par l’identité des différents candidats.
Une chose est néanmoins certaine, aucun membre ayant fait partie de la transition n’est légalement autorisé à concourir.
Pour le moment 5 candidats ont officiellement annoncé leur intention de briguer la présidence. Mais qui sont-ils ?
- Dramane Dembélé, représentera l’Adema, le parti de l’actuel président de la transition, Dioncounda Traoré. Ingénieur géologue, c’est le plus jeune des candidats. Il a 46 ans.
- Ibrahim Boubacar Keita, un visage que connaissent bien les maliens, puisqu’il a été Premier Ministre de 1994 à 2000. Agé de 68 ans, il représentera le Rassemblement pour le Mali.
- Soumaïla Cissé, 63 ans, candidat malheureux à la présidentielle de 2002, il avait perdu au second tour face à l’ancien chef de l’état, Amadou Toumani Touré. Il représentera l’Union pour la république et la démocratie.
- Mountaga Tall, Avocat et député, âgé de 56 ans, représentera les couleurs du Congrès national d’initiative démocratique. Déjà candidat en 2002, il avait été éliminé au 1er tour avec un peu moins de 4% des voix.
- Et enfin Modibo Sidibé, 60 ans, un autre visage connu du peuple malien. Il a été Premier ministre d’Amadou Toumani Touré, de 2007 à 2011.
Pour l’heure personne n’est en mesure de donner un pronostic fiable concernant l’issue du scrutin.
La situation politique ne permet pas de dégager un ou plusieurs favoris. Sans compter que d’autres candidatures seront annoncées dans les prochaines semaines.
Reste à savoir désormais si les autorités parviendront vraiment à organiser le scrutin à la date du 7 juillet.
Des obstacles persistent à quelques semaines de l’échéance.
A commencer par la logistique. La mise en place des fichiers biométriques prend du temps et il n’est pas certain que ce soit terminé le jour J.
250 sous-préfets doivent aussi être formés pour l’occasion.
D’autres facteurs sont également à prendre en compte.
La saison des pluies, par exemple, rendra les conditions de circulation d’une partie de la population difficiles.
L’aspect financier est également à ne pas sous-estimer. Rien n’indique pour l’heure que le scrutin sera entièrement financé.
Autant de facteurs qui font craindre à certains que les conditions d’un scrutin libre et équitable ne soient pas réunies.
Avec les risques que cela comporte.
Qu’il s’agisse du boycott de l’élection par certaines forces politiques, ou alors de tensions post-électorales.

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