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L’Essor N° 17419 du 24/4/2013

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Fonds national de stabilisation économique et sociale : Le mécanisme se met en place
Publié le mercredi 24 avril 2013  |  L’Essor


© aBamako.com par A S
Signature de convention relative au Fonds National de Stabilisation Economique et Sociale.
Bamako, le 22 avril 2013 au ministère de l`économie et des finances. Le ministre délégué auprès du ministre de l`économie, des finances et du budjet , chargé du budjet Marimpa Samoura a procédé à la signature de la convention relative au dossier FNSES


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Le FNSES va appuyer directement les activités prioritaires des départements sectoriels qui sont en souffrance d’exécution par manque de ressources financières, en attendant le retour des appuis budgétaires

Les partenaires techniques et financiers sont désormais décidés à fournir toute l’assistance technique et financière nécessaire à notre pays pour sa stabilisation socioéconomique. Le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et le Royaume des Pays-Bas viennent de réaffirmer leur soutien à notre pays dans la mise en place d’un fonds fiduciaire pour la stabilisation sociale et économique de la période post-crise dénommé le Fonds national de stabilisation économique et sociale (FNSES).

Le document de plan d’action de ce fonds, marquant le démarrage effectif de ses activités, a été signé lundi en fin après-midi dans la salle de réunion du ministère de l’Economie, des Finances et du Budget par le ministre délégué chargé du Budget, Marimpa Samoura, et le chef de la coopération à l’ambassade des Pays-Bas au Mali, Mme To Tjelker. C’était en présence du coordinateur résident du Système des Nations unies dans notre pays, Aurélien Agbenonci qui est également le représentant résident du PNUD.

Le chef de file des partenaires techniques et financiers du Mali, l’ambassadeur d’Allemagne, Günter Overfeld, son homologue du Canada, Louis de Lorimier, et plusieurs diplomates européens étaient présents.

Un petit rappel. Il y a moins d’un mois, le département de l’Economie, des Finances et du Budget, le PNUD et la coopération des Pays-Bas signaient une convention de financement concrétisant l’idée d’installer un Fonds national de stabilisation économique et sociale. Et c’est le Royaume des Pays-Bas qui fut le premier partenaire à doter le FNSES d’un montant de 15 millions d’euros, soit près de 10 milliards de Fcfa. Ce fonds devrait être reparti entre le secteur de la sécurité alimentaire (4 millions d’euros), notamment la subvention aux intrants agricoles pour la campagne 2013-2014, et le secteur de l’éducation (11 millions d’euros) pour l’acquisition de matériel didactique, de matériel pour l’enseignement fondamental et l’appui direct à l’amélioration du rendement scolaire.

Nombre de partenaires avaient alors proposé la définition rapide d’un plan d’activités concis et réaliste. Cela est désormais chose faite. Ce travail a été réalisé par les experts du ministère de l’Economie et des Finances en collaboration avec les partenaires techniques et financiers.

Le plan d’activités et propositions d’appui des ministères sectoriels ainsi signé, a été préalablement examiné par le secrétariat technique élargi aux départements et aux coordonnateurs des groupes thématiques des secteurs « éducation et formation professionnelle » et « économie agricole et rurale ».

Dans son intervention, le chef de la coopération à l’ambassade des Pays-Bas, Mme To Tjelker, a rappelé que l’objectif principal du Fonds est de soutenir les activités prioritaires de stabilisation du pays en atténuant les effets immédiats de la crise socioéconomique durant la période transitoire par la résorption de certaines dépenses prioritaires non couvertes, en attendant le retour des appuis budgétaires. Il s’agit aussi d’assurer le financement des secteurs sociaux de base et de certaines interventions dans les secteurs permettant la relance des activités économiques.

La gestion du fonds reposera sur les principes de pilotage stratégique et la coordination par le gouvernement de l’élaboration du portefeuille d’activités soumis au financement du Fonds, conformément aux orientations de la Feuille de route et des plans de développement sectoriels sur la base des activités non financées inscrites dans le budget d’Etat. Et aussi sur une large participation des ministères bénéficiaires dans la gouvernance, incluant les PTF contributeurs et les institutions financières internationales dans le cadre d’un comité de pilotage conjoint. Après avoir donné toutes ces précisions, Mme To Tjelker a souhaité que tous les partenaires du Mali adhèrent rapidement à ce fonds d’une importance capitale pour le pays.

Il est prévu que le fonds sera une structure flexible, à décaissement rapide, avec des procédures simplifiées et selon une configuration à géométrie variable capable de répondre à l’urgence de la situation et en même temps de satisfaire les besoins immédiats du gouvernement et les conditions d’engagement des PTF.

Le ministre délégué chargé du Budget, Marimpa Samoura, a précisé que le FNSES vise surtout à atténuer les effets des multiples crises sur les populations, notamment les plus vulnérables. « Ce fonds permettra également à notre pays d’atténuer les effets immédiats de la crise économique durant la période transitoire par la prise en charge de certaines dépenses prioritaires non couvertes, mais aussi d’assurer le financement de certaines interventions dans les secteurs permettant la relance des activités économiques comme l’accès à l’énergie et aux intrants productifs et le financement de certaines interventions dans les secteurs sociaux de base (éducation, santé, accès à l’eau et l’assainissement) et de la sécurité alimentaire. Il permettra aussi de réduire les coûts des transactions et les risques inhérents à l’environnement de gestion des ressources », a-t-il détaillé. Les secteurs concernés par ce financement sont, entre autres, l’éducation, la santé, l’agriculture, l’énergie, la protection sociale, l’eau et l’assainissement, la réinsertion et les dépenses opérationnelles des élections.

La cérémonie de lundi consacrait la première réunion du comité de pilotage du fonds. Elle portait sur l’examen et l’approbation du plan d’activités qui a été conçu à partir des propositions d’appui préparées et présentées par le ministère de l’Education, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues nationales et de l’Instruction civique et celui de l’Agriculture. Lesquelles propositions élaborées sur la base de tranches annuelles de la dotation des Pays-Bas, ont reçu la caution du secrétariat technique.

D. DJIRE

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