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L’Essor N° 17421 du 26/4/2013

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Visite de Jean-Yves Le Drian au Mali : « il ne peut y avoir deux armées maliennes »
Publié le lundi 29 avril 2013  |  L’Essor


© AFP par DR
Crise au Mali : le Ministre de Défense français Jean-Yves Le Drian chez le président tchadien Idriss Deby
Samedi 27 avril 2013. Tchad. N `Djamena. Le Tchad devrait rester militairement impliqué dans Mali, Le Drian a dit samedi dans N `Djamena sur un tour de la région pour trouver le soutien. Photo : Jean-Yves Le Drian serre les mains du Président de Tchad Idriss Deby au palais présidentiel


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Le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian, a effectué jeudi et vendredi une brève visite dans notre pays. Au cours de cette visite, le ministre français a eu des entretiens avec les autorités de la Transition, notamment le président de la République par intérim, Dioncounda Traoré. Il s’est ensuite rendu à Gao où il a rencontré les troupes françaises, maliennes et africaines qui sécurisent la ville. Lors d’une conférence de presse à Gao, Jean-Yves Le Drian a déclaré qu'"il ne peut pas y avoir deux armées maliennes" et que le "dialogue" doit permettre de régler le cas de Kidal, ville où sévissent les rebelles du MNLA. "Il est évident qu'il ne peut pas y avoir deux armées maliennes. Mais, dans le cas précis, pour recouvrer l'intégrité territoriale de Kidal - si on peut utiliser ce terme - il faut le dialogue. Il n'y aura pas de partition" du Mali, a déclaré Le Drian.
"Il faut donc que le dialogue reprenne, le dialogue qui permet au Mali de recouvrer sa souveraineté dans le respect des uns et des autres", a-t-il affirmé.

"C'est une visite d'abord à Gao pour féliciter les troupes françaises, pour leur engagement, leur professionnalisme, leur faire part de la fierté de la nation. Je suis venu aussi dire que la mission se poursuit et que la France restera le temps qu'il faudra" au Mali, où elle opère contre les groupes islamistes, a dit le ministre français qui était arrivé jeudi à Bamako.

Il s'est ensuite rendu au Niger, l'un des pays les plus engagés dans la force africaine au Mali, la Misma, où il s'est entretenu avec le président Mahamadou Issoufou.

Après Niamey, le ministre français de la Défense est arrivé vendredi soir au Tchad, dernière étape de sa tournée. Ici, il a exhorté les partenaires africains de la France à ne pas laisser un "vide sécuritaire" dans notre pays, où il a de nouveau appelé à la tenue de l'élection présidentielle dès juillet. "Puisque nous rentrons dans une nouvelle phase, la phase qui est presque après-guerre, il ne faut pas laisser le vide sécuritaire", a plaidé samedi le ministre Le Drian.

Le Tchad a entamé un retrait progressif de ses quelque 2.000 soldats du Mali, après avoir perdu 36 soldats dans l'opération lancée en début d'année sous la direction de Paris contre les groupes islamistes armés occupant le nord du pays. Rompues à la guerre du désert, les forces tchadiennes ont joué un rôle de fer de lance au sein de la force africaine (Misma) déployée en appui à l'armée française, infligeant de lourdes pertes aux jihadistes.

"La décision de l'ONU de mettre en œuvre des casques bleus nous a amené à évoquer ensemble la manière dont le Tchad continuera à intervenir au Mali par le biais de cette force", a expliqué le Drian, après avoir rencontré le président tchadien Idriss Déby.

Rappelons que la semaine dernière, le Conseil de sécurité de l'ONU a autorisé la création d'une force de maintien de la paix de 12.600 Casques bleus, chargée de stabiliser le nord de notre pays et censée prendre le relais de la Misma.

Récemment, Déby avait indiqué qu'il était prêt à mettre des soldats tchadiens à la disposition de l'ONU si elle en formulait la demande. Il est "logique que le Tchad assure des responsabilités", a estimé à ce propos le ministre français.

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