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Élection présidentielle 2018 : Cheick Harouna Sankaré, le marabout-candidat !
Publié le mercredi 18 avril 2018  |  Le Reporter
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Longtemps soupçonné d’avoir des ambitions présidentielles, marabout de son état comme il le répétait récemment dans l’émission Débats Politiques de Radio Kledu. Ami et disciple du puissant Cherif Ousmane Madani Haïdara, Cheick Harouna Sankaré a enfin officialisé sa candidature. Le maire de Ouenkoro, une commune du cercle de Bankass, a choisi un point de presse pour faire sa déclaration. Et c’est sur un petit écran que les journalistes et les invités ont suivi cette déclaration.

Le président du Mouvement pour l’union des Maliens (Mum), Cheick Harouna Sankaré, a déclaré sa candidature à l’élection présidentielle qui se tiendra le 29 juillet prochain. C’était le samedi 14 avril, au siège du Mouvement sis à Yirimadjo-Zerni, près du Stade du 26 Mars.

L’homme, qui ne parle que de paix et religion, musulman pratiquant, marabout, maire de la commune de Ouenkoro, n’est point un néophyte sur la scène politique malienne. Il a toujours joui de son statut de maire indépendant, avant de côtoyer Soumaïla Cissé et l’URD. Récemment, au nom de la paix, ce marabout a créé le Mouvement pour l’union des Maliens (Mum), qui est une organisation apolitique. C’est ce mouvement qui sera son «fer de lance» dans la course pour Koulouba, même s’il se définit comme candidat indépendant.

Dans son discours d’investiture, Harouna Sankaré parle de paix, de réconciliation, mais il a aussi donné des indications sur son projet de société. Lequel sera axé sur la paix, car l’homme est un ambassadeur pour la paix. Selon Cheick Harouna Sankaré, depuis 2012, le Mali connaît une crise politico-sécuritaire, sans précédent, qui a tendance à se transformer en une crise intercommunautaire.

Pour lui, l’heure est venue de ramener la paix afin que le Mali reprenne sa marche inébranlable vers la paix, la prospérité, le développement dans la démocratie et la modernité. Surtout que notre peuple aspire au renforcement de sa démocratie, à la relance de son développement socio-économique, à la capacité de l’Etat à faire face aux besoins individuels et collectifs par l’éducation et l’industrialisation. D’après le diagnostic de Cheick Harouna Sankaré, président du Mum, le Mali a besoin d’être à l’abri de l’insécurité et du terrorisme.

Pour cela, dit-il, «nous devons nous donner des grands moyens pour remédier à cette guerre asymétrique qui nous est imposée ; nous devons nous donner les moyens de décider ensemble des orientations de notre développement». Il a laissé entendre que notre pays dispose d’importantes sources en énergies renouvelables comme le solaire et l’éolienne dont le développement permettra d’ouvrir l’économie vers l’industrialisation, gage d’une croissance économique soutenue et de création d’emplois.

Selon le candidat du Mum, l’application rigoureuse des règles de bonne gestion budgétaire et la création d’une Cour des comptes sont des conditions indispensables pour assainir nos finances publiques. «Nous sommes candidat à l’élection présidentielle du 29 juillet 2018 pour redonner confiance aux Maliens et aux Maliennes, pour bâtir une paix durable, gage d’une cohésion sociale et d’une concorde nationale», a déclaré M. Sankaré, tout en affirmant qu’ils ne sont pas des universitaires, mais, sans aucun complexe, ils se disent fiers d’être issus de la prestigieuse et la plus précieuse des écoles : «l’école de la vie qui nous instruit tous les jours».

Il a ensuite affirmé que ce Mali nouveau sera bâti par un ensemble homogène de toutes les couches de la population : paysans, éleveurs, pêcheurs, ouvriers, entrepreneurs, salariés, universitaires, élus locaux, leaders politiques, leaders d’associations et citoyens comme des compatriotes de la diaspora. D’ailleurs, Cheick Harouna Sankaré compte sur l’apport de ses compatriotes de l’extérieur, autour de sa candidature à l’élection présidentielle 2018.

C’est sur une note d’espoir qu’il a mis fin à cette conférence de presse, car il s’est dit prêt à relever le défi de la sécurité, de la paix, du développement, du progrès social et de la prospérité économique.

Kassim TRAORE

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