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Flash - Gouvernement : Bathily flingue…
Publié le jeudi 23 novembre 2017  |  L’aube
Conférence
© aBamako.com par A S
Conférence de presse de Mohamed Ali Bathily
Le Ministre, Mohamed Ali Bathily, a annoncé la fin de la suspension de l’attribution des terres relevant du domaine de l’Etat, lors d`une conférence de presse.
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Depuis quelque temps, la cohésion du gouvernement a volé en éclats. Et pour cause, Mohamed Ali Bathily, ministre de l’urbanisme, est en conflit ouvert avec des membres du gouvernement, précisément Me Mamadou Konaté, ministre de la justice.

Cette semaine, le conflit a connu une nouvelle tournure avec de nouvelles déclarations de Bathily sur les ondes d’une station radio de la capitale. Au cours de cette sortie musclée, Mohamed A Bathily ne mâche pas ses mots contre Me Konaté. Ce dernier, selon Bathily, n’a jamais été un soutien de premières heures à IBK, en 2013. « Il était avec Sanogo et travaillait à ce qu’il reste à la tête d’une transition au Mali » a-t-il déclaré. Aussi, « d’autres gens » dont il ne nomme pas et qui « insultaient IBK » se sont retrouvés aux côtés du président de la République.

Egalement, Bathily tacle sévèrement son collègue de l’administration territoriale, Tiéman Hubert Coulibaly qui, dit-il, a été « chassé du gouvernement après le massacre des soldats à Nampala ». En effet, Tiéman Hubert occupait à l’époque le poste de ministre de la défense. Et Bathily s’étonne du fait qu’il ait été rappelé dans l’équipe actuelle. Le tort de Ras Bath a été de dénoncer ce qui est arrivé à Nampala, selon le père du chroniqueur. « Et on veut le poursuivre pour ça. Mais, entre lui et Tiéman qui est le malfaiteur ? », s’interroge Mohamed Ali Bathily. Il affirme clairement qu’à travers son fils, Ras Bath, c’est sa personne même qui est visée par certaines personnalités tapis dans l’ombre.

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NIONO : Le juge reste introuvable
Cinq jours après son rapt, le président du tribunal de Niono (Région de Ségou) reste toujours introuvable. Soungalo Koné, puisqu’il s’agit de lui, a été enlevé à son domicile par des hommes armés non identifiés.
Selon l’armée, les ravisseurs étaient à bord d’une Toyota de couleur blanche. Pour le moment, ni le motif de son enlèvement, ni l’identité des auteurs de l’enlèvement ne sont connus. Des recherches ont été engagées par les forces de défense et de sécurité pour retrouver le juge.
« Parmi les pistes, il y en a deux qui sautent à l’œil: un coup des djihadistes ou un coup pour protester contre une décision locale de justice », a estimé une source sécuritaire.
Le ministère de la Justice affirme que des enquêtes sont toujours en cours pour retrouver Soungalo Koné.

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INSECURITE : Menace sur les élections du 17 décembre…
Le débat sur l'opportunité de tenir les élections communales et régionales du 17 décembre 2017 agite la classe politique, depuis que la CMA a demandé le report desdites élections en raison de la situation sécuritaire et du non-retour des réfugiés.

Si la classe politique malienne est divisée sur la question, le ministre de l'Administration territoriale a annoncé la semaine dernière des discussions avec les partis et les groupes armés signataires de l'accord pour la paix avant de prendre une décision, qui ne sera pas sans conséquence sur l'agenda électoral de 2018.
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MIGRANTS VENDUS EN LYBIE : Vague d’indignations
La vague d’indignations se poursuit à travers le monde après la diffusion de la vidéo montant des Africains noirs vendus comme des esclaves. Un reportage de la chaine de télévision CNN évoque l’existence d’un marché à esclaves en Libye. Il s’agit de migrants de l’Afrique subsaharienne qui tentaient de franchir la Méditerranée pour l’Europe. À Paris, comme à Bamako, plusieurs organisations de la société civile dénoncent « une pratique d’une autre époque ». Les images ont fait le tour du monde et provoquent une vague d’indignations. À Paris, plusieurs organisations de la société civile ont manifesté ce week-end contre cette pratique. À Bamako, des meetings et manifestations ont été organisés. Le gouvernement a condamné ces «pratiques inhumaines ». Et a exigé que « la situation des migrants africains en Libye et dans d’autres pays africains fasse l’objet de discussions au niveau de l’Union Africaine ».

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SANTE : La pneumonie fait des victimes
La pneumonie tue plus de 900 000 enfants par an dans le monde, selon l'OMS. Au Mali, c'est la deuxième cause de mortalité après le paludisme. Mais cette maladie est souvent prise à la légère. L'ONG Save the Children tire la sonnette alors que la saison d'épidémie commence.
La pneumonie, c'est d'abord un petit rhume, une toux, souvent négligée par les parents par manque d'information. Malheureusement, cela aboutit régulièrement à la mort pour plusieurs milliers d'enfants maliens.
Le vaccin contre la pneumonie est gratuit au Mali, et les antibiotiques sont accessibles. Pourtant, près d'un demi-million d'enfants de moins de 2 ans n'ont pas encore été vaccinés.
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BOUREM : Halte à la violence faite aux femmes
Les femmes membres de l’Association Féminine Partenaire d'Oxfam de Bourem viennent de prendre part aux journées de sensibilisation sur les violences faites aux femmes. Les échanges ont porté sur le système de gestion des informations axées sur les violences basées sur le genre.
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HOMBORI : Un guide assassiné
Un guide anti-braconnage a été assassiné le week-end dernier au marché de Hombori, dans la région Mopti. Le drame s'est produit vers 19h, un moment où le marché était encore fréquenté. Selon les autorités locales, la victime était également un guide de l'armée dans la localité. L'auteur de cet acte reste introuvable et la gendarmerie a ouvert une enquête.
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FEMAFFOT : Jusqu’où la crise ?
La finale de la coupe du Mali va encore attendre. La rencontre qui devait opposer le stade malien et le Djoliba AC le samedi dernier, a été reportée à une date ultérieure. Le secrétaire général de la fédération malienne de football a confirmé ce report mais n'a pas souhaité donner les raisons de cette décision. Toutefois, du côté du Djoliba AC, les dirigeants estiment que le club avait décidé de boycotter cette finale. Selon Modibo Coulibaly, secrétaire général du Djoliba AC, son club ne disputerait pas une finale organisée par un bureau fédéral dirigé par Mamoutou Touré dit « Bavieux », qu'il ne reconnaît pas.

Jusqu’où ira cette crise qui paralyse le football malien ? Au-delà, elle (cette crise) est l’illustration parfaite de la gestion calamiteuse instaurée par IBK, depuis 2013. En effet, à l’image du football, ce sont tous les secteurs socio-économiques du Mali qui sont en déconfiture totale.
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