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Bamako : la MCA dans une situation criarde
Publié le lundi 16 avril 2018  |  La Sirène
Evasion
© aBamako.com par mouhamar
Evasion de à la Maison Centrale d`Arrêt de Bamako
Bamako, le 16 juin 2014. Un certains nombres de détenus s` est évadé à la suite d` un échange de tire.
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Les détenus entassés comme de la volaille !

La situation carcérale à la Maison centrale d’arrêt de Bamako est aujourd’hui on n’en plus critique. Conçue pour 400 personnes, on y compte 2063 détenus à ce jour, dont seulement 399 condamnés. La première difficulté à laquelle est confrontée la Maison d’Arrêt Centrale de Bamako est le surpeuplement. Pire, parmi ces détenus, la majorité n’a pas encore été jugée. Tous les autres attendent de passer devant le juge. Certains sont même oubliés.

Selon le « Studio Tamani », dans plusieurs cellules, les détenus s’entassent, et les conditions hygiéniques sont loin d’être des motifs de satisfaction. Dans un rapport publié il y a quelques mois, les organisations de défense des droits de l’Homme avaient tiré la sonnette d’alarme et ont dénoncé des « conditions difficiles » de détention. Initialement prévue pour 400 personnes, la prison centrale de Bamako abrite aujourd’hui 2063 détenus. Les condamnés sont au nombre de 399, alors que 1655 personnes sont en détention provisoire. En plus de cet effectif pléthorique, la Maison d’Arrêt Centrale de Bamako est confrontée à une lenteur dans les procédures. Le plus souvent, cette détention provisoire peut aller à plusieurs semaines voire plusieurs mois.

Pour les surveillants de prison, le surpeuplement des prisons n’est pas sans conséquence. Elle élargit la tâche des surveillants de prison, qui menacent prochainement d’aller en grève si leurs conditions de travail ne sont pas améliorées.

La direction nationale de l’administration pénitentiaire et de l’éducation surveillée (DNAPES) qui en charge la gestion des maisons d’arrêt et de correction est bien consciente du problème, mais ne dispose pas d’autres moyens pour le désengorger, car cette situation est plutôt liée aux .tribunaux. Car les détenus non jugés ne peuvent être transférés ailleurs.

Salifou Bengaly
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