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Coin de santé : les cliniques plutôt que les Asaco, pourquoi ?
Publié le lundi 29 janvier 2018  |  Le Zenith Bale
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Les usagers abandonnent souvent les associations de santé communautaire de leur quartier au profit des cliniques. Afin de savoir les raisons de ce choix, le vendredi 26 janvier, une équipe du ''Le Zénith-Balé'' a fait un tour à l'ASACOTOM (Association de Santé Communautaire de N'Tomikorobougou).

Les cliniques bien qu'étant chères attirent, de plus en plus, les parents des malades. Les raisons semblent multiples.

Dr Fatoumata Bintou DIARRA, Médecin, responsable du centre : Souvent, les malades partent directement dans les cliniques pour voir les professeurs ou bien les spécialistes. Parce que, généralement, les spécialistes se trouvent dans les cliniques. Sinon, nous avons fait la même école et nous avons eu le même diplôme que ceux qui travaillent dans les cliniques. Peut-être le tableau technique peut différer. Aussi, en général, en cas de suivie de grossesse, les gens préfèrent les cliniques parce qu'il n'y a pas de gynécologue dans les ASACO. Si on essaie de schématiser, en forme de pyramide, l'organisation du système sanitaire au Mali, je dirai que les ASACO se trouveraient en bas de l'échelon. Ici, le tableau technique est insuffisant. Donc, même si nous avons la connaissance technique de soigner certaines maladies, on ne peut pas. Notre service est limité. C'est le premier niveau. Et, nous sommes obligés de déférer les cas de maladies compliquées.



Mariam WALETT (usager) : Le comportement de certains agents des ASACO pousse les parents à amener leurs malades dans les cliniques. Malgré la souffrance des patients, certains personnels des structures sanitaires publiques les négligent. Quand les accompagnateurs les appellent pour qu'ils viennent prendre soin de leurs malades, ils disent qu'ils n'ont pas le temps ou qu'ils sont occupés. Ce comportement pousse bon nombre de parents à amener leurs malades dans les cliniques. Aussi, les gens choisissent les ASACO ou les cliniques en fonction de leurs capacités financières.

Al hamdoullaye, ici il n'y a pas de problèmes. Aujourd'hui, j'ai amené ma petite sœur. On m'a bien accueillie. Les infirmiers se sont immédiatement occupés d'elle.



Birama Tangara (Usager): Je pense que la nouvelle décision prise par le ministre Samba Sow commence à apporter son fruit. Primo, j'ai quitté l'hôpital Gabriel Touré qui commence se ressaisir. Et ici, vous voyez que le personnel est présent, les lieux sont propres et tout le monde est bien en tenue. Aussi, j'ai constaté que les médicaments essentiels se trouvent sur place. Je pense que s'il reste longtemps, il peut régler la santé. Il me rappelle un certain Modibo Sidibé, Ministre sous Alpha Oumar Konaré.



Fanta Coulibaly : Les centres de santé semblent avoir été créés pour aider nous les pauvres. Mais, il y a un moment où leur fréquentation n'était pas du tout appropriée. Mais, aujourd'hui, j'ai surpris des femmes qui parlaient en ces termes : "Celui ou celle qui ne fait pas attention maintenant va ramasser les peaux cassées. Professeur Samba Sow est fou du bon travail, il ne badine pas du tout. Et, il vous rend visite sans avertissement. C'est gênant mais c'est la meilleure façon pour que les gens travaillent avec conviction et assiduité…". C'est pour vous dire qu'il y a un pas déjà franchi. Souhaitons que cela continue pour le bonheur des pauvres. Sinon, les centres de santé, c'est de la pourriture avec certains jeunes qui ne peuvent même bien placer un sérum et ils se disent médecins, docteurs ou quoi sais-je.

Au Mali, les associations de santé communautaire ont été créées afin de rapprocher les services sanitaires aux populations. Elles offrent les premiers soins aux malades. Quand un cas de maladie dépasse leurs compétences, elles se réfèrent aux hôpitaux adéquats ou souvent les cliniques.

Sory Ibrahim TRAORE
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