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L’Essor N° 17421 du 26/4/2013

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Conférence de Bruxelles sur le Mali : la société civile « buche » sa participation
Publié le mardi 30 avril 2013  |  L’Essor


© aBamako.com par DR
Atelier national d’élaboration de la contribution de la société civile au plan de rélance durable du Mali
Samedi 27 avril 2013. CICB. Demba Traoré ministre délégué auprès du ministre de l’Administration territoriale et de la décentralisation, Chargé de la Décentralisation a preside l`atelier


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Elle expliquera sa vision d’une sortie de crise définitive et de l’amorce d’un développement socio-économique inclusif pour notre pays. Une conférence des amis du Mali est prévue à la mi-mai à Bruxelles en Belgique pour fédérer et coordonner l’appui de la Communauté internationale au développement du Mali pour la période 2013-2014. En prélude à cet important rendez-vous entre notre pays et les PTF, le Forum des organisations de la société civile (OSC) et le Conseil national de la société civile (CNSC) ont organisé samedi un atelier au CICB.

L’ouverture des travaux était présidée par le ministre des Maliens de l’extérieur et de l’Intégration africaine, Demba Traoré. Y ont participé, le nouvel ambassadeur de la France au Mali, Gilles Huberson, le chargé d’affaires de la représentation de l’Union européenne au Mali, Bertrand Soret, des responsables des OSC et du CNSC.

La société civile entendait expliquer aux acteurs nationaux et internationaux engagés au Mali et qui seront présents à la rencontre de Bruxelles, sa vision sur une sortie de crise définitive et l’amorce d’un développement socio-économique inclusif pour le Mali.

Pour le président des OSC, Mamoutou Diabaté, cet atelier est une démarche originale qui permet à sa structure de se retrouver et de réfléchir ensemble sur la crise que traverse le Mali, un espace d’échange pour trouver une solution définitive à la crise sociale et politico sécuritaire que vit le pays depuis plus d’un an maintenant.

Il a jeté un « regard rétrospectif » surtout sur les causes profondes de cette crise qui, selon lui, sont antérieures au coup d’Etat du 22 mars 2012.

Avec tout ce que le pays a vécu comme conséquences de cette situation, la société civile, selon Diabaté, est prête au dialogue avec ceux qui auront volontairement déposé les armes, pour le retour définitif de la paix.

Le président des OSC rejette toute forme d’impunité à l’égard de quelques groupes armés que ce soit. Mamoutou Diabaté pense que la participation des OSC à la rencontre de Bruxelles est une reconnaissance des efforts consentis par ces organisations dans la recherche de solutions aux problèmes que connaît le Mali.

Selon le chargé des affaires de l’UE, la crise politique, institutionnelle et sécuritaire a remis en cause la capacité interne de notre pays à faire face à ses obligations, ses responsabilités notamment auprès de sa population.

Bertrand Soret a égrené les nombreux défis auxquels le Mali fait face. Notamment : garantir l’intégrité et rétablir l’autorité de l’Etat sur tout le territoire national, rapprocher l’Etat et ses structures des préoccupations des citoyens en s’assurant de l’effectivité de ses programmes et en mettant en place des mécanismes effectifs pour que l’administration soit comptable devant les citoyens. A cela s’ajoutent la création des conditions de paix, de prospérité au-delà de la reconstitution du tissu social par la relance de l’économie et d’une dynamique de développement et l’amélioration de la qualité des services de l’administration, que ce soit dans l’éducation, la santé ou dans les autres services publics pour renforcer la confiance entre l’Etat et les citoyens. « La responsabilité de l’Etat malien dans la résolution de cette crise est primordiale. Mais il ne peut répondre à ces défis sans un engagement fort de la société civile », a t-il estimé.

« Vous avez un rôle à jouer au sein de l’espace public. Vous contribuez au développement équitable et durable, vous constituez un acteur important dans la promotion de la paix et la résolution des conflits. Vous êtes l’expression de la demande croissante de la population à une gouvernance transparente et responsables », a t-il énuméré en s’adressant aux responsables des OSC et du CNSC. « L’UE, en tant que principal partenaire du Mali est prête à vous écouter, à réfléchir avec vous et est déterminée à apporter tout son appui sur le plans politiques, de la sécurité et du développement », a assuré Bertrand Soret.

L’ambassadeur Huberson a noté qu’il était là au service de la France, mais aussi à celui du Mali et qu’il était prêt à remplir ce service dans la fraternité. Pour le diplomate français, la rencontre de Bruxelles est une étape très importante dans la résolution de la crise du Mali, dans laquelle le rôle des OSC a été jusque là déterminante. Gilles Huberson a annoncé la relance des projets de son pays au Mali, arrêtés suite au coup d’Etat, avant de réitérer l’engagement de la France aux côtés de notre pays pour le redresser.

Le ministre Demba Traoré qui a insisté sur l’importance du rôle des OSC dans le processus de relance du pays, a souligné la nécessité pour ceux-ci de prendre part à la rencontre de Bruxelles.

Cet atelier doit permettre aux participants de se pencher, à travers des groupes de travail, sur un certain nombre de thèmes, notamment : restauration de l’intégrité territoriale, organisation d’élections libres et transparentes, croissance accélérée, durable, accès équitable aux services sociaux de qualité, consolidation de la gouvernance et des réformes structurelles.

Mh. TRAORE


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