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Le docteur Gangle Le vieux Ganglè parle du retour d’Hamed Diane Séméga à Bamako après sa fuite à Dakar
Publié le jeudi 16 mai 2013  |  Giwara Info




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Také : Le président du Parti pour le développement économique et la solidarité (PDES) Hamed Diane Séméga est revenu à Bamako, le lundi 29 avril 2013, après un séjour forcé d’un peu plus d’un an à Dakar. L’ancien ministre des transports et de l’équipement était aux côtés de son Mentor, le président ATT renversé le 22 mars 2013. Deux jours après, Amadou Wolof a eu le culot d’animer une conférence de presse à l’hôtel Radisson pour parler même de sa vision sur l’avenir politique du Mali. Comment percevoir cette réapparition de Séméga? N’a-t-il pas honte de faire entendre, à nouveau, sa voix à Bamako?


Ganglè : Le 1er mai 2013 soit deux jours après son retour d’exil, Hamed Diane Séméga l’ancien super ministre et fils spirituel de Sony ATT a organisé sa conférence de presse dans le somptueux hôtel Radisson situé à ACI 2000 de Bamako. Ce fut une occasion pour lui de raconter des blablas comme il en a l’habitude. En effet, après avoir qualifié sa fuite de ‘’traumatisante’’ suite au coup d’état du 22 mars 2012, il a longuement parlé du PDES dans son conte et de la situation actuelle du pays.
À ses dires, l’avenir politique du Mali s’articule autour de la réconciliation et de la reconstruction. Amadou Wolof a reconnu qu’il y a eu des erreurs dans la gestion d’ATT. Affirmant que celles-ci ne peuvent pas cependant remettre en cause la vision de son guide spirituel et celle du PDES basée, selon lui, sur la recherche de la paix, du développement économique et de la solidarité. Ces fariboles viennent d’un super ministre des mines qui dépensait 11 millions de Cfa pour sa dotation personnelle en thé par an tandis que la majeure partie de ses compatriotes n’arrivent pas à s’assurer les trois repas quotidiens. On appelle ça la solidarité?
À force de détourner les fonds de notre pays, plusieurs centaines de milliards ont été engloutis dans des routes et autres infrastructures bâclées qui se sont abimées quelques mois après leur inauguration. D’ailleurs, il y a une entreprise cleptomane qui passe le plus clair de son temps à réparer ces routes théâtres de plusieurs accidents de circulation. On se souvient, le staff du salon d’honneur à peine réalisé dans le cadre de la «rénovation» de l’aéroport international de Bamako Sénou s’est effondré comme du sable.
Amadou Wolof qui aurait dépossédé à Magnambougou son oncle de sa parcelle pour l’offrir à l’EDM est donc venu se moquer des Maliens. La débandade de l’armée, l’envahissement du Mali par des organisations islamo-terroristes criminelles et l’effritement du tissu social sont à mettre au compte de qui? Le wolof Hamed Diane Séméga nous parle encore de quelle vision? Celle qui a fait et continue de faire le malheur de notre peuple.
D’autre part, nous n’avons pas oublié l’accord d’Alger signé en clando sur un principe conférant l’autonomie qui met aujourd’hui la région de Kidal dans le flou. Idem, pour l’accueil chaleureux réservé au palais présidentiel de Koulouba à des terroristes revenus de la guerre en Libye. En plus du refus de les désarmer, le régime des généraux les ont offert des dizaines de millions en liquide et des tonnes de vivres. Du jamais vu dans le monde. C’est comme pour dire à ces terroristes : «Prenez du poids pour réaliser rapidement votre projet.»


Cette haute trahison traduit-elle la recherche de la paix ? Concernant le développement économique, non seulement ils se sont offerts les entreprises publiques à bas prix au nom de la privatisation, mais aussi ils ont mis à genoux la plupart d’entre elles. Tout est permis au Mali. Sinon, le lundi 29 avril 2013, Hamed Diane Séméga devait être conduit directement de l’aéroport à la maison centrale d’arrêt de Bamako-Coura.


Comme pour se gausser du peuple qui n’existe que de nom, il a osé manifester ses prétentions à la présidentielle à venir. Où sommes-nous ! C’est cela la raison principale de son retour à Bamako et sa conférence de presse du 1er mai 2013. ATT l’a-t-il envoyé reconquérir le pouvoir dont ils ont perdu le 22 mars 2012? Quoi qu’il en soit, de nombreux cadres de son parti (PDES) voient d’un mauvais œil la candidature éventuelle de Hamed Diane Séméga. Car, il a fui quand les uns et les autres étaient malmenés à Bamako par les militaires putschistes. Amadou Wolof peut-il honnêtement prétendre à diriger le Parti pour le développement économique et la solidarité (PDES)?
En tout cas, la guéguerre a déjà commencée à travers la réaction de Mme Haïdara Aïchata Cissé dite Chato, la dépitée élue en commune IV, eh pardon la députée. Ce qui veut dire que Séméga va tout droit au mur. À défaut, on s’attend à l’éclatement du parti des héritiers du président ATT. Quel avatar ! Prions pour que le Mali ne chavire dans les flots du thé d’Amadou wolof. Amen ! Téké ferme ton appareil, on se verra la semaine prochaine, plaise à Dieu.

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