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Info Matin N° 5043 du 18/4/2013

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Présidentielle de juillet 2013 : sans Kidal Zou ne sera pas partant
Publié le samedi 20 avril 2013  |  Info Matin


© Autre presse par DR
Soumana SAKO, candidat aux Présidentielles 2013 au Mali


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Les responsables de la Convention nationale pour une Afrique solidaire Faso-Hère (CNAS-FH) ont animé, hier jeudi, à leur siège, sis à Hamdallaye,
une conférence de presse au cours de laquelle ils ont rappelé leur prise de position au sein de l’ADPS et donné leurs point de vue sur certains sujet d’intérêt national (le mandat de la MISMA, la renonciation à l’aide publique aux partis politiques, l’architecture de la commission dialogue et réconciliation, les marchés publics et surtout les élections de juillet 2013).
Les principaux conférenciers étaient, les secrétaires général, politique et des relations extérieures chargé des partis politiques de la CNAS-FH, respectivement Soumana TANGARA, Edmond K. DEMBELE, et Mamadou Sala KONE.
On y notait également la présence de la présidente du Mouvement des femmes, Mme SOUMARE Massitan DEMBELE; le président du Mouvement des jeunes, Yoro SIDIBE; ainsi que Jean KOUYATE, secrétaire administratif du PSR (Parti socialiste pour le renouveau) qui a décidé de soutenir le candidat de la CNAS-FH, Soumana SAKO, à l’élection présidentielle de juillet 2013.
Selon les conférenciers, si Kidal n’est pas libéré, ils déconseillent au gouvernement d’organiser les élections en juillet prochain, comme programmé . Tout de même, sans la libération de Kidal, le retour de la sécurité et de l’administration dans les zone libérées, la CNAS-FH ne participera pas à l’élection de juillet, ont-il soutenu.
Par ailleurs, selon les conférencier, l’argent ne doit plus compter pour le choix du président de la République, mais plutôt la valeur du candidat et son projet de société.
La CNAS ne lie pas sa participation à la présidentielle de 2013 au retour des déplacés. Toutefois, elle exige que des dispositions soient prises pour les permettre de remplir leurs droits civiques.
Mais pour des raisons objectives, si le gouvernement n’arrivait pas à respecter le présent calendrier électoral, elle souhaiterait que les Maliens se concertent pour convenir d’un nouvel agenda électoral.
A propos de la même question électorale, les conférenciers se disent favorables à l’élimination du parrainage qui serait une source de chantage, d’abus de pouvoir et d’enrichissement ainsi qu’à la recomposition de l’actuelle CENI (Commission électorale nationale indépendante)
Selon les responsables de la CNAS, la principale menace de la démocratie malienne est le comportement des partis politiques, spécialisés dans l’achat des consciences des électeurs et la mauvaise organisation des élections. A cela, ils ont ajouté le mythe de l’impunité, le manque de l’obligation de rendre compte et la pauvreté chronique dans laquelle ils ont plongé le pays. Les menaces terroristes et indépendantistes sont aussi réelles.
Au regard de la situation du pays, la CNAS avait appelé la classe politique a renoncer volontairement à l’aide publique aux partis politiques. Mais, elle n’a pas été suivie.
En tout cas, «pour un nouveau départ du Mali, le vrai, le bon» la CNAS appelle les Maliens à soutenir la candidature de Soumana SAKO, l’homme qui a fait ses preuves, et dont les valeurs de probité et de compétences ne font l’ombre d’un doute. En effet, les responsables de la CNAS-FH ont rappelé que le directoire de leur parti a décidé de la reconduction de l’investiture de leur candidat en vue de l’élection de juillet prochain.
Les conférenciers refusent toute négociation exclusive avec le MNLA qui n’est pas représentative des touareg à plus forte raison des populations du Nord.

Par Sékou CAMARA

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