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Le Républicain N° 4595 du 10/4/2013

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Attribution du marché de la 3ème licence de téléphonie mobile : Le Bureau du vérificateur général s’intéresse au dossier
Publié le jeudi 18 avril 2013  |  Le Républicain




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Très prochainement, le Bureau du vérificateur général procédera à une vérification de la conclusion du marché de la 3ème licence de téléphonie mobile.

Depuis quelques temps, il ne se passe de jour que la presse ne relate des faits à l’allure d’irrégularité dans la passation d’un certain nombre de marchés publics. Parmi ces cas d’irrégularité, deux semblent avoir attiré l’attention du Bureau du vérificateur général : l’achat de véhicules pour l’armée et l’attribution du marché de la 3ème licence de téléphonie mobile. Lors de la cérémonie d’ouverture de l’atelier d’échanges avec le Conseil national de la société civile sur le rapport annuel 2011 du Bureau du Vérificateur général du Mali, le 16 avril 2013, à l’hôtel Kempeski, Amadou Ousmane Toure, Vérificateur général du Mali, a indiqué que le Bureau du Vérificateur Général entend jouer sa participation et toute sa partition. Pour preuve, il dira : « C’est pourquoi, il suit avec beaucoup d’attention les préoccupations sociales du moment, notamment les questions relatives à l’achat de véhicules pour l’armée et l’attribution du marché de la 3ème licence de téléphonie mobile, des sujets sur lesquels le Bureau a été, à la limite, interpellé par certains de nos concitoyens ». Mais, le Bureau du Vérificateur a une difficulté. « Nous ne pouvons intervenir légalement, en pareille circonstance, que lorsque des actes sont posés, par exemple la conclusion d’un marché », a-t-il déclaré. Avant d’ajouter que pour la 3ème licence de téléphonie mobile le Bureau procédera très prochainement à une vérification et le rapport sera rendu public. « Le Chef du Gouvernement a en été informé », a-t-il déclaré. Ensuite, le Vérificateur General a indiqué que loin du jeu politique et des autres échanges verbaux ou écrits qui alimentent les medias, le Bureau du Vérificateur a choisi de travailler dans l’humilité et le professionnalisme. Mieux, il dira que le souci d’une situation sociale apaisée dans notre pays commande la discrétion sur certains sujets. « Mais, il n’a entame en rien l’élan et la rigueur dans la conduite de nos vérificateurs », a-t-il déclaré. Par rapport à l’atelier d’échanges avec le Conseil national de la société civile sur le rapport annuel 2011, Amadou Ousmane Toure a indiqué qu’il prouve leur détermination à concrétiser les actions arrêtées en novembre 2012 et à entamer une phase importante de leur implication commune dans la lutte permanente contre la corruption et la mauvaise gestion. « Cette initiative marque effectivement votre volonté de faire de notre cadre de collaboration un instrument de vulgarisation de la bonne gouvernance », a-t-il ajouté. Cela symbolise pour le Bureau du Vérificateur General, de l’avis de M. Touré, une dynamique heureuse et prometteuse qu’il convient de matérialiser dans la durée tant la corruption et la délinquance financière restent une entrave sérieuse à toute tentative de décollage économique. « Or, les crises se sanctuarisent dans un Etat corrompu et en proie à la mauvaise gestion », a-t-il déclaré. Pour Amadou Ousmane Touré, le Vérificateur General n’a pas manqué à chaque occasion de requérir de l’Etat le maintien du rythme de la dissuasion par le renforcement des mesures de bonne gouvernance, notamment la sanction des fautifs. Et c’est conscient de son rôle et des attentes des citoyens que le Bureau du Vérificateur n’a cessé de rappeler les avantages du respect des lois et règlements qui gouvernent l’action publique et qui s’imposent à tous, surtout à l’adresse des décideurs publics et responsables politiques qui détiennent les leviers du pouvoir qui font et défont la chose publique. Cependant, il a estimé que malgré tout, les actions jusque là entreprises restent timides face à la gravité de la situation annuellement déplorée et au défi qu’elle pose à notre pays. « Notre devoir de génération est de cultiver constamment les vertus de transparence et de bonne gestion afin de contribuer à construire une nation émergente soucieuse de sa crédibilité et sévère envers ses fossoyeurs », a-t-il conclu.
Assane Koné

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