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Présidentielle au Mali : Les partis politiques approuvent la date du 28 juillet
Publié le jeudi 30 mai 2013  |  lesoleil.sn


© aBamako.com par A S
Processus électoral: rencontre entre le ministre en charge du dossier et les partis politiques.
Bamako, le 15 avril 2013 au ministère de l`administration territoriale et de la décentralisation.Le ministre Moussa Sinko Coulibaly a rencontré les leaders des partis politiques dans le cadre des préparatifs des élections de juillet prochain.


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BAMAKO : Les principaux partis politiques maliens ont approuvé, hier, le calendrier adopté la veille en conseil des ministres pour l’organisation d’une élection présidentielle dont le premier tour a été fixé le 28 juillet et un éventuel second tour le 11 août.

"Il faut une transition courte, il faut un président élu pour affronter les défis, et c’était une bonne chose que de rendre publique la date de la présidentielle", a déclaré Amadou Diré de l’Alliance pour la démocratie au Mali (Adéma, principal parti) dont est issu Dioncounda Traoré, président intérimaire. Nouhoun Keïta, un des dirigeants de Solidarité africaine pour la démocratie et l’indépendance (Sadi), parti proche de la junte qui avait renversé le 22 mars 2012 le président Amadou Toumani Touré, a souligné que "le gouvernement affirme qu’il peut tenir les élections le 28 juillet". "Nous allons voir. Nous nous apprêtons à aller aux élections", a-t-il ajouté.

Le Congrès d’initiative démocratique (Cnid), qui n’avait pas pris position pour ou contre le coup d’Etat, mais qui avait estimé nécessaire un report du scrutin, s’est finalement rangé à la décision de l’organiser en juillet.

"La date du 28 juillet 2013 ne nous pose pas de problème. Nous voulons des élections transparentes, c’est l’essentiel", a déclaré un de ses responsables, Aba Touré. Abdoulaye Touré, sociologue malien, a estimé que ce consensus s’explique par le fait qu’il "faut sortir de cette situation" de pouvoir transitoire. "Il faut un pouvoir légitime au Mali, il faut isoler davantage les militaires. Et le seul moyen, c’est d’organiser les élections". Une quinzaine de candidats à la présidentielle se sont d’ores et déjà déclarés, dont les principaux poids-lourds de la classe politique malienne, parmi lesquels les anciens Premiers ministres Ibrahim Boubacar Keïta et Modibo Sidibé.

Le scrutin doit avoir lieu sur tout le territoire, y compris Kidal, ville du nord-est du Mali contrôlée par la rébellion touareg du Mouvement national de libération de l’Azawad (Mnla) qui refuse, jusqu’à présent, la présence de l’armée et de l’administration maliennes.Des négociations sont actuellement en cours à Ouagadougou, en vue de trouver un accord pour la tenue du scrutin dans la région de Kidal.

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