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La question du MNLA ne doit pas constituer un facteur de blocage pour le dialogue inclusif au Mali (CEDEAO)
Publié le samedi 20 avril 2013  |  Xinhua


© AFP par ISSOUF SANOGO
le président de la Commission de la Cédéao, Kadré Désiré Ouedraogo


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BAMAKO - Le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), un groupe rebelle touareg indépendantiste, doit désarmer et la question de ce groupe ne doit pas constituer un facteur de blocage pour le dialogue inclusif au Mali, a affirmé vendredi Kadré Désiré Ouédraogo, le président de la commission de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'ouest (CEDEAO), lors d'une réunion à Bamako.

Dans le cadre de la libération des grandes villes du nord du Mali entamée depuis fin janvier, à l'exception de celles de Gao, Ansongo, Ménaka, Tombouctou, entre autres, l'armée malienne n'est présente pas à Kidal au motif que le MNLA "ne veut pas qu'elle y soit".

A l'ouverture de la 4è réunion du groupe de soutien et de suivi sur la situation au Mali, le président de la commission de la CEDEAO, Kadré Désiré Ouédraogo, a affirmé que "la situation ambigüe qui semble prévaloir dans la région de Kidal avec les exigences persistantes du MNLA devrait interpeller les membres du groupe de soutien et de suivi".

"Pour la CEDEAO, aucun groupe scissionnistes ne doit exister (..), le MNLA doit donc désarmer et accepter de dialoguer avec les autorités maliennes", a précisé Kadré Désiré Ouédraogo.

"A cet égard, nous demandons à la communauté internationale et aux forces alliées de faciliter le déploiement des forces de défenses et de sécurité maliennes sur toute l'étendue du territoire tout en oeuvrant à l'ouverture des discussions politiques avec toutes les parties qui s' inscrivent au plan de paix de la communauté internationale", a ajouté M. Ouédraogo.

Par ailleurs, après avoir remercié l' Union européenne et les USA pour leurs soutiens à son organisation et au Mali, Kadré Désiré Ouédraogo a "lancé un appel pressant à tous les autres partenaires internationales de la CEEAO de remplir leurs engagements pris au cours de la conférence des donateurs du 29 janvier dernier à Addis-Abeba".

Le président de la commission de la CEDEAO a attiré l'attention des membres du groupe sur "les conséquences de la détérioration de la situation humanitaire, particulièrement dans les localités anciennement occupées", rappelant que "les conditions de vie des populations affectées sont déjà difficiles du fait de l'insécurité alimentaire" et qu'elles "risquent d'être exacerbées avec la hausse des prix des denrées pendant la période soudure (..)".

Kadré Désiré Ouédraogo "en a appelé à l'appui supplémentaire de la communauté internationale, notamment des agences humanitaires pour la prise en charge du nombre croissant de réfugiés et de personnes déplacées dans les pays voisins et à l'intérieur du Mali".

Selon lui, son organisation, la CEDEAO, a "fourni une assistance humanitaire de 4,5 millions de dollars depuis le déclenchement de la crise au Mali et compte poursuivre cet engagement (..)".

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