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Renforcement de la résilience à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle au Sahel (P2RS) L’exercice financier 2018 estimé à 11,754 milliards de Fcfa
Publié le vendredi 24 novembre 2017  |  Le Républicain
Cérémonie
© aBamako.com par Androuicha
Cérémonie de lancement de la campagne agricole 2017-2018 de l`Office du Niger.
M`Bewani (Région de Ségou), le 17 juin 2017. Le Ministre de l`Agrculture, Dr Nango Dembélé a, en présence du président de l`Assemblée Permanente des Chambres d`Agriculture du Mali (APCAM), M. Bakary Togola et du PDG de l`office du Niger M. Mamadou Mbaré Coulibaly, procédé au lancement de la campagne agricole 2017-2018 de l`Office du Niger
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Sous la présidence du secrétaire général du Ministre de l’Agriculture, Abdoulaye Hamadoun, a eu lieu le 23 novembre 2017, à la Direction des Finances et du Matériel (DFM) dudit département, les travaux de la troisième session du comité national de pilotage du projet 1 du programme de renforcement de la résilience à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle au sahel (P2RS). Au cours de cette session, les mandataires ont eu a examiné avec intérêt le projet programme de travail et budget annuel 2018 et à formuler des recommandations visant à l’amélioration de sa mise en œuvre.

En effet, dit Abdoulaye Hamadoun, l’année 2018 est considérée comme le démarrage effectif des activités sur le terrain. L’exercice financier 2018 du P2RS, ajoute le secrétaire général, avec un budget de 11, 754 milliards de Fcfa, sera essentiellement consacré au financement des travaux qui ne nécessitent pas d’étude au préalable, les études des travaux de réalisation des infrastructures hydro-agricoles, acquisitions de biens et des services et aussi les financements des conventions avec les directions ethniques.

Le P2RS concerne l’ensemble des pays membres du CILSS les plus affectés par les crises alimentaires (Burkina Faso, Gambie, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal Tchad) et sera mis en œuvre durant vingt ans, en phase successives de cinq, dans le cadre de la réalisation de l’objectif «zéro faim en 2032» de l’alliance globale pour la résilience au Sahel (AGIR).

Le programme sera exécuté en quatre projets de cinq ans et sous trois composantes (développement des infrastructures rurales; développement des chaines de valeur et de marchés régionaux; et gestion du projet), précise secrétaire général de l’Agriculture. Pour le Mali, indique Abdoulaye Hamadoun, le coût est estimé à 31,94 milliards de Fcfa. Un coût reparti, dit-il, entre un prêt et un Don FAD de 27,15 milliards de Fcfa chacun soit 85%, gouvernement du Mali pour 4,14 milliards de FCFA soit 13% et les bénéficiaires pour 650 millions de Fcfa soit 2%.

Les activités menées par composantes, déclare Abdoulaye Hamadoun, concernent essentiellement la poursuite de la mise en œuvre des préalables incontournables des projets agricoles pour une bonne programmation et un démarrage effectifs des activités sur le terrain et se résume entre autres, sur la mise à jour et la publication de l’avis général de passation de marchés, la tenue des comités techniques de suivie régional de Kayes, Koulikoro et Ségou.

La tenue de cette session souligne Abdoulaye Hamadoun, dénote le rôle stratégique que joue le secteur agricole dans la stabilité économique et sociale du Mali, en raison non seulement de sa contribution à l’amélioration des conditions de vie des populations concernées, mais aussi à la croissance économique du pays. «Le secteur agricole emploi près 80% des actifs du pays et contribue pour 23% de la balance commerciale», dit-il.

Cependant, poursuit Abdoulaye Hamadoun, des menaces pèsent sur le développement du secteur et handicapent fortement son épanouissement comme la forte vulnérabilité des exploitations agricoles par rapport aux aléas climatiques, la faible performance des exploitations agricoles, etc. A ces facteurs, ajoute le président de séance, s’ajoutent la problématique du foncier agricole, le faible accès des producteurs au crédit, etc. Ces contraintes, dit-il, ont pour conséquences une sécurité alimentaire encore fragile, une pauvreté persistante en milieu rural (51% en 2010) se traduisant par une précarité des conditions de vie et l’aggravation de l’exode rural et enfin, une aggravation de la facture d’importation pour certains produits alimentaires.

Hadama B. Fofana
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