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Les 4 vérités du maire de Sikasso, Kalfa Sanogo
Publié le lundi 21 mai 2018  |  Le Procès Verbal
Cérémonie
© aBamako.com par Androuicha
Cérémonie de lancement de la campagne de vaccination du cheptel édition 2017-2018
Sikasso, le 23 novembre 2017. Dans sa visite de 72 heures dans la 3è région, le président IBK a, en compagnie du ministre de l`Elevage et de la Pêche, procédé au lancement de la campagne de vaccination du cheptel édition 2017-2018.
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Maire ADEMA de la 3ème région administrative du Mali et candidat à la présidentielle, Kalfa était, jeudi 17 mai 2018, l’invité du débat politique de Radio Klédu. Voici l’essentiel de ce qu’il a dit…

EX-SOUTIEN D’IBK

L’invité du jour répond que tout parti politique a vocation à conquérir le pouvoir. En 1992, l’ADEMA l’a conquis et exercé, avec Alpha Oumar Konaré comme président de la République. Après les deux mandats d’Alpha, le parti n’a fait qu’accompagner les régimes successifs en se contentant de quelques portefeuilles ministériels. D’ailleurs, certains ministres, bien qu’appartenant au parti ADEMA, ont été désignés pour leurs affinités personnelles avec le régime et sans que le parti soit consulté. Or, selon les textes de l’ADEMA, un responsable du parti ne doit être désigné au gouvernement qu’après acceptation du Comité exécutif du parti. Kalfa avoue que lui-même fut, en 2013, membre du staff de campagne d’IBK alors qu’il n’avait pas été délégué par son parti. Il justifie ce fait en rappelant qu’à l’époque, l’Etat du Mali était à terre et qu’il fallait de toute urgence chercher quelqu’un qui puisse le relever. Son propre choix et celui de la majorité des Maliens sont tombés sur la personne D’IBK, qui affichait un parcours d’homme d’expérience et de rigueur. Et le maire de marteler: « C’est moi, Kalifa Sanogo, qui ai créé le 15 octobre 2011 la ‘’Coalition IBK 2012’’ et ai appelé IBK à se présenter à la présidentielle de 2013, avant même que mon parti, l’ADEMA, ne choisisse son candidat en la personne de Dramane Dembélé. Le RPM s’est inspiré de ma coalition pour créer d’autres mouvements. Pour moi, un parti politique ne doit pas être considéré comme un fonds de commerce mais plutôt un outil de développement. J’ai soutenu la candidature d’IBK comme plusieurs autres personnes; c’est pour cela qu’IBK ne cesse de dire que le RPM ne l’a pas élu, chose très juste. J’ai lutté pour qu’IBK soit président mais à la fin, j’ai compris que je me suis trompé de personne ».

COMPLOT AU SEIN DU PARTI

À la question de savoir pourquoi l’ADEMA n’arrive pas à désigner un candidat à la présidentielle de juillet, l’invité répond qu’il fait partie des fondateurs de l’ADEMA. Il rappelle que la Conférence nationale du parti, tenue en mars 2017, a recommandé que le parti désigne un candidat à la présidentielle de 2018. « Les motifs de cette recommandation sont clairs : de 2002 à nos jours, l’ADEMA n’a fait, à travers ses cadres, qu’accompagner les régimes successifs…Désigner son propre candidat ne signifie pas que le parti ne veut pas d’IBK ou que ce dernier l’a trahi; ça signifie tout simplement que le parti veut aller à la reconquête du pouvoir perdu en 2002 ». Selon les statuts et règlements de l’ADEMA, les recommandations d’une Conférence nationale ou d’un Congrès doivent être exécutées par le Comité exécutif à la lettre. Mais Kalfa pense que certains ministres en exercice et certains cadres ayant eu des places sous le régime actuel veulent mettre en échec la recommandation du parti de désigner un candidat à la présidentielle. Ils jouent au dilatoire pour pouvoir, par la suite, dire que le temps ne permet plus au parti de désigner un candidat et qu’il faut donc se rallier au président IBK. Kalfa poursuit: « Certains cadres de l’ADEMA ont pris de l’argent avec le pouvoir pour empêcher qu’il y ait un candidat ADEMA à l’interne. Acculés, ils ont décidé d’aller à des primaires et ont essayé d’investir Dioncounda Traoré contre son gré alors que depuis juillet 2017, ce dernier a dit qu’il ne serait pas candidat contre IBK. L’ADEMA aura bel et bien son candidat, malgré ces manœuvres dilatoires ! ».

CANDIDAT REGIONALISTE ?

Est-il soutenu par les militants de la seule région de Sikasso? À cette question, Kalfa Sanogo répond que ces racontars viennent du président du parti, Tièmoko Sangaré, un homme désavoué par les électeurs lors des dernières communales et qui, sous d’autres cieux, aurait dû démissionner. D’ailleurs, Kalfa se demande si Tiemoko aime l’ADEMA qu’il avait quitté pendant 9 ans pour le MIRIA. L’invité affirme, pour sa part, n’avoir pas à prouver sa popularité à Sikasso où il a été élu maire avec 66% des voix et où le RPM n’a que 7 des 45 membres du Conseil communal. Pour bousculer les positions politiques de Kalfa, le RPM fait défiler ses ministres à Sikasso jour et nuit, ce qui fait sourire le maire : « C’est l’annonce de ma candidature à la présidentielle qui affole certains. Ils ont vu comment notre meeting d’Appel à ma candidature a été une réussite à Sikasso. Cela a créé la panique générale chez eux. J’ai bouleversé leurs plans! ». Kalfa estime que c’est grâce au travail abattu par lui et les siens lors des communales que le parti l’ADEMA est revenu à la vie à Sikasso. Si certains cadres du parti s’opposent à ce que cette œuvre continue, c’est parce qu’ils parlent du changement sans le vouloir en réalité. Quant à lui, il est bien décidé à réaliser l’alternance pour le bien des Maliens.

Transcrit par Abdoulaye Koné

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