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Affaire carte d’identité biométrique : Oumar Mariko veut enfoncer une porte déjà ouverte
Publié le jeudi 17 mai 2018  |  Le Reporter
Accusations
© aBamako.com par Momo
Accusations d’assassinat, de tentative d’assassinat, de meurtre, de séquestration
Bamako, le 07 Aout 2014. Accusations d’assassinat, de tentative d’assassinat, de meurtre, de séquestration, les Avocats d’Oumar Mariko.
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Le jeudi 11 mai 2018, l’honorable Oumar Mariko a interpellé le ministre de la Sécurité et de la Protection civile sur l’affaire des commissaires de police, le recrutement des commissaires et la sulfureuse affaire dite carte d’identité biométrique. Une affaire close en raison de problèmes d’ordre économique et financier. Au fait, il n’y avait aucun contrat entre Cissé Technologie et le ministère de la Sécurité. En effet, il y avait eu un début de processus qui n’a pas abouti à cause des prix exorbitants proposés par Cissé Technologie.

La carte d’identité biométrique est certes une volonté commune des chefs d’Etat de la Cédéao. Mais sa mise en circulation se fait en fonction des moyens et de la disponibilité financière de chaque Etat membre. Le but était d’avoir des cartes d’identité sécurisées pour les pays de la Cédéao.

Malgré l’arrêt du processus d’attribution du marché de confection avec Cissé Technologie, depuis le 29 avril 2016, le gouvernement a adopté un décret portant couplage de la carte d’identité avec la carte d’assurance maladie. Pour ce faire, le ministère de la Solidarité et de l’Action humanitaire a été impliqué.

Pour l’honorable Oumar Mariko, «un processus qui traîne ne doit pas être arrêté. Mais des moyens devraient être trouvés pour l’accélérer». Il a ajouté que les discussions avec Cissé Technologie ont porté sur le prix, qui était, selon Oumar Mariko, de 12000 Fcfa et voir plus.

Oumar Mariko a par ailleurs fait savoir que Cissé Technologie avait accepté une réduction à 6000 Fcfa. Pour lui, l’Etat devrait accepter cette proposition au lieu de faire une nouvelle demande de réduction. Mariko voudrait en outre que l’Etat prenne en charge la réduction du coût de la carte. Mariko a même montré une lettre confidentielle du Premier ministre recommandant le maintien du processus de passation du marché, laquelle lettre s’était basée sur une autre venant de l’autorité de régulation du marché public.

Mais ce que l’honorable Mariko devrait comprendre, c’est qu’il pourrait difficilement convaincre un Malien moyen d’acheter une carte d’identité à 13000 Fcfa. Lui qui se dit défenseur du peuple et des plus démunis.

Au fait, Oumar Mariko devrait tout simplement dire qu’il est en mission commandée pour Cissé Technologie, dont le patron «achète» des gens pour le défendre. Mariko ne savait-il pas que cette affaire était déjà «pliée» ? Parbleu !

En tout cas, pour le ministre Salif Traoré, le processus est arrêté. Il va y avoir une nouvelle attribution du marché de la carte d’identité biométrique. En réalité, ce processus d’attribution avec Cissé Technologie n’avançait pas du tout, alors qu’il s’agissait de gros «sous». Le mieux était alors de l’arrêter et de le reprendre ultérieurement.

Encore que, techniquement, Cissé Technologie ne fût capable de produire cette carte d’identité biométrique.

Sinaly KEITA

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