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Le Républicain N° 4602 du 22/4/2013

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Désarmement et Dialogue politique / Le MNLA défie la Communauté internationale
Publié le jeudi 25 avril 2013  |  Le Républicain


© Autre presse par DR
MNLA (Mouvement National pour la Libération de l`Azawad)


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Malgré les injonctions de la communauté internationale, représentée par le groupe international de soutien et de suivi sur la situation au Mali, le MNLA ne veut ni désarmer, ni se mettre dans les conditions préalables pour l’amorce de tout dialogue politique.
Qui est derrière le MNLA ? Que veut le MNLA et que vaut le MNLA ? Se sont-là autant de questions que de nombreux maliens et des amis du Mali se posent aujourd’hui à travers le monde. Comment comprendre la déclaration en date du 23 avril 2013, intitulée « Mise au point du MNLA » ? Au moment où la communauté internationale, à travers le groupe de soutien et de suivi sur la situation au Mali, n’est pas passé par quatre chemins pour montrer le bon chemin au MNLA, l’on est surpris de voir le Mouvement rebelle pondre une déclaration qui a tout l’aire d’une déclaration de guerre. « De sources bien informée et concordantes, le MNLA a appris que le Mali projetait d'attaquer les positions militaires tenues par ses unités à Anefis, Kidal et Ménaka et qu'il avait, pour cela, mobilisés 300 véhicules. Le MNLA informe l'opinion publique nationale et internationale qu'il n'hésitera aucunement à réagir militairement à toute provocation des putschistes de Bamako », indique la déclaration. Comment comprendre cette phrase si ce n’est par le fait que ce soit une déclaration de guerre, en ce sens que jusqu'à preuve du contraire, Anefis, Kidal et Ménaka, que le MNLA revendique, sont des villes maliennes et à ce titre aucune organisation fut-elle criminelle ne peut interdire l’armée malienne a y avoir accès. Une organisation, aujourd’hui aux abois et à la touche, à laquelle une injonction de désarmement a été faite le 19 avril 2013, à l’issue de la rencontre du groupe de soutien et de suivi sur la situation du Mali, ne cache pas son refus d’obtempérer et nargue le Mali et la Communauté internationale. « Le MNLA a également appris que les membres du « Groupe de contact et de soutien du Mali », réunis à Bamako, ont unanimement demandé le désarmement du MNLA comme « préalable » à toute négociation politique. Aussi, nous les informons que le MNLA ne désarmera que le jour où un véritable accord politique protégera réellement nos populations et qu'un vrai statut juridique, politique et définitif soit trouvé à l'Azawad qui est notre territoire historique depuis des millénaires, n'en déplaise aux annexions coloniales et autres contrefaçons historiques », rappelle le texte de mise au point de la structure de recyclage de tous les Djihadistes ayant échappé aux frappes de l’armée française, des troupes maliens et de la MISMA, sans oublier les armes tchadiennes. Désemparé et ne sachant plus où donner la tète, le MNLA, dans sa mise au point tire sur tout ce qui bouge. Même la France soupçonnée par plusieurs cercles de réflexions maliennes, d’être de mèche avec le MNLA, n’est pas épargnée. Pour la première fois, le MNLA, symbole du mal sur la terre africaine du Mali, qui n’a en réalité jamais bénéficier du soutien de la grande majorité des touaregs maliens, n’a pas porté de gant pour caresser la France. Au contraire, elle l’a accusé. « Le MNLA rappelle, à toute fins utiles, que la France coloniale est responsable du découpage territorial à la source du tragique conflit que nous vivons depuis plus de 52 ans », indique la déclaration. Avant d’ajouter « d’autre part, nous rappelons également que la France n'a jamais protégé nos populations au cours de toutes ces « très longues » années de souffrances, de tortures et de massacres. Encore aujourd'hui, la France reste incapable de protéger les civils azawadiens des horreurs de l'armée malienne alors-même qu'elle a pris la lourde responsabilité de la réinstaller sur le territoire de l'Azawad ». Mais, dans une malhonnêteté devenue viscérale chez lui et chez ses leaders, le MNLA ne nous dit pas où il s’était refugié lorsque le MUJAO, AQMI et Ansar Eddine, ses alliés narco-terroristes, sous le turban Djihadiste, l’avait bouté hors des terres qu’il s’égosille à réclamer sous le sobriquet farfelu de l’AZAWAD, qui ne veut rien dire en terme de référence historique. Et, comme le ridicule ne tue pas, le MNLA vomi et rejeté par la grande majorité des communautés du nord du Mali, même par les touaregs, dont il pouvait se réclamer, toute honte bue, se réclame de « mouvement populaire et révolutionnaire qui n'a d'autres aspirations que de vivre en paix sur son territoire ». Décidément, les responsables du MNLA sont encore traumatisés par la déculottée que le MUJAO et autres groupes terroristes leur ont infligé. Si non en quoi le MNLA est populaire et révolutionnaire, quand on sait tous les témoignages concordants qui l’accusent de viols, voles, pillages, saccages des édifices publics et de plusieurs autres violations des droits humains. Vraiment sous, les tropiques, le ridicule ne tue plus. Sinon à défaut de raser les murs, les leaders du MNLA devaient avoir l’humilité de reconnaitre qu’ils ont commis une grave bêtise, un 17 janvier 2012, lorsqu’ils ont retourné, à Ménaka, leurs armes contre la nation nourricière malienne, qui a toujours œuvré pour que le touareg au Mali soit « une minorité privilégiée », les enfants gâtées de la république, en quelque sorte. Tellement gâté par la république du Mali et par des soutiens occultes sur le plan international, le MNLA n’a même pas l’intelligence de comprendre qu’il a poussé le bouchon trop loin lorsqu’il a pactisé avec des Djihadistes et narco-terroristes pour mettre le nord du Mali, son soit disant AZAWAD, qu’il pretend aimer, à feu et à sang. Au lieu de s’en prendre à son intransigeance à vouloir créer une république chimérique sur le territoire de la république du Mali, en toute violation du droit international, le MNLA s’attaque à la France qui lui aurait intelligemment suggéré d’accepter d’être cantonné et désarmé au même titre que tous les groupes armées. Mais, n’est pas plus aveugle que celui qui refuse de voir. Le MNLA n’a même pas l’intelligence de comprendre qu’il n’y a aucune différence entre lui et AQMI et autres MUJAO et Ansar Eddine. En plus des accords qu’il a eu a signé avec Ansar Eddine de Iyad Ag Aly, qui s’est ensuite révélé être un mouvement terroriste primitif, le MNLA oublie qu’il est notoirement connu qu’il est le refuge de tous les combattants Djihadistes qui ont eu peur de mourir pour Dieu comme ils le prétendaient, avant l’ouverture des hostilités. Et, à lire la mise au point du MNLA, on a l’impression qu’il n’arrive pas à accepter le succès de l’opération Serval qui a bouté hors du territoire malien les dangereux narco-terroristes, ses invités. A part l’exigence d’application de la charia, le MNLA parle comme les Djihadistes qui avaient essaimée au nord du Mali. « Le MNLA ne désarmera que le jour où un vrai statut juridique, politique et définitif sera trouvé à l'Azawad, pas avant, et encore moins, pour cautionner des pseudos-élections au Mali », a déclaré Mossa Ag Attaher, Porte-parole du MNLA, pour conclure sa déclaration en date du 23 avril 2013. Avec une telle déclaration, le MNLA n’a-t-il pas signé l’acte de sa dissolution de gré ou de force. Et assimilable aux groupes narco-terroristes, le MNLA mérite le même traitement. Mieux, il vient de convaincre tous les adeptes du dialogue, que toutes les bonnes négociations viennent toujours après les bruits de canon. De gré ou de force, le MNLA doit être désarmé. La décision a été prise le 19 avril 2013 par la communauté internationale et elle doit être appliquée avec la dernière rigueur et le plutôt sera le mieux.
Assane Koné

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