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Mali : L’Union africaine écarté
Publié le jeudi 2 mai 2013  |  Hebdo Al-Ahram


© Abidjan.net par Atapointe
6ème réunion annuelle conjointe de CUA-CEA 2013 : le président ivoirien Ouattara ouvre les travaux
Lundi 25 mars 2013, Abidjan. La 6ème réunion annuelle conjointe de la Conférence des ministres de l’économie et des finances de l’Union africaine et de la Conférence des ministres africains des finances, de la planification et du développement économique de la Commission économique pour l’Afrique a démarré ses travaux en présence du président ivoirien Alassane Ouattara. photo : Mme N`Kosazana Dlamini Zuma présidente de l`Union Africaine


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La résolution du Conseil de sécurité de l’Onu, adoptée cette semaine et autorisant le déploiement de 12 600 Casques bleus, a créé une crise avec l’Union Africaine (UA) qui se trouve dépossédée de certaines de ses prérogatives.

« Une partie de cette résolution, quelque part, retire certaines attributions de l’UA et les transfère à l’Onu seule ». C’est ce qu’a déclaré, vendredi dernier, la présidente de la commission de l’UA, Nkosazana Dlamini-Zuma, à la presse à Addis-Abeba. Cette déclaration est annoncée à la suite de la décision du Conseil de sécurité de l’Onu de déployer 12 600 Casques bleus pour la stabilisation au nord du Mali. Par sa résolution 2100 (2013), adoptée à l’unanimité de ses 15 membres, le Conseil de sécurité décide que l’autorité de la Mission internationale de soutien au Mali sous conduite africaine (MISMA), requise par le Conseil dans sa résolution 2085 (2012), sera transférée à la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations-Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA). Selon Zuma, l’Organisation panafricaine travaillerait avec l’Onu à la mise en oeuvre de cette résolution, mais il existe « certaines questions que nous aurions examinées différemment », a-t-elle dit sans plus de précision.
Le Conseil de paix et de sécurité de l’UA avait déjà déploré dans un communiqué le fait que « l’Afrique n’ait pas été consultée de façon appropriée dans le processus de consultation et de rédaction » de la résolution de l’Onu. Et d’ajouter : « Cette situation n’est pas en accord avec le principe de partenariat que l’UA et les Nations-Unies s’efforcent de promouvoir depuis de nombreuses années ». Pour sa part, l’Observateur de l’UA, M. Tete Antonio, a souhaité que le rôle central de l’UA et la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) soit reconnu, puisque ces deux organisations maintiendront une présence forte à Bamako. Il a aussi demandé de continuer à tenir des consultations avant de prendre des décisions importantes comme le choix des contingents et une bonne coordination entre la MINUSMA, les forces françaises et l’armée malienne. En fait, cette contestation de l’UA a suscité des interrogations sur le rôle des organisations africaines. Selon certains, ces agencements ne sont pas complètement efficaces. Soumeylou Boubèye Maïga, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération dans le gouvernement renversé par le putsch du 22 mars 2012, et membre fondateur de l’Adema/Pasj (Alliance pour la démocratie au Mali-Parti africain pour la solidarité et la justice), a expliqué, vendredi lors d’une conférence à l’Académie diplomatique internationale à Paris, que les organisations africaines actuelles n’ont ni la capacité, ni les moyens nécessaires pour résoudre les différentes crises. « Il est nécessaire de réfléchir à une nouvelle architecture. Il faut une organisation distincte de celle de la Cédéao qui a une finalité économique et dont les moyens et les capacités ont été dépassés par la crise », a-t-il estimé, en ajoutant que la sécurité collective doit également faire l’objet d’une réflexion approfondie. Début avril, un responsable du Pentagone a critiqué la lenteur du déploiement de la MISMA et a publiquement estimé qu’elle était « une force totalement incapable ».

Ki-moon pour une force parallèle

Dans un rapport publié le 26 mars, le secrétaire général de l’Onu, Ban Ki-moon, a précisé qu’une « force parallèle » est absolument nécessaire en appui de la mission des Nations-Unies. Ban Ki-moon souhaite également que cette « force parallèle » ait pour but « de mener des opérations importantes de combat et de contre-terrorisme ». Le rapport n’a pas précisé la nature de cette force, mais selon plusieurs diplomates, elle pourrait être essentiellement constituée de soldats français. En fait, l’armée française, intervenue en janvier au Mali à la demande de Bamako pour repousser des groupes djihadistes fonçant sur la capitale, entend retirer progressivement d’ici fin 2013 environ 3 000 de ses 4 000 soldats actuellement déployés.
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