Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article




  Sondage


 Autres articles


Comment

Politique

L’épouse d’un otage d’Aqmi souhaite que le retrait des Français du Mali permette de renouer le dialogue
Publié le mercredi 17 avril 2013  |  AFP


© AFP par DR
Quatre otages enlevés au Niger, en septembre 2010
Les parents de Thierry Dol, l`un des otages enlevés au Niger, en septembre 2010, par Al-Qaïda au Maghreb islamique


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

MONTPELLIER (France) - Françoise Larribe, l’épouse de
Daniel Larribe, l’un des otages français retenus au Mali par Al-Qaïda au
Maghreb islamique, a exprimé son espoir que le retrait des forces françaises
au Mali permette "de renouer un dialogue, tout au moins avec des
intermédiaires".
"J’espère que le retrait des troupes va fluidifier les échanges et renouer
un dialogue, tout au moins avec des intermédiaires", a expliqué Mme Larribe.
Depuis le début de l’intervention militaire française, les familles sont
sans aucune information à propos des otages, a affirmé Mme Larribe.
"En janvier, le ministre de la Défense, M. Le Drian avait dit que les
otages étaient probablement en vie", a rappelé l’épouse de l’otage. "Depuis,
on a perdu totalement leur trace. On ne sait pas du tout où ils sont",
a-t-elle souligné, se demandant s’ils ont entendu les bombes de l’intervention
française car "dans le désert, on entend tout".
"On était il y a quinze jours à l’Élysée et François Hollande a reconnu
qu’il n’y avait plus de contact", a-t-elle ajouté, avouant vivre après "plus
de 940 jours" dans la "peur de l’ignorance de leur sort" mais voulant malgré
tout "garder confiance" dans de "possibles négociations" et "un possible
retour".
L’épouse de l’otage s’est exprimée après le déploiement, avec la maire PS
de Montpellier Hélène Mandroux, d’une banderole en hommage à son mari et à ses
trois compagnons Thierry Dole, Marc Féret, Pierre Legrand, tous enlevés le 16
septembre 2010 à Arlit au Niger.
Cette banderole a été installée à l’entrée de la Maison des relations
internationales de Montpellier.
"On doit dénoncer les enlèvements. S’il faut mettre d’autres banderoles, on
les mettra", a assuré Hélène Mandroux qui avait accroché les images des
journalistes Stéphane Taponier et Hervé Ghesquière, otages pendant 547 jours
en Afghanistan, en plein centre-ville, sur la place de la Comédie.
rz/sd

 Commentaires