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Présidentielle 2018 : Aliou Boubacar Diallo dans les starting-blocks pour relever le Mali
Publié le mercredi 7 mars 2018  |  Le Matin
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Par ses déclarations et prises de position, voire ses actions socio-humanitaires très médiatisées, il ne laissait planer aucun doute sur ses ambitions politiques. Celui que nos confrères du journal “Le Reflet” (N° 577 du jeudi 16 mars 2017) ont baptisé le “Francis Talon” malien (en référence au président du Bénin, homme d’affaires faiseur de rois avant de prendre le pouvoir lui-même), a franchi le pas qui le séparait des starting-blocks de la course présidentielle. Même si, pour certains observateurs, Aliou Boubacar Diallo est un novice dans l’arène politique, il a réussi dans un secteur où il n’y pas de place pour les enfants de chœur : les affaires ! Visiblement assuré du soutien de Bouyé Haïdara alias “Chérif de Nioro” pour se lancer à l’assaut de Koulouba, il est un candidat sérieux pour assurer l’alternance.

«Nous avons 9 députés, des maires et des conseillers. Mais ce n’est pas tout. Ce que nous voulons à présent, c’est gérer le Mali» ! Une déclaration d’Aliou Boubacar Diallo, homme d’affaires et président d’honneur de l’Alliance pour la démocratie et la paix (ADP-Maliba), jeune formation politique membre de l’opposition. C’était le samedi 3 mars 2018 lors de son escale à Kayes, en route pour Nioro-du-Sahel où il a officiellement déclaré sa candidature pour la prochaine présidentielle. Ainsi, est-il très déterminé à changer les choses au Mali.

Cette option de s’aligner dans la course à la présidentielle n’a pas surpris les observateurs. Surtout que, depuis près d’une année, il ne cessait d’envoyer des signaux à peine codés sur ses intentions. «J’invite tous ceux qui souhaitent porter le changement en 2018 à se mettre ensemble pour créer un grand rassemblement afin d’exiger des élections libres, transparentes et crédibles», s’était-il exprimé dans son message du nouvel an. Il avait alors ajouté : «Dans la grande alliance pour une alternance, je souhaite qu’il y ait une candidature unique. Mais, si tel n’est pas le cas, nous devons nous organiser dès à présent pour que celui qui atteindra le second tour soit soutenu par toutes les forces du changement».

Depuis, le PDG de Wassoul’Or est très actif sur le terrain de la philanthropie sociopolitique où il a multiplié les rencontres et les dons aux organisations féminines du pays. Il a ainsi systématiquement pris position sur toutes les questions relatives à la vie de la nation. «Je suis avec attention les développements récents au Centre et au Nord du pays. Je condamne avec la dernière énergie les attaques contre nos forces armées et nos paisibles compatriotes… Je tiens à féliciter nos porteurs d’uniformes qui, malgré la violence et la barbarie des attaques, ne ménagent aucun effort pour défendre leurs positions. Ils font preuve d’une bravoure et d’une détermination que je salue. La Nation entière vous est reconnaissante», déclarait ABD suite aux attaques répétitives sur le territoire national comme c’est le cas ces derniers jours.

Cette candidature est également portée par le Mouvement “Ko Koura”, une organisation qui a comme devise “Changeons de cap en 2018 avec Aliou Diallo” !

Comme beaucoup de candidats à l’alternance démocratique au Mali, l’homme compte surfer sur le dépit des Maliens face à la gouvernance d’Ibrahim Boubacar Keïta à la tête du pays. Et selon nos constats, ils sont nombreux à souhaiter une alternance à Koulouba en 2018. Et qui plus est, nous ne voyons pas non plus dans la classe politique actuelle un vrai leader capable de redonner espoir à ce peuple, qui incarne son rêve du vrai changement.

C’est donc de l’ombre que le candidat idéal doit surgir pour surprendre tous les acteurs et observateurs de la vie politique du Mali. Et, s’interrogent des observateurs, qui mieux que l’homme d’affaires Aliou Boubacar Diallo, PDG de Wassoul’Or, fondateur et président d’honneur de l’Alliance pour la démocratie et la paix (ADP-Maliba) peut avoir un tel profil ?

Fidèle à sa réputation, l’homme a été longtemps très discret sur ses ambitions politiques, préférant souvent brouiller les pistes quand on lui posait la question. Mais des signes en faveur de cette candidature ont été donnés en 2016 avec le changement de cap de l’ADP-Maliba.

Membre influent de la majorité présidentielle, membre fondateur de la Convention des partis politiques de la majorité présidentielle (CMP), l’ADP-Maliba a suspendu sa participation au sein de cette alliance le 12 juillet 2016 avant de s’en retirer le 5 août 2016. Le comité exécutif de ce parti a pris cette décision après avoir consulté toutes ses structures de base à l’intérieur du Mali et à l’extérieur. Le 26 septembre 2016, quatre députés du Rassemblement pour le Mali (RPM) annonçaient à leur tour leur départ de ce parti suite à «une réflexion profonde sur le sens à donner à notre engagement politique». Dans la foulée, ils étaient arrivés à l’ADP-Maliba avec leurs baluchons. Pure coïncidence ? En accueillant les transfuges du RPM, l’intention de cette jeune formation politique était visiblement de créer un groupe parlementaire pour se faire entendre à l’Hémicycle. Sans compter que cela est une garantie pour avoir le nombre de signatures d’élus exigé pour valider une candidature à la présidentielle.

Après les quatre députés du RPM, «débauchés à coup de millions», avait commenté la presse, le jeune et très ambitieux Amadou Thiam avait, lui aussi, arraché à l’URD un élu. L’ADP-Maliba comptait donc neuf élus de la nation avant la rentrée parlementaire d’octobre 2016. Or, il faut dix députés pour constituer un groupe. Qu’à cela ne tienne ! Les alliances sont toujours possibles. Ce sera avec le parti Sadi, une autre chapelle qui a abandonné la majorité présidentielle. Le 31 octobre 2016, lors de la deuxième séance plénière de la session d’octobre de l’Assemblée nationale, la création du groupe parlementaire ADP-Maliba / Sadi est officiellement annoncée. Composé de quatorze députés, il représente aujourd’hui la quatrième force politique au Parlement.

Dans la foulée, le président de l’ADP perd son fauteuil de 2e vice-président de l’Assemblée nationale. Le groupe parlementaire ADP-Maliba / Sadi n’aura finalement qu’un seul poste dans le bureau mis en place le 1er novembre 2016 : le 10e et dernier poste de secrétaire parlementaire !

IBK lâché par un allié déterminant dans son élection en 2013

Le porte-parole du groupe parlementaire, Souleymane Ouattara, de Kadiolo, rappellera que les grandes lignes de la déclaration politique de cette alliance inscrivent ledit groupe dans l’opposition. IBK est lâché par son dynamique jeune frère et la rupture est désormais consommée entre le RPM et l’un de ses alliés de la première heure, ADP-Maliba, donc entre IBK et ABD.

«Nous avons pris cette décision à cause du non-respect des promesses de campagne du Président», expliquera Cheick Oumar Diallo, le secrétaire politique du parti, lors d’un point de presse. Et de rappeler : «Ibrahim Boubacar Keïta avait promis l’instauration d’un système fondé sur le mérite et la compétence, mais le slogan “Le Mali d’abord” est devenu… “La Famille d’abord”.» Il évoquera d’autres raisons comme l’enlisement de la crise au Nord du Mali et la corruption généralisée…

Il n’a pas totalement tort parce que le départ de sa chapelle de la Convention des partis de lamajorité présidentielle (CMP) marque aussi la rupture définitive entre Ibrahim Boubacar Keïta et l’un de ses grands soutiens politiques : Aliou Boubacar Diallo. Ce très influent Franco-Malien a contribué à hauteur de souhait à l’élection du président IBK en juillet et août 2013. Selon nos investigations, le PDG de la société Wassoul’Or lui a donné au moins une vingtaine de Toyota 4×4 pour les besoins de sa campagne. Sans compter la V8 décapotable (avec toit coulissant) dans laquelle IBK a souvent paradé, notamment au stade du 26 mars.

Mais, le plus important, c’est qu’ABD avait renoncé à ses propres ambitions politiques pour soutenir IBK. En effet, interpellé par la situation catastrophique du pays, le très prospère homme d’affaires avait décidé, en 2013, de descendre dans l’arène politique pour apporter sa contribution. Mais, quand il s’en est ouvert au charismatique Chérif de Nioro, son guide spirituel, le leader religieux a réussi à le convaincre à s’allier plutôt à Ibrahim Boubacar Keïta. Très discret, très fidèle et loyal dans ses relations sociales et professionnelles, ABD est loin d’être un mégalomane. Il s’est rallié à IBK sans lésiner ni sur les moyens ni ses relations pour lui assurer une victoire éclatante. Le hic, c’est qu’à peine élu, le nouveau président a tourné le dos à ce précieux allié qu’il appelait affectueusement son “dynamique jeune frère”.

Il est vrai qu’il a tenu à ce qu’au moins la 2e vice-présidence du Parlement revienne à l’ADP-Maliba. Mais, «il a littéralement tourné le dos à Aliou Boubacar Diallo. Une fois à Koulouba, il n’a jamais voulu le recevoir. Ce qui équivaut à une trahison pour qui sait ce que cet homme a sacrifié pour s’allier à lui», nous a confié l’année dernière un haut cadre du pays qui a côtoyé les deux hommes.

Comprenant la tournure des événements et pour préserver sa dignité, Aliou Boubacar Diallo s’est vite affranchi de cette alliance avec les bénédictions du Chérif de Nioro en rupture, lui aussi, avec le prince héritier du Mandé. En effet, nos confrères du journal “Le Sphinx” rapportaient en début 2017 que le Chérif de Nioro a refusé une “Mercedes Brabus” de l’année 2016 convoyée jusqu’à Nioro-du-Sahel par Karim Keïta.

Sur les traces du Béninois Patrice Talon ?

Mais, le Saint homme ne s’était pas contenté de rejeter le présent, il avait saisi l’occasion pour se faire aussi entendre du charitable donateur. «Au lieu de s’occuper de moi, qu’IBK se préoccupe plutôt de la fin de son règne», aurait réagi Chérif Bouyé Haïdara. Selon nos confrères, il avait rappelé au fils que son père l’a déçu, voire humilié en s’attaquant directement aux personnes qu’il lui a personnellement confiées. Il faisait certainement allusion aux responsables de l’ADP-Maliba, entre autres.

Cette rupture entre IBK et ABD rappelle sans doute celle entre Patrice Talon et Yayi Boni, l’actuel président du Bénin, et son prédécesseur qu’il avait aidé à conquérir le pouvoir avant d’être sa cible à abattre. Patrice Talon a donc pris le pouvoir par les urnes par défi. Aliou Boubacar Diallo serait-il le “Patrice Talon malien” ? Il a en tout cas la carrure et le carnet d’adresses indispensables pour franchir les portes de Koulouba.

«Chaque chose en son temps. Il est vrai que 2018 n’est pas loin, mais ce n’est pas demain non plus», nous répondait un député ADP-Mali interrogé sur une éventuelle candidature de son président d’honneur. Mais, ajoutait-il, «si notre président d’honneur a cette ambition, ce ne sont pas les soutiens politiques qui vont nous manquer. Je suis convaincu que beaucoup de gens attendent qu’il se manifeste pour se rallier à lui».

«Waati séra !» L’heure a sonné ! Et depuis le samedi 3 mars 2018, l’opinion nationale et internationale sait qu’Aliou Boubacar Diallo est candidat à la succession de Ladji Bourama. Il s’aligne dans les starting-blocks du premier tour du 29 juillet 2018 afin de conquérir le pouvoir pour mieux servir sa patrie et non s’en servir. L’homme n’a jamais caché sa détermination à offrir «une alternative crédible à la gouvernance de la classe politique actuelle afin de ressusciter l’espoir au sein du peuple malien».

«Comme en 2013, il est probable que les leaders religieux vont jouer un rôle très important dans le choix du prochain président de la République du Mali. Et si leur engagement politique vise à défendre seulement et uniquement leur religion, l’Islam, et ses fidèles, je pense qu’Aliou Boubacar Diallo est le meilleur choix. Ne serait-ce que pour le fait qu’il n’est d’aucune loge de la franc-maçonnerie qui le combat d’ailleurs. La récente cabale médiatique contre lui était en effet orchestrée par des francs-maçons qui veulent l’affaiblir économiquement et enterrer ses ambitions politiques», nous expliquait récemment un diplomate africain en fonction dans notre capitale.

Contrairement à beaucoup d’éventuels candidats, ABD n’a pratiquement pas besoin de quelqu’un d’autre pour financer sa campagne. Ce qui lui laisse les coudées franches pour nouer des alliances indispensables sur la base des valeurs qui lui sont chères. Très apprécié par ses employés et ses relations d’affaires, il a acquis une grande popularité dans la Région de Sikasso, précisément au Wassoulou, où il exploite la mine d’or de Kodiéran. Une activité dans laquelle le pouvoir a voulu visiblement lui mettre les bâtons dans les roues, espérant ainsi contrarier ses ambitions politiques.

L’apôtre du vrai changement attendu par les Maliens ?

Dans sa zone d’exploitation minière, il a déjà aménagé des pistes rurales indispensables aux activités économiques et sociales et a pris des initiatives pour le développement local à travers les activités génératrices de revenus pour les villageois et la réalisation des services sociaux de base.

Pour le PDG de Wassoul’Or, «l’or du Mali appartient d’abord aux Maliens et doit profiter aux Maliens… Il y a de la place pour tout le monde, les investisseurs étrangers, mais aussi les Maliens. Et c’est aux Maliens de se serrer la ceinture et d’investir dans le secteur».

Comme beaucoup d’observateurs, il est convaincu que la solution à la crise malienne est économique. C’est pourquoi l’homme d’affaires préconise un partage équitable des parts des exploitations minières sur l’ensemble des Régions du Mali.

Le 17 mai 2012, Aliou Boubacar Diallo s’était adressé aux groupes armés du Nord, notamment à Ançar Eddine et au MNLA, aux membres du gouvernement malien de transition, ainsi qu’aux représentants du CNRDRE, à travers les réseaux sociaux et les médias maliens, en lançant un appel pour la paix au Mali. Il avait alors invité les protagonistes à se réunir à Genève, un terrain diplomatiquement neutre.

A l’époque, son initiative était appuyée par les Maliens de l’intérieur et de la diaspora grâce à la signature d’une pétition en ligne. Mais, comme toutes les autres initiatives patriotiques visant à trouver une solution maliano-malienne à cette crise, elle avait été sabordée par ceux qui avaient tout intérêt à prolonger cette crise afin de mieux se positionner pour la défense de leurs intérêts.

«Il est temps que ça change» ! C’est ce que martelait Cheick Oumar Diallo, le secrétaire politique de l’ADP-Maliba, après son retrait de la CMP. «Il est temps de gérer nous-mêmes ! Le Mali est en péril et rien ne peut redresser la barre, à part notre action collective et désintéressée», ajoutait-il. “Changer pour donner espoir aux Maliens !” Un bon slogan de campagne qui pourrait mobiliser en faveur d’Aliou Boubacar Diallo déterminé aujourd’hui à proposer un projet de société, ambitieux et réaliste, aux Maliens.

Hamady Tamba

Adulé comme un homme de promesses

Ces derniers mois, Aliou Boubacar Diallo n’a cessé de parcourir le pays profond pour aller à la rencontre des masses laborieuses, partager leur quotidien et s’imprégner de leurs préoccupations. A travers la Fondation Maliba, il a activement pris part à des événements comme le Forum économique de Kayes, sa ville natale, et de Ségou. Pour rejoindre la Cité des rails, il avait fait le déplacement avec les présidents des conseils de région de Kidal, Koulikoro, Ségou, Mopti et le représentant de l’Autorité intérimaire de Tombouctou.

Et quelques mois plus tard, il était retourné à Kayes pour concrétiser des promesses faites lors du Forum. En effet, le 10 février 2018, il a été signé une Convention de partenariat entre la Fondation Maliba et le Conseil régional de Kayes. Cette convention a été directement suivie de la signature du premier contrat de financement d’une étude de faisabilité d’une carrière de calcaire et de marbre.

Après la cérémonie de signature de ladite convention, l’homme d’affaires et ses hôtes se sont rendus à Boutounguissé, commune de Karakoro dans la Région de Kayes, pour l’inauguration d’un forage et d’un jardin maraîcher réalisés par la Fondation Maliba au profit des populations, des organisations féminines notamment.

Les femmes et les jeunes sont au premier plan du projet de société qu’ABD compte soumettre aux Maliens dans quelques mois. C’est pourquoi il a multiplié les rencontres avec les associations et coopératives féminines afin de recueillir leurs préoccupations et leurs solutions qu’elles pensent pertinentes pour les résoudre. «J’ai ressenti en elles beaucoup d’amertume face à la situation du pays et les difficultés récurrentes que connaissent leurs époux et leurs enfants. Mais j’ai été heureux de voir à quel point elles continuent à croire en l’avenir», avait-il déclaré à l’issue d’une rencontre avec un groupement de femmes de la commune 4 du district de Bamako.

«Ce fut un grand plaisir de les écouter et de cerner davantage les enjeux liés à la promotion de la femme et de la jeunesse en matière d’emploi, d’entreprenariat et de développement local», avait souligné ABD.

Une présence remarquable que ses interlocuteurs semblent apprécier car ils la jugent en dehors de toute démagogie politicienne. «Aliou Diallo est tout simplement un vaillant fils du pays qui a créé de l’emploi et envisage d’en créer davantage pour la jeunesse et le développement du Mali», nous a confié un jeune Kayesien. «Je demande aux Maliens d’aller à la découverte de cet homme pétri de vsertus et de talents dont le pays a certainement besoin aujourd’hui. La promesse des politiciens de faire la politique autrement n’a que trop duré», conseille notre confrère Belco Tamboura sur les réseaux sociaux.

«Pour le bonheur de la jeunesse, Aliou Boubacar Diallo est toujours dans une dynamique de création d’emplois aux fins d’apporter sa pierre dans l’édifice de développement de notre cher Maliba», reconnaît une jeune dame.

«Avant ce soir, je me demandais qui est ce monsieur. Grâce à Africable et au forum de Kayes, j’ai compris qui est la personne idéale qui a les idées pour en découdre avec la pauvreté dans le cadre d’un partenariat privé-public gagnant-gagnant. J’avoue que je suis convaincu», a reconnu un jeune citoyen sur les réseaux sociaux.

Aux électeurs, Aliou Boubou Diallo ne cesse de rappeler que dans «la vie d’une nation, surtout en période de choisir le destin de notre pays, chacun compte et il n’y a pas de simples citoyens…». Un engagement à ne laisser personne en rade dans ses efforts de développement socio-économique du Mali !



A la conquête de la couronne de décideur

«Aliou Boubacar Diallo : du milieu des affaires à Koulouba» ! Tel pourrait être le titre d’un film documentaire du parcours d’Aliou Boubacar Diallo s’il est élu président de la République.

Né le 18 novembre 1959 à Kayes, Aliou Boubacar Diallo est un homme d’affaires malien. Fils de cheminot, il est le président-directeur général de Wassoul’Or, première expérience d’exploration et d’exploitation d’une mine d’or industrielle au Mali à capitaux essentiellement nationaux, et de Petroma Inc Canada, une société canadienne spécialisée dans la recherche du pétrole et du gaz au Mali.

Après son baccalauréat passé au Lycée technique à Bamako, Aliou Diallo bénéficie d’une bourse qui lui permet d’étudier à la Faculté des sciences économiques, juridiques et politiques de Tunis (DEUG, option Economie, de 1979 à 1981) puis à l’Université de Picardie (France) où il obtient une licence et une maîtrise en Economie et gestion financière (1982-1983). Depuis 2002, Aliou Boubacar Diallo est le PDG de Wassoul’Or, une société largement financée par le Mansa Moussa Gold Fund (au moins 70 millions d’euros) et par l’introduction à la Bourse allemande de Pearl Gold qui lui permet de lever 200 millions d’euros.

Propriété de Wassoul’Or, la société d’exploitation et de production des ressources minières de Kodiéran se trouve dans la localité de Faboula (cercle de Yanfolila, Région de Sikasso). Bien que le Mali soit le troisième producteur d’or africain après l’Afrique du Sud et le Ghana, Aliou Boubacar Diallo est le premier Malien à y ouvrir une usine de production d’or en février 2012. Il en est l’actionnaire principal avec 54 %. Et 25 % des actions sont détenus par une société allemande, 20 % par l’Etat et le reste partagé entre des investisseurs privés. Consciente de la teneur de la mine, la multinationale Pearl Gold (25 % des actions de la mine d’or de Kodiéran) tente de s’en approprier par tous les moyens.

Les échantillons prélevés sur son site minier, selon la SGS, font ressortir des teneurs en or jamais découverts dans une mine d’or au Mali : 600 g d’or à la tonne, dans une intersection de 2 mètres et 68 g d’or à la tonne dans un couloir de 18 mètres.

«Avec plus de 170 milliards de F CFA d’investissement, la société a rencontré, depuis les événements de mars 2012, des difficultés techniques liées aux choix du procédé de traitement ; ce qui a fini par engendrer d’énormes difficultés financières», avait alors réagi M. Diallo pour expliquer l’arrêt de la mine. Cette cessation des activités entraîne le chômage technique des employés. Wassoul’Or était à l’arrêt de 2012 à fin 2016 suite au départ de l’opérateur canadien lié à la situation sécuritaire du pays. En homme d’affaires avisé, il a vite trouvé une stratégie de relance avec un investissement conséquent dans des équipements à la pointe de la technologie.

«Nous avons acheté beaucoup d’équipements neufs et des expatriés sont revenus pour qu’on atteigne nos objectifs de production de 6 tonnes par an», a-t-il précisé lors d’un point de presse. «Nous avons investi 26 milliards pour reprendre l’activité dans le dernier trimestre de 2016», avait précisé le PDG.

Si elle a réuni toutes les conditions pour reprendre ses activités, Wassoul’Or a longtemps attendu le feu vert de la justice suite au différend avec Pearl Gold, son partenaire. Et pourtant, après l’apurement de ses passifs estimés à 7 milliards de F CFA, rien ne s’opposait à la reprise de ses activités.

Lors d’une interview sur Africable Télévision en septembre 2016, le PDG de Wassoul’Or était revenu sur les attaques contre sa personne. Ainsi, “l’affaire Pearl Gold” n’aurait été qu’une tentative avortée d’un actionnaire minoritaire de la société allemande (environ 4 % de Pearl Gold, soit 1 % de Wassoul’Or) et qui entendait prendre le contrôle de la mine d’or. «C’est moi qui ai fondé Pearl Gold en Allemagne lorsque je voulais coter ma mine en bourse. Et j’en reste l’un des actionnaires majoritaires avec près de 20 %. En fait, un actionnaire minoritaire avait pris du pouvoir dans Pearl Gold, croyant pouvoir prendre le contrôle de Wassoul’Or par ce biais», expliquait M. Diallo. Et d’enchaîner : «Malheureusement pour lui, ça n’a pas marché. Il a perdu trois procès en Allemagne, plusieurs procès au Mali… Il a aussi été débouté devant le parquet de Paris…»

Pour ce qui est de sa supposée «collusion avec Airbus pour des marchés militaires», ABD a été on ne plus clair : «Je n’ai jamais bénéficié d’un marché de l’Etat malien a fortiori un marché d’équipements militaires. L’Etat du Mali peut le confirmer. Je n’ai jamais, non plus servi d’intermédiaire entre l’Etat du Mali et Airbus», a-t-il précisé. Et depuis, ces détracteurs se sont tus.

L’homme d’affaires prospère est également le responsable de Petroma Inc depuis 2006, la première société canadienne spécialisée dans la recherche du pétrole et du gaz au Mali. Rappelons aussi qu’à l’occasion du cinquantenaire de l’indépendance du Mali le 22 septembre 2012, Aliou Diallo a conçu la pièce d’or commémorative de 24 carats “Mansa Moussa”. Une initiative patriotique saluée à sa juste valeur par le président Amadou Toumani Touré.

En dehors de l’extraction minière et du secteur Energie et Gaz, Aliou Boubacar Diallo est propriétaire de plusieurs sociétés comme LFD (Transport logistique et agro-alimentaire) et POMM SA (vente d’or). Ses entreprises opèrent, entre autres, en Europe, au Mali, au Sénégal et en Côte d’Ivoire. Il est donc légitime qu’il veuille apporter son expérience à son pays, dans sa quête d’émergence, en descendant dans l’arène politique pour conquérir le pouvoir et porter le manteau de décideur !

H.T

ADP-MALIBA, une force politique respectable

L’Alliance pour la démocratie et la paix (ADP-Maliba), selon ses fondateurs, a pour but d’œuvrer à l’édification d’un Mali indépendant et prospère par la conquête et l’exercice démocratique du pouvoir. C’est une chapelle politique qui œuvre à la restauration de l’Etat de droit, à l’avènement d’une société de liberté, de justice sociale et de progrès dans laquelle «chaque citoyen malien bénéficiera de l’égalité de chance pour son épanouissement». A l’image de son président, Amadou Thiam, c’est un jeune parti, mais qui s’est déjà forgé le respect dans l’arène politique. Et cela, parce qu’il puise sa force et son idéologie politique dans des valeurs qui ont fait la grandeur du Mali.

Les leaders de l’ADP-Maliba se veulent les «héritiers d’une riche culture depuis Soundiata et Mansa Moussa». Leur conviction politique se nourrit de la «lutte commune des femmes et des hommes dont les cœurs vibrent de confiance en l’avenir démocratique, pacifique et prospère de notre pays».

La fondation de cette formation ne découle pas de la volonté de créer un parti de plus pour être associé au parage de gâteau. Mais, de la prise de conscience que l’installation d’une démocratie apaisée n’est possible que dans un environnement de paix durable. Considérant que sans paix durable il n’y a pas de développement durable ; que la vigilance est de mise pour la restauration et la sauvegarde des libertés politiques fondamentales ; de l’impérieuse nécessité d’un renouveau politique pour un développement économique et social durable fondé sur la répartition équitable du revenu national entre les régions et tous les enfants du pays… Des idéaux qu’on ne peut atteindre que par «la prise effective du pouvoir par des voies démocratiques».

L’ADP-Maliba se veut une organisation politique nationale. S’inspirant de l’idéologie du libéralisme économique à visage humain. Son projet de société est axé sur la construction d’un Mali démocratique et prospère par l’économie sociale de marché. Ce qui, précisent les responsables du parti, «signifie que l’Etat garantit la liberté des activités économiques tout en créant un équilibre social».

L’ADP-Maliba souscrit aux droits et libertés tels que définis dans la Déclaration universelle des droits de l’Homme, la Charte africaine des droits de l’Homme et des peuples et la Constitution de la République du Mali. Son président, le député Amadou Thiam, était l’un des vice-présidents de la Plateforme “Antè Abana, Touche pas à la Constitution”. Une opportunité qu’il a saisie pour mettre en exergue son talent de meneur d’hommes, donc de leader !

Aujourd’hui ; 4e force politique de l’Assemblée nationale suite à son alliance avec le parti Sadi pour former un groupe parlementaire, l’ADP a prouvé lors des communales de novembre 2016 qu’il faudrait compter avec elle à l’avenir avec près de 200 conseillers, dont une dizaine de maires à l’ADP-Maliba. Et cela malgré un faible taux de participation, mais aussi et surtout la fraude et l’achat des voix par certains adversaires.

T


PETROMA INC

Une expérience atypique dans les forages d’hydrogène à Bourakébougou

Située à 40 km de Bamako, Bourakébougou est sortie de l’anonymat grâce à la persévérance d’un homme : Aliou Boubacar Diallo ! Et cela, depuis que sa société Petroma Inc y offre au monde entier la solution alternative pour contourner l’industrie énergétique fossile.

Cent pour cent (100 %) de réussite sur les quatre premiers forages d’hydrogène pour la recherche d’hydrogène naturel ! C’est la prouesse récemment réalisée par Petroma Inc d’Aliou Boubacar Diallo à Bourakebougou. Une performance qui a placé cette jeune société à un tournant majeur de la transition énergétique avec production d’électricité écologique à travers les 4 sondages réussis avec brio.

Selon les fiches techniques analysées par des experts, ces forages sont profonds de 105 à 111 mètres. A Bourakébougou, disent des experts, «nous sommes en plein dans le shallow gaz. Un véritable engouement technologique de pointe se crée autour du site pilote. Aujourd’hui, c’est l’unique projet avec des puits producteurs d’hydrogène naturel et écologique au monde».

Deux pays sont en l’état encore d’émanation d’hydrogène. Et pas n’importe quels pays puisqu’il s’agit des deux grandes puissances militaires et économiques du monde, en l’occurrence la Russie et les Etats-Unis. Ce qui faisait dire à un spécialiste, lors des dernières Journées minières et pétrolières à Bamako en novembre 2017 que, au Mali, «une révolution se prépare pour l’avenir énergétique de demain». C’est dire que c’est une prouesse technologique qui est saluée par les spécialistes du monde entier comme la voie la plus probante vers la transition énergétique.

Petroma s’impose donc de nos jours comme le pionnier dans les essais de production d’électricité à base d’hydrogène naturel sans émission de CO2. Son unité pilote offre de nombreuses opportunités pour le Mali. Elle permettra surtout aux populations de bénéficier d’électricité à moindre coût.

Avec toutes les difficultés qu’EDM a à satisfaire les besoins énergétiques du pays, les autorités maliennes auraient dû sauter sur cette opportunité pour apporter à Petroma Inc tout l’appui institutionnel afin de mobiliser les financements nécessaires à une exploitation à grande échelle. Mais, curieusement, leur appui est très timide. Le président IBK et ses ministres font rarement allusion à cette expérience qui peut changer la vie de beaucoup de Maliens et donner un coup de fouet à l’économie nationale tout en préservant l’environnement.

L’édition 2017 des Journées minières et pétrolières du Mali (JMP) a permis à ABD de mettre en vitrine Petroma Inc. «Depuis 2013, ce fleuron de mes investissements produit de l’électricité à partir du gaz d’hydrogène naturel découvert sur le bloc 25 situé à 60 km de Bamako. C’est la toute première fois dans le monde qu’une société produise une énergie électrique à partir de l’hydrogène pur à 98 % sans aucune émission de CO2. J’ai présenté ces réalisations au Premier ministre et au ministre des Mines qui ont su apprécier qu’un projet porté par un Malien ouvre la voie vers la transition énergétique et écologique», s’était réjoui Aliou B. Diallo.

Pendant ses interventions à son panel, il avait mis en exergue «la nécessaire diversification qui doit s’opérer dans l’industrie minière et pétrolière du Mali». Et l’homme d’affaires avait lancé un vigoureux appel à la promotion de l’investissement des Maliens dans ce secteur. Et cela, d’autant plus qu’ABD est convaincu que «la diversification et l’investissement des nationaux dans les secteurs minier et pétrolier peut aider notre pays à gagner la bataille du développement durable tout en réduisant la fracture sociale et économique entre les Régions, mais aussi entre les citoyens».

Cette réussite de Petroma Inc va en tout cas inexorablement bouleverser les modes de vie et de consommation des populations et changera le visage du monde.

L’Afrique dépense globalement annuellement pour sa facture énergétique quelques 12 000 milliards de dollars. Avec l’hydrogène naturel de Bourakébougou, la transition énergétique et écologique est en train de devenir une réalité incroyable au Mali. Pour le bien-être de l’humanité !

H.T

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