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Mali: nouveau report du jugement d’un journaliste détenu près d’un mois
Publié le mardi 23 avril 2013  |  AFP


© aBamako.com par A S
Procès du journaliste Boukary Daou
Bamako, le 23 avril 2013 au tribunal de la commune VI de la cour d`appel de Bamako. Le journaliste Boukary Daou a connu le délibéré de son procès.


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BAMAKO- Le jugement du procès attendu mardi à Bamako
d’un journaliste malien, arrêté puis détenu pendant près d’un mois pour avoir
publié une lettre ouverte de soldats en colère, a été reporté au 30 avril, a
appris l’AFP auprès d’un de ses avocats.
Au procès le 16 avril, les avocats de Boukary Daou, journaliste et
directeur de publication du quotidien privé Le Républicain, avaient demandé
l’annulation des poursuites à son encontre, arguant que la procédure sur les
délits de presse n’avait pas été convenablement appliquée dans ce dossier.
M. Daou avait été arrêté le 6 mars à Bamako par les services de
renseignement, puis inculpé le 18 mars de "publication de fausses nouvelles"
et "incitation à la désobéissance". Il avait été remis en liberté provisoire
le 2 avril.
Son arrestation faisait suite à la publication d’une lettre ouverte au
président malien par intérim Dioncounda Traoré, dans laquelle des "soldats au
front" dans le nord du Mali, "révoltés par les avantages accordés" au
capitaine Amadou Haya Sanogo, auteur d’un coup d’Etat en mars 2012,
aujourd’hui la tête d’un comité chargé de réformer l’armée, menaçaient de
déserter.
Le putsch 22 mars 2012 avait renversé le régime du président Amadou Toumani
Touré et précipité la chute du nord du pays aux mains d’islamistes armés liés
à Al-Qaïda, qu’une intervention franco-africaine lancée en janvier a en partie
chassés des principales villes de la région.
Après l’arrestation de Boukary Daou, les journalistes de la presse privée
malienne avaient déclenché une opération "journées presse morte" de plusieurs
jours, suivie d’un boycottage des activités du gouvernement.
sd-stb/jpc

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