Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article



 Titrologie



Le Reporter N° 026 du

Voir la Titrologie

  Sondage


 Autres articles


Comment

Société

Liberté de la Presse au Mali : Une année difficile pour les confères
Publié le samedi 4 mai 2013  |  Le Reporter


© aBamako.com par A.S
Atelier de formation sur la sécurité des journalistes
Lundi 29 avril 2013. hôtel Radisson Blu. Une atelier de formation des journalistes en sécurité organisé par la fédération internationale des journaliste en partenariats avec l’UNAJOM et la Maison de la presse de Bamako du 19 au 30 avril 2013


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

La communauté internationale célèbre chaque 3 mai, la journée internationale de la liberté de la presse. Jadis, cité en exemple comme un modèle en matière de liberté de la presse, le Mali présente un tableau sombre depuis le coup d’Etat du 22 mars 2012 du capitaine Amadou Haya Sanogo. Nous avons recueilli les impressions des professionnels de la presse.
Mahamane Hamèye Cissé, Directeur de Publication du journal scorpion :
Pendant cette période de Transition, la presse a été très en insécurité. Mais nous croyons qu’avec le verdict du procès de Boukary Daou, cela va marquer un tournant et que désormais la presse va travailler dans les meilleures conditions. Tout le long de la transition, des hommes de médias ont été frappés, tabassés, harcelés et cagoulés par la sécurité d’Etat. Et d’autres ont dû faire face à de nombreux procès. Mais, aujourd’hui, on n’est en train de tourner la page.
Abdrahamane Keita, Directeur de la Rédaction du Journal Aurore :
J’ai été la cible, le 2 juin 2012, dans la nuit, d’un enlèvement en règle. Il a été perpétué par des gens masqués, qui avaient beaucoup l’air d’être des éléments des forces armées et de sécurité. J’ai été vigoureusement frappé et tabassé à coups de matraque, jeté dans une flaque d’eau et dépouillé des mes biens.

Birama Fall, Directeur de Publication du journal Prétoire :
J’ai été interpellé par la sécurité d’Etat parce qu’elle avait estimé que j’avais eu des informations sur un dossier très sensible. Mais, au-delà des faits, ce que je constate, on m’avait mis sur écoute téléphonique, toute chose qui constitue une violation flagrante de la liberté individuelle consacrée par notre la constitution de 1992.
Seyni TOURE

 Commentaires