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L’Union pour la République et la Démocratie exige la démission du ministre Tiéman Hubert Coulibaly !
Publié le mardi 5 decembre 2017  |  Le Pays
Conférence
© aBamako.com par A S
Conférence nationale de l’URD
Bamako, le 19 novembre 2019 l`URD a tenu sa Conférence nationale au palais de la culture
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La salle de conférence du siège de l’Union pour la République et la Démocratie (Urd) a servi de cadre le jeudi 30 novembre à une conférence de presse. Occasion pour les responsables du parti de la poignée de main de donner leur sentiment sur le report des élections mais également de tirer à boulet rouge sur le régime actuel. C’était sous l’égide du premier vice-président, Pr Salikou Sanogo.

Amateurisme, incompétence, pilotage à vue, les responsables de l’Union pour la République et la Démocratie ne manquent pas de mots durs pour fustiger le régime IBK. Dans sa note introductive, le premier vice-président du parti, le Pr Salikou Sanogo a indiqué que l'attitude du Gouvernement révèle au grand jour son amateurisme, son incompétence et son incapacité à organiser des élections, d'une part, son mépris vis à vis des maliens et sa volonté manifeste de nuire aux candidats par la dilapidation de leurs maigres ressources, d'autre part. Il a par conséquent exigé la démission du ministre de l’Administration Territoriale, M. Tiéman Hubert Coulibaly pour incompétence et incapacité à exécuter correctement sa mission.

Aussi, le parti du chef de file de l’opposition exige du gouvernement la tenue de l’ensemble des élections de 2018 suivant un chronogramme clair et précis. De l’avis du Pr Sanogo, le parti de la poignée de main ne se lancera pas dans un schéma où il n’y’a pas d’élection en 2018. Si les élections sont bâclées nous allons directement au mur, martèle –t-il.

Pour Me Demba Traoré la survie de notre pays dépend de la tenue des élections de 2018 à la date indiquée ». En huit mois, le gouvernement dispose de tous les moyens pour mieux organiser les élections. Il faut que les élections se tiennent à la date indiquée, martèle-t-il. Le gouvernement est dans l’obligation d’organiser les élections. Mais face à de gros amateurs, il faut s’attendre à tout, ironise-t-il.

Depuis, l’arrivée du Président de la République Ibrahim Boubacar Kéita au pouvoir aucune élection annoncée n’a été tenue à la date indiquée, tacle-t-il. Il y’a même pas eu des reports avant la convocation du collège électoral, poursuit-il. Pour lui, le prétexte du report des élections est fallacieux. Un gouvernement responsable ne doit pas ignorer le principe de l’inclusif. « Qu’on ne prend pas les maliens pour des imbéciles », a-t-il poursuivi. Et l’ancien ministre des maliens de l’extérieur de conclure « la survie de notre pays dépend de la tenue des élections en 2018 ».

Abdrahamane Sissoko
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