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Un parti politique malien opposé à une force de maintien de la paix
Publié le vendredi 19 avril 2013  |  APA




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Un parti politique malien, la Convention nationale pour une Afrique solidaire Faso-Hèrè (CNAS Faso-Hèrè) de l’ex-Premier ministre Soumana Sako, a fait part de son opposition à une force de maintien de la paix envisagée par les Nations Unies au Mali.

''Entre quelles forces et le Mali s'agit-il de maintenir la paix?'', se sont interrogés les responsables de la formation politique dans une déclaration liminaire distribuée à des journalistes, en prélude à une conférence de presse donnée jeudi à Bamako.

Il pourrait en fait s'agir ‘'d'une force d'interposition visant à empêcher l'armée malienne et ses forces étrangères alliées de mâter définitivement la rébellion indépendantiste du MNLA (Mouvement indépendantiste de libération de l'Azawad'', ont laissé entendre les conférenciers.

Les Nations Unies envisagent la transformation de l'actuelle Mission internationale de soutien au Mali (MISMA) en une mission de maintien de la paix de 11.200 hommes pouvant être soutenus par une force parallèle anti-terroriste à vocation plus offensive.

Selon la CNAS Faso-Hèrè, l'idée de cette force parallèle combattante est bel et bien la confirmation que la force de maintien de la paix sera bien une force d'interposition susceptible d'empêcher l'armée malienne de s'élancer à la reconquête de la région de Kidal, présentement gérée par le groupe indépendantiste.

Dans sa déclaration, le parti dit condamner fermement le ‘'jeu trouble et troublant'' de la France à propos de Kidal et du MNLA et en appelle à l'Union Africaine (UA) et aux communautés régionales afin qu'elles s'appuient sur les échecs pour revoir radicalement le concept de ‘'forces régionales en attente''.


AT/cat/APA

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