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Le Drian souligne "les risques du djihadisme fondamentaliste" au Sahel
Publié le jeudi 16 mai 2013  |  AFP


© AFP par GERARD JULIEN
Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian


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LONDRES (Royaume-Uni), 16 mai 2013 (AFP) - Le ministre français de la
Défense Jean-Yves Le Drian a souligné jeudi à Londres à quel point "la
vigilance s’impose" dans la zone sahélienne, "terrain privilégié du djihadisme
fondamentaliste", et a fait état de "risques significatifs sur la Libye".
L’intervention française au Mali a permis d’éradiquer un risque majeur :
"la constitution d’un sanctuaire terroriste dans cette partie du Sahel", a
déclaré le ministre à l’AFP.

"Il y a une fragilité globale de la zone sahélienne depuis l’extrémité de
l’Afrique de l’Ouest, depuis la Guinée Bissau, jusqu’à la Libye, voire la
Somalie", a-t-il ajouté.
"C’est le terrain privilégié du djihadisme fondamentaliste, et puis c’est
en même temps la grande zone de trafic de la drogue, et l’un parfois, s’appuie
sur l’autre". "C’est aussi la zone de trafic des armes, donc c’est un
itinéraire très préoccupant, qui mérite l’attention de tous, et qui mérite
singulièrement l’attention des Européens puisque tout cela se déroule pas loin
de l’Europe", a-t-il indiqué.

M. Le Drian a fait état "de risques significatifs sur la Libye". "Nous
sommes préoccupés des potentialités de résurgence des formes de sanctuaires
beaucoup plus restreints qu’au Mali, mais qui peuvent devenir dangereux",
a-t-il fait valoir.
Le ministre était à Londres dans le cadre d’une tournée débutée à Bruxelles
et s’achevant à Washington, qui vise à promouvoir le Livre blanc et la
nouvelle stratégie de défense de la France auprès de ses principaux
partenaires.

"La Grande Bretagne attendait avec impatience et peut-être avec inquiétude"
le résultat de la réflexion française. "Je pense que l’inquiétude est levée",
a-t-il déclaré jeudi matin devant le Conseil franco-britannique.
La veille au soir, il avait pu indiquer à son homologue britannique Philip
Hammond que la relance de l’Europe de la défense, inscrite dans le Livre
blanc, ne se ferait pas au détriment de la relation franco-britannique.
"Nous sommes entrés dans un état de solidarité de fait avec la
Grande-Bretagne", a-t-il dit en évoquant les accords de Lancaster House, de
novembre 2010, qui font des Britanniques les premiers partenaires de défense
de la France.

Vendredi à Washington, il devait notamment s’exprimer devant la fondation
Carnegie et s’entretenir avec le conseiller adjoint du président Barack Obama
pour la sécurité, Tony Blinken.
Le premier Livre blanc de la défense depuis la réintégration par la France
du commandement intégré de l’Otan publié le 29 avril fixe les axes de la
politique française pour les quinze ans à venir, dans un contexte de strictes
contraintes budgétaires en France et en Europe.
dh/alm/dro

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