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Ville de Kidal : L’armée française, complice du Mnla
Publié le mardi 21 mai 2013  |  Le Zenith Bale




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Intervenue en fanfare pour la libération des villes du septentrion malien, l’Armée française dévoile aujourd’hui ses vraies intentions. Il s’agit, quoi qu’il advienne, de sécuriser le MNLA à Kidal, en vue d’une fédéralisation du Mali lui permettant d’installer une de ses bases à Tessalit.
Sous la pression du libérateur occidental, le Mali va organiser la présidentielle en juillet non sans risque. Car, à la date d’aujourd’hui il existe de nombreux non-dits au sujet de cette joute électorale.
Arrivée en sauveur le 11 janvier 2013, l’Armée française fut accueillie à bras ouvert par le peuple du Mali. Pendant trois mois, elle est restée muette et fidèle à la ligne de libération du Nord. Etant parvenue en un laps de temps à chasser les terroristes de Konna, de Diabaly puis des villes de Tombouctou et de Gao, l’Armée française dépose ses valises à Kidal. Si elle était avec l’Armée malienne dans les autres conquêtes, à Kidal face au refus du MNLA de voir l’Armée malienne se déployer, elle joue son jeu en se faisant accompagner de l’Armée tchadienne maîtrisant au même titre les collines de l’Adrar des Ifoghas que le Mali et le Niger. Cette complicité a duré le temps de parvenir à détruire les plus grandes bases des terroristes non sans peine, 37 soldats tchadiens tués et 4 français péris dans cette zone sur le total des 6 perdus. Depuis, elle a commencé à étaler ses vraies intentions. Il s’est agi d’empêcher l’Armée malienne d’engager le combat, ensuite d’interdire aux tchadiens de traquer les terroristes du MNLA. Finalement ce qui devait arriver arriva, les tchadiens ont été priés de quitter la ville de Kidal. Face à ce jeu trouble, une partie de l’Armée tchadienne sans attendre la fin de son mandat a plié bagages pour regagner N’Djaména. L’autre partie s’est déployée à Tessalit et à Aguel hoc.
Dans ce tohu-bohu total, après la moisson de reconstruction du Mali à Bruxelles (Belgique), notre président Pr. Dioncounda Traoré a indiqué qu’il est possible de dialoguer avec le MNLA. Pourtant à écouter le porte-parole du MNLA, les violons ne s’accordent pas. Puisqu’à l’heure actuelle, le MNLA ne semble dans la perspective d’un Mali UN et INDIVISIBLE. Ces apatrides entendent pousser les autorités de la transition avec la pression de la France à accepter l’inacceptable. Alors, société civile du Mali, il est temps que vous fassiez preuve de patriotisme, sinon notre pays est au bord de la dérive.
B. DABO

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