Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article



 Titrologie



Le Reporter N° 026 du

Voir la Titrologie

  Sondage


 Autres articles


Comment

Politique

Affaire Boukary Daou : La justice malienne honorée
Publié le samedi 4 mai 2013  |  Le Reporter


© aBamako.com par A S
Procès du journaliste Boukary Daou
Bamako, le 23 avril 2013 au tribunal de la commune VI de la cour d`appel de Bamako. Le journaliste Boukary Daou a connu le délibéré de son procès.


 Vos outils




La procédure de condamnation contre notre confrère Boukary Daou, Directeur de publication du journal «Le Républicain », a été déclarée nulle, le mardi 30 avril 2013, par le Tribunal de première instance de la commune IV. Ce qui signifie que toutes les poursuites à son égard sont éteintes.

En effet, Boukary Daou a été arrêté le 6 mars 2013 par la Sécurité d’Etat, avant d’être ensuite emmené dans les locaux de la Bridage d’investigation judiciaire (BIJ), puis transféré à la Maison d’Arrêt centrale de Bamako-coura. Il n’aura eu la liberté provisoire qu’après toutes ces péripéties.
Il faut rappeler qu’on lui reproche d’avoir publié dans les colonnes du journal le Républicain une lettre ouverte d’un certain capitaine Touré, adressée au président de la République par Intérim, Pr. Dioncounda Traoré. Dans laquelle, des soldats au front dénoncent les avantages accordés au capitaine Amadou Haya Sanogo, l’auteur du coup d’Etat du 22 mars 2012 et nom moins président du Comité de Suivi et de la Réforme des forces de défense et de sécurité.
Le Tribunal de première instance de la commune IV saisi de l’affaire, après plusieurs reports du délibéré, a finalement annulé mardi 30 avril la procédure contre notre confrère, Boukary Daou. Cette décision du Tribunal de la Comme IV a créé la sensation chez les journalistes et leurs avocats. Me Hamidou Diabaté, l’un des avocats de notre confrère, s’en est réjoui lors d’une conférence de presse organisée à cet effet à la Maison de la presse par le comité de crise. «Je suis fier de la justice, car elle a dit le droit et montré qu’elle est indépendante», a-t-il déclaré.
Est-ce pour autant la fin de toute poursuite judiciaire à l’encontre de notre confrère ? Lamissa Coulibaly, le chef de file des avocats, est catégorique : «Boukary Daou est désormais libre de ses activités». En prenant la parole, Boukary Daou n’a pas voulu être trop bavard. Cependant, il a salué l’ensemble de ses avocats et les journalistes. Avant d’ajouter que «ce cas constituera désormais une jurisprudence pour la profession». L’Affaire Daou est sans doute une victoire pour notre justice.
Seyni TOURE

 Commentaires