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Laurent Fabius évasif sur la présence de l ’ armée malienne à Kidal
Publié le jeudi 30 mai 2013  |  APA


© AFP par HABIBOU KOUYATE
Le Président Dioncounda Traoré reçoit en audience le ministre français des affaires étrangères
Mardi 28 mai 2013. Bamako. Le Président de la République par intérim M. Dioncounda Traoré a reçu en audience Laurent Fabius, ministre français des affaires étrangères pour assurer la sécurisation des villes pendant les élections


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Le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius, en visite mardi à Bamako, s’est montré pour le moins évasif sur la question de la présence de l’armée malienne à Kidal, ville du nord-est du Mali, où demeurent retranchés des rebelles touaregs sous la protection de l’armée française.

Interrogé sur la question par la presse malienne, le ministre français a, dans un premier temps, carrément botté en touche se contentant d’affirmer qu’il faudrait bien une « organisation militaire » pour assurer la sécurité des prochaines élections à Kidal.

Il n’a sur l’instant pas parlé d’armée malienne. Et s’il a par la suite bien abordé le sujet au cours d’un dîner, ce fut pour préciser que l’armée malienne, aussi bien que l’armée française, ne sera présente à Kidal qu’en
« appoint » à la future force onusienne.

C’est la force onusienne « qui va s’occuper d’assurer la sécurité sur l’ensemble du territoire. Et puis, il peut y avoir en appoint des forces françaises et, puis, les forces maliennes », a dit le ministre français.

Située à plus de 1.200 km de la capitale malienne, Kidal est vue comme son fief par la rebellion touarègue du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) à l’origine des hostilités ayant ouvert la voie à l’occupation du nord-Mali par les groupes islamistes.

Le mouvement continue à revendiquer l’autonomie pour les trois régions nord du Mali ou, à tout le moins, un statut particulier pour la ville de Kidal, qu’il gère présentement sous la protection des forces armées françaises.

Ce problème de statut particulier, principal point actuel de discorde entre Bamako et la rébellion, trouvera sa solution dans un futur « régime de régionalisation » qui reconnaîtrait la « spécificité administrative » de Kidal, a cru savoir Laurent Fabius.

« Beaucoup de gens sont déjà d’accord là-dessus », a assuré le ministre français en faisant état de discussions en cours.

Mais des partis politiques, organisations de la société civile et centrale syndicale au Mali sont opposé au principe même de discussions avec la rébellion touarègue.

Un influent parti politique, la Convention nationale pour une Afrique solidaire (CNAS) de l’ex-premier ministre Soumana Sako est allé lundi jusqu’à appeler à la constitution d’un vaste front populaire pour libérer Kidal.

Mardi, la centrale syndicale de l’Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM) a dénoncé une « faute politique grave » visant à organiser des élections à Kidal, en la seule présence de troupes étrangères, et en l’absence de l’armée malienne.

Le Conseil national de la Société civile s’était de son côté insurgé lundi contre l’initiative d’un dialogue avec le MNLA émise depuis Paris par le président intérimaire Dioncounda Traoré.
AT/od/APA

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