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Cheick Harouna Sankaré : « Il ne faut pas plonger le pays dans le chaos en combattant IBK… »
Publié le mardi 5 decembre 2017  |  Le Tjikan
Cheick
© Autre presse par DR
Cheick Harouna Sankaré
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Pour le président du Mouvement pour l’Union des Maliens (MUM), Cheick Harouna Sankaré les Maliens doivent faire attention à ne pas répéter les mêmes erreurs de 2012. A savoir : dénigrer le président de la République au point de vouloir renverser son pouvoir.
Sur la tribune de prêche du leader de ‘’Nourdine Islamia’’ Bandjougou Doumbia, dans la nuit du Maouloud, le président du Mouvement pour l’Union des Maliens (MUM), Cheick Harouna Sankaré a appelé les Maliens à la retenue. Et surtout à ne pas commettre les mêmes erreurs de 2012.



« En 2012 ce n’est pas Sanogo qui a fait le coup d’Etat contre ATT mais c’est la rue et les rumeurs. Nous avons accusé ATT de tous les péchés d’Israël. Aujourd’hui les mêmes personnes qui ont acclamé sa chute le réclame. Et c’est le même scenario qui se profile à l’horizon avec IBK » s’est agacé, Cheick Harouna Sankaré. Selon lui, le Mali est l’un des rares pays où le peuple n’apprécie jamais les œuvres du président durant son mandat.

« De Modibo Keïta à Ibrahim Boubacar Keïta, tous les dirigeants du Mali ont été calomniés par leur peuple et appréciés plus tard après leur chute.

« Le Mali est le seul pays au monde où le peuple a porté atteinte à l’intégrité physique de son dirigeant (Dioncounda Traoré). Après ATT les Maliens ont choisi à plus de 77% IBK. Son mandat n’est pas encore terminé mais des gens réclament son départ » regrette, Cheick Harouna Sankaré. Et d’ajouter : « A ce rythme si nous ne faisons pas attention celui qui viendra après IBK ne fera même pas six mois »

« Faisons attention et soyons vigilants. Faites votre politique mais en voulant combattre IBK à tout prix il ne faut pas plonger le pays dans le chaos » a-t-il lâché.

Avant de prévenir : « Le Mali est notre patrie, les dirigeants passent mais le pays demeure. Notre pays est dans une situation très fragile, ne le fragilisons pas davantage en combattant IBK. Attendons 2018, pour élire le dirigeant de notre choix à la tête du pays ».

« Je n’ai pas voté pour IBK en 2013, je ne suis pas du RPM, je ne suis pas proche d’IBK. Je n’ai même pas mes projets au Mali. Mais j’aime ce pays comme beaucoup d’entre vous » a-t-il précisé.

Ces propos contrastent avec ceux tenus au même endroit, quelques minutes plus tôt par l’ancien Premier ministre, Moussa Mara. Celui-ci a vertement critiqué le pouvoir actuel.

Lassina NIANGALY
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