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Mali: il faut se méfier des sondages qui risquent de créer des crises postélectorales
Publié le mercredi 29 mai 2013  |  Xinhua




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Le président par intérim du Parti Adema PASJ, Ibrahima N'Diaye, a déclaré mardi lors d'une conférence de presse marquant le 22è anniversaire de la création de son parti, qu'il se méfier des sondages qui risquent de créer des crises postélectorales au Mali.

En faisant des commentaires sur un récent sondage qui faisait état des taux de pourcentages attribués à des candidats à l' élection présidentielle du 28 juillet prochain, le président du plus grand parti politique malien en termes d'élus, a expliqué que ''ce sondage n'a aucune valeur parce qu'il été fait sans les statistiques requises''.

Selon M. N'Diaye, ''ces genres de sondages risquent de créer des crises postélectorales. Le candidat qui y est donné favori, s' il n'est pas déclaré élu à l'issue de l'élection, pourrait se révolter. Donc, il vaut mieux éviter des sondages sans fondement sûr, il faut faire extrêmement attention à ces sondages''.

Par ailleurs, lors de cette conférence de presse, il a été beaucoup question des ''stratégies de reconquête du pouvoir'' par la direction de campagne du candidat investi du Parti africain pour la solidarité et la justice (Adema PASJ), Dramane Dembélé.

Pour rappel, l'Adema PASJ a dirigé le Mali démocratique de 1992 à 2012, sous la présidence de l'ancien président Alpha Oumar Konaré.

Aux lendemains du coup d'Etat du 22 mars 2012, le candidat de l'Adema Dramane Dembélé avait eu des ''problèmes avec l'ex-junte et la justice malienne'', avant de se voir emprisonné.

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