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Mali : « Kidal ne sera pas une exception »
Publié le vendredi 10 mai 2013  |  Afrik.com


© aBamako.com par A S
Cérémonie de signature entre les Nations Unies et le gouvernement du Mali de l`accord conjoint d`appui à la transition au Mali.
Bamako, le 11 mars 2013 dans la salle de conférence du ministère des affaires étrangères et de la coopération internationale. Le ministre Tiéman Hubert Coulibaly et le représentant résidant des Nations Unies Aurelien Agbenonci au Mali ont procédé à la signature du document.


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Tiéman Coulibaly, le ministre malien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale s’est exprimé mercredi à la presse nationale et internationale. Au cours de cette rencontre avec les journalistes, le chef de la diplomatie du Mali a soutenu le cas de la région de Kidal qui échappe actuellement au contrôle de l’armée malienne qui, selon lui, ne sera pas une exception dans la reconquête des territoires du Nord-Mali.

(De notre correspondant à Bamako)

Absence de l’armée malienne, départ des troupes tchadiennes, la région de Kidal est-elle une exception dans la reconquête des territoires du Nord-Mali ? Non, répond le ministre malien des Affaires étrangères Tiéman Hubert Coulibaly. « Kidal n’est pas une exception, c’est un objectif et aucune partie du territoire ne sera exceptée ». Selon lui, la position du gouvernement est on ne peut plus claire. Il s’agit pour l’Etat malien de déployer l’armée nationale sur toute l’étendue du territoire national.

Devant la presse nationale et internationale, M. Coulibaly a dénoncé la naissance de nouveaux groupes tels que le Mouvement armé de l’Azawad (MAA) et le Haut conseil de l’Azawad dans le Nord-Mali. « Trop c’est trop ! Il est temps d’arrêter cette aventure qui a couté beaucoup de sacrifices au Mali. Car, ce pays ne mérite pas cela », a mis en garde le chef de la diplomatie du Mali. Toutefois, Tiéman Coulibaly soutient que le Mali est prêt au « dialogue avec les mouvements qui déposeront les armes. Dans le cas contraire, nous serons obligés d’utiliser d’autres moyens que nous jugerons utiles pour reconquérir Kidal », a-t-il ajouté.

Plusieurs autres points ont été abordés au cours de cette conférence de presse. Il s’agit notamment de la résolution 2100 qui autorise le déploiement des forces onusiennes sur le sol malien et de la tenue des élections en juillet. Des élections qui, à entendre le ministre Coulibaly, seront organisées sur toute l’étendue du territoire national. A cet effet, un conseil extraordinaire des ministres va se réunir ce vendredi.

Cette conférence de presse du ministre des affaires étrangères intervient à un moment où la situation de la région de Kidal fait débat ici au Mali. Pour le célèbre prêcheur Ousmane Madani Haidara et non moins président du Groupement des leaders Spirituels du Mali, il ne saurait y avoir une exception pour la capitale de l’Adrar des Ifoghas qui reste une partie intégrante du Mali. Une intégrité territoriale que le Mouvement National de Libération de l’Azawad (MNLA) ne met plus en cause. Mais le mouvement touarègue revendique désormais un statut fédéral pour l’administration du Nord-Mali.

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