Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article




  Sondage


 Autres articles


Comment

Politique

Mali: l’Afrique de l’Ouest veut commander la future force de l’ONU
Publié le mardi 14 mai 2013  |  AFP


© aBamako.com par A.S
Conférence de presse: le chef intérimaire de la Minusma decortique la résolution 2056(2012)
Vendredi 26 avril 2013. hôtel laïco. La résolution 2056(2012) des nations unies sur le nord du mali expliqué à la presse par David Gressly chef intérimaire de la Minusma.


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

ABIDJAN - L’Afrique de l’Ouest revendique le commandement de la future mission de l’ONU au Mali, qui doit remplacer la force africaine déployée après l’intervention française contre les jihadistes qui occupaient le nord du pays, a-t-on appris mardi de source officielle.

La Mission intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma), censée prendre en juillet le relais de la force panafricaine (Misma), "devrait être commandée par un Ouest-Africain en reconnaissance des bons résultats de la région", selon un communiqué de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) transmis à l’AFP à Abidjan.

Créée fin avril par l’ONU, la Minusma comptera 12.600 Casques bleus, qui devraient intégrer les quelque 6.000 hommes de la Misma, envoyés par des pays d’Afrique de l’Ouest et le Tchad.

"Les forces armées de la région se sont acquittées honorablement de leur mission dans plusieurs crises dans la région et remporteront le même succès avec la Minusma", poursuit le communiqué, présentant les conclusions d’une réunion de sept chefs d’état-major de la Cédéao qui s’est tenue samedi à Abidjan. La Côte d’Ivoire préside actuellement la Cédéao.

Ces chefs militaires ont donc appelé "la Commission de la Cédéao à poursuivre les discussions en cours avec l’Union africaine et l’ONU" sur le futur commandement de la force.

Le Tchad, qui a été en première ligne aux côtés des militaires français dans les combats contre les islamistes armés du nord du Mali, est parfois présenté comme un candidat sérieux au commandement de la mission onusienne. Ce pays d’Afrique centrale n’appartient pas à la Cédéao.

A quelques exceptions, les armées ouest-africaines ont souvent été jugées lentes à se déployer et peu aptes aux contacts directs avec les jihadistes.

Les contingents des pays de la Cédéao envoyés au Mali constituent une "force totalement incapable" qui "n’a pas été à la hauteur", avait même estimé en avril un haut responsable du Pentagone. Mais Paris avait salué leur engagement.

tmo/lbx

 Commentaires