Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Région
Article



 Titrologie



Le Prétoire N° 221 du

Voir la Titrologie

  Sondage


 Autres articles


Comment

Région

Affrontement entre touaregs et arabes à Ber : Bataille autour d’une cargaison de drogue
Publié le jeudi 9 mai 2013  |  Le Prétoire




 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Le début de cette semaine a été marqué par un affrontement entre les Touaregs et Arabes qui habitent la petite localité de Ber à 60 Km de Gao. Selon une source militaire, une cargaison de drogue est à l’origine de cet incident.
A en croire à un capitaine de l’armée malienne, les Touaregs de Ber ont intercepté une cargaison de drogue des commerçants arabes. Ces derniers habitués à cette pratique dans l’impunité totale, pendant de bons moments, n’ont pas apprécié cet acte posé par les Touaregs à l’encontre de leurs intérêts. Pour se venger, ils ont enlevé le fils du chef du village de Ber qui est un Touareg. Pour ensuite exiger une rançon de 80 millions de nos francs en contrepartie de la libération de l’otage. C’était déjà bien parti pour l’escalade car, sans tarder, les Touaregs vont procéder à des représailles à Anefis, où ils ont tué deux commerçants arabes.
Sous le choc, les Arabes ont fait appel à leurs frères armés qui combattent dans les rangs du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (Mnla) pour non seulement régler le compte à leurs adversaires, mais aussi et surtout récupérer la cargaison de drogue.
Une fois sur place, ces combattants arabes venus des rangs du Mnla, dans la logique de laver l’affront subi par leurs parents ont chassé les autres membres du Mnla de Ber. Avant de procéder à des pillages. C’est après que l’armée malienne et les forces burkinabé de la Misma, informées de la situation, ont investi les lieux pour mettre fin à l’anarchie. Depuis lors, c’est le calme et aucun des belligérants n’ose montrer la tête avec la présence militaire dissuasive sur le terrain. Mais la prudence est toujours de mise, selon une source militaire.
Oumar KONATE

 Commentaires