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POLITIQUE : Me Tall doit se taire !
Publié le vendredi 9 fevrier 2018  |  La Sirène
Atelier
© aBamako.com par Androuicha
Atelier de formation sur la cybercriminalité
Bamako, le 28 mars 2017. Sous la présidence du ministre de l`Economie Numérique et de la Communication Me Mountaga TALL, l`Agence des Technologies de l`Information et de la Communication (AGETIC) a, en partenariat avec General Computech, ouvert un atelier de formation sur la cybercriminalité.
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Certainement dans la classe politique malienne, l’on est désormais conscient de la direction du vent. Tandis que d’autres se démarquent du régime d’en face dans le grand silence, d’autres essayent de l’humilier avant de partir. Un système qu’ils auraient toujours soutenu s’ils n’avaient pas été éjectés.





C’est le cas de Me Mountaga Tall président du Cnid/Fyt, ancien ministre de l’actuel régime. Il a quitté le navire en avril 2017 après avoir successivement occupé deux portefeuilles ministériels : l’Enseignement supérieur et la Communication. Et si les autres anciens ministres sont parvenus à pardonner au régime actuel de les avoir écartés, ce n’est pas le cas pour Me Mountaga Tall qui, semble-t-il, a du mal à digérer son départ.

En fin décembre, après avoir étalé sur la place publique leur refus de rejoindre le gouvernement de Soumeylou Boubèye Maïga, Me Mountaga Tall et son parti Cnid/Fyt, viennent de nouveau créer du buzz autour de la suspension de participation à la Convention de la majorité présidentielle (CMP). Et pourtant !

Lors de la formation du dernier gouvernement, c'est-à-dire celui de Soumeylou Boubèye Maïga en fin décembre, Me Mountaga Tall et sa formation politique n’ont pas été les seuls à être consultés et avoir décliné l’offre ! Selon des indiscrétions, Choguel K. Maïga et son parti MPR l’ont été aussi, mais en toute maturité politique, ils ont préféré se taire ! Me Tall et les siens devraient faire autant.



Ce que Me Tall a du mal à pardonner

Ministre d’avril 2014 à avril 2017, ce n’est pas le fait d’avoir quitté le gouvernement qui, murmure-t-on, fait mal à Me Mountaga Tall. Pas du tout, les raisons sont bien ailleurs.

Au moment de son départ du gouvernement l’homme avait à son actif un tableau bien reluisant à travers plusieurs activités menées et réussies. Au nombre de ces activités, il venait de réussir un jackpot, le résultat d’un ensemble d’études et de travaux : le lancement du processus de l’attribution de la 4e licence de téléphonie.

Alors que le 23 mars 2017, le cabinet de son département l’autorisait à lancer le processus d’attribution de la 4e licence de téléphonie, le 11 avril 2017, Me Tall ne verra pas son nom sur la liste du nouveau gouvernement dirigé par Abdoulaye I. Maïga, cadre du parti au pouvoir, le RPM.

Pour l’entourage de Me Tall, le parti au pouvoir a été très "gourmand", voire "méchant" à travers ce geste qui, murmure-t-on, est difficile à pardonner. De ce fait, toutes les occasions sont bonnes pour rendre la monnaie. Mais, est-ce la manière ? Certainement pas. Me Tall et son parti sont bien comptables du bilan de l’actuelle gouvernance à qui le président du Cnid a souhaité des sanctions au sortir de la prochaine élection présidentielle : "La gouvernance en cours sera soumise à la sanction du peuple qui aura le dernier mot à l’issue d’‘élections démocratiques et transparentes", disait Me Tall dans une récente sortie médiatique.
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