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Présidentielle du 29 juillet 2018 : 270 associations et 57 clubs de soutien sollicitent la candidature de Soumaïla Cissé
Publié le lundi 12 mars 2018  |  Le Pays
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© aBamako.com par Momo
Présentation des vœux de l’URD
Bamako. le 30 janvier 2018 Le Président du parti de l’URD Soumaïla Cissé a organisé une conférence de presse pour présenter ses vœux a la presse
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Ce jeudi 8 mars à la Maison des Aînés, 270 groupes d’associations et association et 57 clubs de soutien à Soumaïla Cissé se sont constitués en plateforme dénommée ” AN KO SOUMAILA, SOUMAILA LA SOLUTION ” pour demander la candidature du président de l’URD Soumaïla Cissé à la présidentielle de juillet 2018. Cela, pendant que l’URD tarde toujours à désigner son candidat.

A quelques mois de la présidentielle de juillet prochain, l’Union pour la Démocratie et la République (URD) n’a toujours pas désignéson poulain à la grande course pour Koulouba. Dans cette attente, certaines organisations de la société civile s’impatientent. Du coup, elles désignent unilatéralement leur candidat, l’honorable Soumaïla Cissé, président du parti de lapoignée de main. Au total, ils sont au nombre de 270 groupes d’associations et associations, 57 clubs de soutiens à placer leur confiance à Soumaïla Cissé pour, disent-ils, sauver le Mali. Alors, ils se sont constitués en plateforme ” An ko Soumaïla, Soumaïla la solution ” au sein de laquelle certains groupes d’associations regroupent plus de 100 associations.

En outre, l’histoire remonte au 26 juillet 2016. En effet, selon l’honorable Gouagnon Coulibaly, responsable de l’URD, à cette date soit le lendemain du Congrès ordinaire de l’URD, plus de 300 organisations de la société civile ont demandé l’entretien avec le président du parti pour discuter de la situation sociopolitique et économique du pays. A cet égard, les responsables de l’URD ont vite mis en place une commission en charge de la gestion de la société civile. Elle comprend 21 membres et est présidée par l’honorable Gouagnon Coulibaly. Toujours selon lui, cette commission a pu s’entretenir avec plus de 300 associations de sa création à aujourd’hui. Parmi celles-ci, aux dires de M. Coulibaly, certaines ont manifesté leur volonté de soutenir la candidature de Soumaïla Cissé. D’où la plateforme “ An ko Soumaïla, Soumaïla la solution “. Cette dernière est structurée en une coordination de 3 membres, une conférence des présidents qui est l’instance des décisions et composée de tous les présidents d’associations qui composent la plateforme. Egalement, cette plateforme comporte 10 commissions de travail.

Malgré le soutien de cette plateforme, la candidature de Soumaïla Cissé dépend aussi de son parti. Le parti peut ne pas choisir Soumi comme candidat. De plus, l’URD fait partie de l’opposition qui est dans la tendance de présenter un candidat unique pour barrer la route à IBK. Aussi, Soumaïla Cissé peut ne pas être ce candidat et se dit disposé à respecter le choix collectif. Même si tout laisse croire que l’opposition trouverait difficilement meilleur choix que celui de son chef de file..

Tout compte fait, le coordinateur de cette plateforme Gouagnon Coulibaly entend tout mettre en œuvre pour préserver cet électorat attaché à la personne de Soumaïla Cissé. Et alors quelles sont les raisons de cet attachement ?

Lors de la présentation de la plateforme ” An ko Soumaïla, Soumaïla la solution ” beaucoup d’associations ont justifié leur choix de solliciter la candidature du président de l’URD. En général, ces différentes associations disent soutenir Soumi pour sa droiture, son amour pour le pays, le résultat de ses passages dans les différentes structures nationales et communautaires mais aussi et surtout parce qu’elles pensent que c’est Soumi la solution de la crise qui sévit au Mali depuis 2012.

Les attentes d’une frange importante de la population malienne sont ainsi en voie d’être comblées. Déjà à la tête du parti le plus stable et l’un des plus implantés, car le RPM et l’Adéma ne sont pas des exemples de stabilité, Soumaïla Cissé peut se frotter les mains avec cette masse importante de soutiens. Ce poids indéniablement électoraliste le place davantage au-devant de la scène politique pour mériter, mieux que quiconque, d’être le guide pour l’alternance en 2018.

A regarder de près, Soumi est aujourd’hui le leader politique malien le plus et le mieux entouré de hauts responsables venus de plusieurs partis (Adéma, Rpm, CNID, PDP, PDES, etc.) ou par des fusions (les partis de Abdoul WahabBerthé, Me Boubacar Karamoko Coulibaly, KalilouSamaké, Seydou Racine Thiam, etc..). Rassembleur il l’est donc, sage il l’est aussi comme il l’a démontré du premier jour de l’élection d’IBK (en se rendant chez lui pour le féliciter) jusqu’à ce jour où il n’a posé aucun acte de sabotage du pouvoir en place, sauf à donner des alertes chaque fois qu’il s’agissait de sauver le Mali. Cet homme mérite respect et considération. Absolument.

Au passage, il faut saluer la bravoure dans la combattivité des partis qui l’on accompagné dans cette traversée, qui lui ont même souvent volé la vedette, pour ne citer que le PARENA et des hommes comme TiébiléDramé impérial dans ses interventions et les infatigables jeunes loups Djiguiba Kéita PPR, Nouhoun Togo, AdamaKané, Amadou Thiam… Nous en oublions.

Sans doute, la position de chef de file de l’oppositiondeSoumi se renforce véritablement, avec ces derniers soutiens, pour convaincre les sceptiques du choix judicieux à faire en vue de battre dès le premier tour l’actuel locataire de Koulouba, sans bavure. En tout cas si tel est le vœu, les uns et les autres doivent se défaire de leur égo pour relever le défi de l’alternance en vue de sauver le Mali du pilotage à vue, de la gestion clanique ou familiale des affaires publiques, de la médiocrité et surtout de cette crise rampante qui n’a que trop duré.

En tout cas depuis des dizaines d’années, ceux qui n’ont jamais pu constituer un parti digne de ce nom, ceux qui ne peuvent remplir un stade à Bamako a fortiori dans les capitales régionales, ceux qui n’ont pas de députés et de maires en vue d’exécuter leur projet de société, devraient comprendre que leur temps n’est pas à se trouver devant la scène politique pour battre IBK. Vouloir gouverner face à plus fort que soi est une utopie dont le Mali n’a pas besoin en ces heures décisives. L’heure est au regroupement pour réparer l’auto-goal de 2013, et placer le Mali sur la voie de l’excellence. Nous le pouvons, si nous le voulons. Qui vivra verra.

Yacouba TRAORE

Mamadou DABO
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