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Journées nationales vétérinaires : L’Impact de la crise multidimensionnelle au Mali
Publié le mercredi 13 decembre 2017  |  L’Essor
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© aBamako.com par A S
Journées nationales vétérinaires
Bamako, le 13 décembre 2017 Le Premier ministre Abdoulaye Idrissa Maïga a solennellement lancé, hier au Conseil national du patronat, la 2è édition des Journées vétérinaires dans notre pays
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Le Premier ministre Abdoulaye Idrissa Maïga a solennellement lancé, hier au Conseil national du patronat, la 2è édition des Journées vétérinaires dans notre pays. La cérémonie s’est déroulée en présence des membres du gouvernement, du président de l’Association nationale des docteurs vétérinaires du Mali (ANDVM), Dr Sidiki Konaté et de plusieurs invités de marque.
Organisées par l’ANDVM, les Journées nationales vétérinaires se tiennent du 12 au 16 décembre sur le thème : «Crise multidimensionnelle au Mali : impact sur le secteur de l’élevage et contribution des vétérinaires à sa résolution».

Ce sujet rappelle simplement qu’aucun secteur d’activité n’a été épargné par les turbulences enregistrées par notre pays depuis quelques années, notamment sa partie septentrionale, mais surtout la nécessité pour tous de s’impliquer dans la quête de solution.
Le président de l’ANDVM a rappelé que le bureau exécutif de l’Association a célébré en décembre 2016 la première Journée nationale des docteurs vétérinaires (JONAVET) qui était une première dans la profession.

Fort de ce succès, l’ANDVM a envisagé pour la deuxième édition, d’étendre les activités sur une semaine pour inclure, entres autres, des échanges avec des services techniques du sous-secteur, en termes de partenariat, conférences sur des thèmes d’actualité liés à l’élevage et séances de sensibilisation de jeunes scolaires sur les zoonoses (maladies animales qui se transmettent à l’homme). La deuxième rencontre intergénérationnelle des docteurs vétérinaires du Mali aussi est au programme des Journées nationales vétérinaires.
Dr Sidiki Konaté a indiqué que notre pays dispose de l’un des cheptels les plus importants de l’Afrique de l’Ouest.

En 2016, l’effectif du cheptel malien était estimé à 10 941 400 bovins, 15 900 500 d’ovins, 22 141 650 caprins, 549 270 équins et 9 992 005 asins. Toujours selon lui, il y a 1 028 700 camelins et 83 200 porcins. Ces statistiques confirment que le Mali est le 2ème plus grand pays d’élevage de l’espace CEDEAO, après le Nigéria.

Le sous-secteur de l’élevage et de la pêche contribue à 19% au PIB et représente 15 à 20% de nos recettes d’exportations, sans compter les exportations non formelles.
Il est le 3ème contributeur aux recettes d’exportations maliennes après l’or et le coton. A en croire, les statistiques du département de l’Elevage et de la Pêche, le sous-secteur de l’élevage contribue à hauteur de 80% aux revenus des pasteurs et 18% à ceux des agropasteurs.
Il ressort également des analyses et commentaires de spécialistes que de 2006 à 2014, le volume des financements acquis des sous-secteurs élevage et pêche est passé de 66 milliards Fcfa environ à plus de 137 milliards de Fcfa.

Cette caractéristique positive, a rappelé Dr Sidiki Konaté, intègre des défis de taille et il appartient au «monde vétérinaire», aux éleveurs et autres acteurs indirects du secteur d’accompagner l’Etat à les relever afin que notre pays atteigne le rang légitime auquel cette manne prodigieuse lui permet d’aspirer. «L’enjeu majeur pour nous est de faire du secteur, le principal pourvoyeur d’emplois en promouvant un élevage productif et compétitif, apte à contribuer de manière plus significative à la lutte contre la pauvreté et l’insécurité alimentaire et nutritionnelle, tout en gérant durablement nos ressources naturelles», a martelé le président de l’Association des vétérinaires.
Dans son allocution, le chef du gouvernement a rendu un vibrant hommage à l’ensemble du corps vétérinaire. Abdoulaye Idrissa Maïga a ensuite expliqué qu’avec les changements climatiques, le Mali est de plus en plus soumis à des perturbations écologiques. L’ANDVM a donc la lourde responsabilité d’être capable d’anticiper sur les bouleversements plus que probables auxquels il faut s’attendre, dans les années à venir. Pour le Premier ministre, il s’agit donc de préserver, à la fois, la survie des cheptels et d’assurer l’harmonie entre éleveurs et pasteurs.

Tout en saluant la mobilisation massive et remarquable de l’Association, le Premier ministre l’a appelée à grandir pour jouer un rôle, sans cesse croissant, dans le processus du développement national en mettant un accent particulier sur la promotion d’un enseignement de qualité et en encourageant des mécanismes performants de recherche vétérinaire.

Aminata Dindi
SISSOKO
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L’Essor N° 17187 du 17/5/2012

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