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Contrat-plan état-office du Niger-exploitants agricoles 2014-2018 : Vers le clap de la fin….
Publié le mardi 27 fevrier 2018  |  L’enquêteur
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La salle de réunion de la Direction générale de l’Office du Niger a abrité, le 20 février dernier, la 8è session du comité de suivi du contrat-plan 2014-2018 Etat/Office du Niger/Exploitants agricoles. La cérémonie d’ouverture a été présidée par le Président du comité de suivi, Soussourou Dembélé, en présence du Président Directeur général de l’Office du Niger, Dr Mamadou M’Barè Coulibaly. Des avancées majeures ont été enregistrées même si des difficultés demeurent à cause notamment du non-respect des engagements par les parties signataires.





Cette 8è session du contrat-plan Etat-Office du Niger-Exploitants agricoles, dernier du genre, avait à son ordre du jour entre autres : l’examen et l’adoption du procès-verbal de la 7è session du comité de suivi, le point d’exécution des recommandations issues de la 7è session, l’examen et l’adoption du rapport semestriel sur les travaux de la 7ème session et celui du rapport d’exécution des engagements du contrat-plan du 2è semestre 2017 et l’examen des termes de références pour l’évaluation finale de celui de 2014-2018 mais aussi la formulation du contrat plan 2019-2023.

Dans son discours-bilan, le PDG de l’Office du Niger, Dr Mamadou M’Barè Coulibaly, a rappelé que durant la période 2014-2017, le taux de financement cumulé pour la réalisation des études des travaux d’extension et de réhabilitation a été de 25.34%. Chose qui a impacté négativement le niveau de réalisation des travaux d’extension de 27.85% et de réhabilitation à 13.66% empêchant l’atteinte de certains objectifs du contrat-plan. Le PDG de l’Office du Niger pense que cette situation est causée par le non respect des engagements par des parties signataires, la faible mobilisation des ressources prévues pour les travaux d’aménagement et de réhabilitation, la faible capacité financière des détenteurs de baux et l’insécurité dans la zone d’encadrement. Il a souligné, par ailleurs, que la campagne agricole 2016-2017 a permis à l’Office du Niger de produire 731 961 tonnes de riz paddy soit 80,20% de la prévision inscrite dans le contrat-plan.

En dépit de ces bons résultats, Mamadou M’Barè Coulibaly relève que la campagne agricole 2016-2017 a connu quelques difficultés dont l’envahissement de certains réseaux par les végétaux flottants, le faible niveau d’équipement des exploitants et l’insuffisance de la mains d’œuvre se traduisant par le non respect du calendrier agricole, l’insuffisance de l’organisation du circuit de commercialisation du riz et des produits maraîchers mais aussi l’insécurité qui règne dans la zone.

Le PDG de l’Office du Niger a indiqué aussi que la campagne agricole 2017-2018, en cours, a démarré dans des conditions difficiles de pluviométrie, de fourniture de l’eau aux exploitants agricoles et d’insécurité.

Pour le PDG de l’office du Niger, le plan de campagne agricole 2018-2019, dernier du contrat-plan, a pour objectif de renforcer la contribution de l’Office du Niger à l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire et nutritionnelle dans notre pays. Comme perspectives de 2018, Abdoulaye M’Barè Coulibaly croit que, contrairement à la prévision du contrat-plan 2014-2018, l’objectif de production de la campagne agricole 2018-2019 sera basé sur la superficie disponible en casier pendant la saison humide pour la riziculture soit 122 961 hectares (casier, hors casier et Sossé – Sibila) et une production attendue de 775 670 tonnes de riz paddy soit 88% de la prévision du contrat-plan.

Quant au maraîchage, les objectifs sont de 8 917 hectares en échalote pour une production attendue de 301 500 tonnes, 1 771 hectares de pomme de terre pour 61 985 tonnes, entre autres.

Le Président du comité de suivi du contrat-plan 2014-2018 Etat/ Office du Niger/ Exploitants agricoles, Soussourou Dembélé, s’est félicité des résultats obtenus, notamment la mobilisation 16 milliards 523 millions de Fcfa pour la réalisation des travaux d’extension et réhabilitation, la réalisation de l’étude d’aménagement de 4 900 hectares de M’Béwani et le démarrage de l’étude d’impact environnemental et social des 4 900 hectares de M’Béwani, l’actualisation de l’étude d’impact environnemental et social des 6 000 hectares de Molodo et l’étude de faisabilité du canal principal de Molodo et l’auscultation et l’inspection du barrage de Markala. La réalisation des travaux d’extension des réseaux hydrauliques a atteint un taux d’exécution de 96% pour le primaire, 86% pour le secondaire et 51% pour le tertiaire au 31 décembre 2017 pour un recouvrement de la redevance eau estimé à 93, 99%, à 67,81% le taux de mobilisation du crédit d’accès et à 45,52% le taux de remboursement du crédit de campagne par les organisations paysannes.

Malgré ces avancées significatives, le Président du comité de suivi regrette que certains indicateurs restent toujours en souffrance et qui méritent des actions urgentes. Soussourou Dembélé n’a pas manqué, au nom du comité de suivi, de saluer et de remercier les acteurs œuvrant pour le développement de l’Office du Niger et ce, malgré le climat d’insécurité.

Mamadou Nimaga

SIA 2018 :

L’Office du Niger transporte son potentiel agricole à Paris

Versailles a ouvert ses grandes portes, le samedi 24 février 2018, afin d’accueillir les participants du Salon International de l’Agriculture (SIA). Au nombre des exposants, figure le géant de la riziculture de l’Afrique de l’ouest : l’Office du Niger. Il est représenté par son Président Directeur Général, Dr Mamadou M’Barè Coulibaly, accompagné du Directeur de l’Appui au Monde Rural, Bamoye Kéita, du Directeur de l’Aménagement et de la Gestion du Foncier, Hamadoun Sidibé et du Chef Service Communication, notre confrère Alassane Diarra. Le Mali est également présent à ce salon à travers l’Assemblée Permanente des Chambres d’Agriculture du Mali (APCAM), à travers son puissant Président, Bakary Togola. S’y ajoutent la CMDT avec le coton, les mangues, les produits transformés solides et liquides avec, en première ligne, MAM Cocktail, les beurres de karité et les thés Sahel….
A ce rendez-vous du savoir-faire de l’agriculture où tous les pays du monde sont presque représentés, l’Office du Niger a fait une rentrée assez remarquable avec la diffusion d’une carte postale qui retrace son histoire tout en mettant un zoom particulier sur son immense potentiel agricole où il y a de la place pour un développement intégré. Le documentaire est appuyé par des spots de communication, notamment des dépliants, des cartes démontrant les différents systèmes d’aménagement et d’irrigation. Ce n’est pas tout, la délégation de l’entreprise avait quelques kilogrammes de riz haute gamme exposés.
« L’aventure collective » sera le fil rouge de cette 55ème édition du Salon international de l’agriculture (SIA) qui prend fin le 4 mars prochain. « Les nouvelles habitudes de comportements contributifs ou collaboratifs et, plus globalement, tout ce qui crée du lien social, trouvent leur application dans le domaine agricole », estiment les organisateurs du SIA, pour qui, cette édition doit permettre de réfléchir au « rôle des consommateurs en tant que contributeurs au développement des agriculteurs », mais aussi à la place de ces derniers dans la société et les territoires, à celle des jeunes installés… « Autant d’axes de présentation d’une agriculture qui se construit à plusieurs, en évolution constante. »

L’Office du Niger à la recherche des investisseurs …

Près de 2 millions d’ha, soit l’un des plus grands périmètres irrigués de l’Afrique de l’Ouest, l’Office du Niger est à Paris au Salon International de l’Agriculture, à la recherche des investisseurs afin d’améliorer son potentiel aménagé. Dans son Schéma Directeur de Développement agricole révisé, le potentiel de l’Office du Niger est de 1.947.000 hectares, dont 1.440.000 hectares sont irrigables par gravité. On ne met pas d’autres systèmes d’irrigation. On met une irrigation gravitaire, la plus simple, on ne met pas de pompage. Sur ces 1.440.000 hectares, 130 000 hectares sont aménagés. Notre objectif, avec la volonté politique affichée, est de faire de l’agriculture le moteur de l’économie et, compte tenu des défis du changement climatique, les cultures irriguées sont stratégiques pour assurer la sécurité alimentaire.
L’Office devient un outil stratégique sur lequel on peut compter pour atteindre la sécurité alimentaire et également nous positionner par rapport à la sous-région. C’est pour cela qu’on dit de l’Office du Niger qu’il est le grenier de l’Afrique. Le Mali se positionne à l’horizon 2020 pour être un pays émergent exportateur de céréales et cela ne peut être gagné que par la mise en valeur du potentiel irrigable de l’Office du Niger.

A.D
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