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Falan, commune de Bougoula : la population réclame Soumana Sacko à la magistrature suprême
Publié le lundi 19 mars 2018  |  Le Pays
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© aBamako.com par Momo
Lancement du livre sur le président Modibo Keita.
Bamako, le 04 juin 2015 le Doyen Amadou Seydou Traore a présenté son nouveau livre sur le Président Modibo Keita au Carrefour des Jeunes de Bamako. Photo: Soumana Sacko
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Le samedi 17 mars 2018, le président de la convention nationale et solidaire (CNAS-Faso hèrè), Dr Soumana Sacko, accompagné d’une forte délégation de son parti, s’est rendu à Falan dans la commune rurale de Bougoula. L’objectif, célébrer la journée internationale des femmes avec les femmes dudit village et échanger sur les sujets phares de notre pays dont les élections présidentielles à venir.

Sortie massivement, depuis à l’entrée du village, la population de Falan a accueilli l’ancien premier ministre Soumana Sacko avec une joie immense. Selon les habitants, recevoir la visite d’une personnalité comme le président de CNAS-Faso hèrè, est une fierté pour leur village.

C’est sous le bruit des tam-tams que l’Imam de la mosquée de Falan, Magnan Doumbia a souhaité à l’ancien premier ministre Soumana Sacko et à sa délégation la bienvenue dans son village. Il a, ensuite, remercié le parti CNAS-Faso hèrè pour avoir choisi son village pour célébrer la journée internationale de la femme avant de rendre hommage à Soumana Sacko pour sa loyauté, son engagement dans la lutte contre la corruption et son respect pour la chose publique. « Nous avons connu Soumana Sacko depuis le temps de Moussa Traoré. C’est un dirigeant exemplaire », a -t-il témoigné.

Dans leur intervention, les villageois ont évoqué les problèmes d’eau, de route, de maternité, de salle de classe, d’enseignants…auxquels leur village est confronté.

La représentante des femmes du village, Djeneba Doumbia a, à l’entame de ses propos, attiré l’attention de Soumana Sacko de leurs difficultés. A l’en croire, la plus grande difficulté des femmes de Falan est le manque de matériel dans la maternité. Avant de terminer, elle a sollicité de l’aide du parti du CNAS-Faso hèrè pour la construction d’un jardin pour les femmes, l’équipement de la maternité et la formation des femmes en production du savon

Magnon Doumbia, le président de l’APE de Falan a aussi expliqué ses difficultés. A ses dires, son village manque de salle de classe et d’enseignants. « Sur les 9 classes que nous avons ici à Falan, nous payons 4 enseignants », laissera-t-il entendre. Et de préciser que « certaines classes n’ont même pas d’enseignants ». Selon lui, avec plus de 2000 habitants, Falan n’a jusqu’à présent pas de centre de santé. Pour lui, Zoumana Sacko est l’homme qu’il faut pour diriger le Mali et amoindrir les problèmes des populations.

Pour sa part, le président du mouvement des femmes du bureau national de la convention nationale et solidaire, Mme Traoré Tiedo Bah s’est beaucoup penchée sur la célébration du 08 mars et le rôle de la femme dans le développement du pays. Elle a rappelé à la population de Falan que les idéaux de son parti défendent l’intérêt des populations. Pour elle, la population peut jouer un rôle capital dans l’exécution de ses doléances tout en élisant Soumana Sacko à la magistrature suprême du Mali. «Soumana Sacko est l’homme politique capable de résoudre les problèmes du Mali. Il l’a fait quand il était premier ministre », a martelé Mme Traoré Tiedo Bah. Au nom du parti, la présidente des femmes a remis 40 puces de pagnes de 08 mars aux femmes de Falan.

Dans son intervention, Dr Soumana Sacko n’est passé par quatre chemins pour dénoncer son faible résultat lors des présidentielles passées alors qu’il est apprécié par les populations. Pour lui, si le Mali est géré dans la transparence, les populations ne doivent aucunement souffrir. L’ancien premier ministre estime que les difficultés comme manque de matériels dans la maternité et manque d’enseignants sont inadmissibles et jouent sur le développement de notre pays.

Soumana Sacko dénonce les consignes de vote données par les leaders religieux

Le président de CNAS-Faso hèrè estime qu’il faut tenir la religion et les religieux en dehors du champ institutionnel politique. Pour lui, même si les leaders religieux doivent se mêler de la politique, ils ne doivent pas le faire au nom de la religion. Il a, par la suite, dénoncé avec la dernière rigueur les consignes de vote données par ces religieux en faveur d’IBK en 2013. Il avance qu’après l’échec d’IBK, ils doivent avoir honte. Aux yeux de Zoumana Sacko, la création du Ministère des Affaires Religieuses et du Culte n’est que gaspillage. Ça n’a aucune raison d’exister au Mali.


Envoyé spécial à Falan

Boureima Guindo
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