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L’Essor N° 17435 du 17/5/2013

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Anniversaire du décès du président Modibo Keïta : un devoir de reconnaissance envers un homme exceptionnel
Publié le vendredi 17 mai 2013  |  L’Essor


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Le Premier ministre Diango Cissoko procède au dépôt de gerbe sur la tombe du premier président du Mali Modibo Kéita
Jeudi 16 mai 2013. Cimetière de Hamdallaye Bamako. Le 16 mai 1977, disparaissait le premier président de la République, Modibo Kéïta. A l’occasion de l’anniversaire de son décès, le Premier ministre Diango Cissoko a déposé hier une gerbe de fleurs sur sa tombe


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Le 16 mai 1977, disparaissait le premier président de la République, Modibo Kéïta. A l’occasion de l’anniversaire de son décès, le Premier ministre Diango Cissoko a déposé hier une gerbe de fleurs sur sa tombe. La cérémonie s’est déroulée au cimetière de Hamdallaye en présence de membres du gouvernement. Elle a débuté à 16 heures 55 minutes précises avec l’arrivée du chef du gouvernement. Celui-ci a été accueilli par le ministre de la Défense et des Anciens combattants, le général Yamoussa Camara, le gouverneur du District de Bamako Georges Togo et le maire de la Commune III Abdel Kader Sidibé.

On notait aussi la présence l’ancien Premier ministre de la Transition, Soumana Sacko, des anciens compagnons et des héritiers politiques de l’illustre disparu.

Après la revue de troupe, le chef du gouvernement a procédé au dépôt de la gerbe de fleurs sur la tombe du père de l’Indépendance sous les notes funèbres de la fanfare du Génie militaire. Un moment de recueillement s’en est suivi avant que Diango Cissoko salue le corps constitué et les représentants de la famille du grand homme.

A l’issue de la cérémonie, le Premier ministre a accordé un entretien à la presse, dans lequel il a expliqué la date du 16 mai est forte de symbolique pour le peuple malien. « J’ai accompli un devoir en lieu et place du président de la République Dioncounda Traoré. C’est pour rendre hommage à l’une des figures les plus marquantes de l’histoire de notre pays qu’il a amené à la souveraineté nationale et internationale », a indiqué Diango Cissoko, relevant qu’il est normal que la nation exprime sa profonde tristesse en ce jour anniversaire de la disparition du père de l’Indépendance, surtout en ces moments particulièrement difficiles de l’histoire de notre pays.

S. DOUMBIA

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