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Ravec en côte d’Ivoire : La diaspora malienne dénonce les tarifs pratiqués sur l’enrôlement
Publié le mardi 12 decembre 2017  |  L’enquêteur
Cérémonie
© aBamako.com par Androuicha
Cérémonie de remise de matériels pour les opérations d`achèvement du RAVEC
Bamako, le 16 octobre 2014 au ministère de l`intérieur et de la sécurité. Le ministre de l`intérieur et de la sécurité, le général Sada Samaké a réceptionné des mains du représentant résident du PNUD David Gressly, les matériels et équipements complémentaires des opérations du RAVEC.
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Du dimanche 26 novembre au dimanche 3 décembre 2017, une équipe de pérennisation du Recensement Administratif à Vocation d’Etat Civil (RAVEC) du Consulat général du Mali à Abidjan a séjourné à Daloa pour une opération dite de renouvellement biométrique des nouveaux majeurs ainsi que des indéterminés de naissance.Si cette initiative du gouvernement malien est salutaire, elle n’est pas tout de même la bienvenue pour les indéterminés de naissance, à savoir les pétitionnaires d’extraits de naissances, transcriptions et notoriétés désirant se faire enrôler afin d’obtenir leurs cartes NINA ; cette carte biométrique considérée à ce jour comme l’un des documents les plus fiable qu’un Malien puisse posséder.

Les tarifs pratiqués en sont la cause.
Selon le consul Général du Mali à Abidjan, Missa Traoré, cette opération avait pour but de garantir la participation du maximum de nouveaux majeurs âgés de 17 à 23 ans aux élections de 2018. Ils sont au nombre de 158 répertoriés lors du dernier recensement à caractère électoral.
Pour les candidats à l’obtention de certains précieux documents notamment l’extrait de naissance dont le cout est fixé à 5000 F CFA et sa transcription à 3500 F CFA. Ce qui selon les « fâchés » tranche avec l’esprit de l’opération censée être gratuite, notamment pour le RAVEC.

Au nombre des plaignants, AntariDjigandé. Qui estime que ses compatriotes sont victimes d’une attitude inattendue de ses autorités diplomatiques. « Du dimanche 26 au mardi 28 novembre, plus précisément à midi, notre Consul honoraire à Daloa a fait payer à ses compatriotes un montant de 5000 F CFA pour la délivrance d’un extrait de naissance plus l’enrôlement. Subitement, de 5000 F CFA ce montant est passé à 8000 F CFA par personne arguant qu’il doit s’occuper financièrement des agents en charge de piloter l’opération »,s’étonne M.Djigandé.

« Tout ce qui se dit à mon encontre est faux, rétorque M. Simbala Sylla, Consul honoraire du Mali à Daloa. Le prix dont ils parlent est pratiqué depuis l’arrivée de l’équipe du RAVEC.Je rappelle que c’est dans l’optique d’aider mes compatriotes à obtenir des documents administratifs que j’ai sollicité auprès de mes chefs hiérarchiques d’associer à cetteactivité d’enrôlement de nouveaux majeurs, la délivrance des extraits de naissance à ceux qui le désirent pour un montant de 5000 F CFA et leur permettre de se faire enrôler à 3000 F CFA. Cette doléance m’a couté plus de deux millions de francs CFA (2.000.000 F CFA) d’où l’origine de ses tarifs, y compris également celui de la transcription qui est de 3500 F CFA et de la notoriété qui est de 2000 F CFA ».
Voyant en cela une manière de leur soutirer de l’argent,beaucoupse sont abstenus de prendre part à cette opération dans l’attente d’un recensement général des Maliens en vue de participer aux scrutins de 2018.

Malick Gaye
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