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Réconciliation- Quatrième Pont de Bamako- Equipement des Forces Armées : Où sont (donc) passés les engagements d’IBK ?
Publié le lundi 25 juin 2018  |  L’aube
3è
© aBamako.com par Androuicha
3è Session extraordinaire du Conseil Supérieur de l`Agriculture (CSA)
Bamako, le 26 mai 2015 à Koulouba. Le Chef de l`Etat, Son Excellence M. Ibrahim Boubacar Keita a, en sa qualité de président du Conseil Supérieur de l`Agriculture (CSA), présidé la 3è session extraordinaire de cette structure en charge de la validation des plans de campagne agricole annuels.
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En juillet 2013, la machine à promesses d’Ibrahim Boubacar Keïta a tourné à plein régime. Entre construire un quatrième pont à Bamako, construire 50 000 logements sociaux, réconcilier les Maliens et mater la rébellion au Nord, le candidat IBK a tout promis. A quelques semaines de la fin du mandat, le constat est accablant : l’échec ! Mais IBK renoue avec son exercice favori : promettre monts et merveilles à l’approche de la présidentielle. Mais les engagements de 2013 demeurent…

Très vite l’euphorie qui accompagne l’accession d’IBK au pouvoir s’estompe, l’espoir laisse vite la place au désespoir. La déception est d’autant plus grande qu’ils ont découvert dès les premiers actes du président des signes évidents de rupture entre son discours et la réalité. Pour conquérir le pouvoir, le candidat du RPM avait égrène un long chapelet de promesses. Tout y passe : restauration de l’autorité de l’Etat, relance économique, lutte contre la corruption, école et…lutte contre l’insécurité. « Je vais assurer la sécurité des biens et des personnes des Maliens, comme des étrangers sur l’ensemble de notre espace national et lutter contre le terrorisme, ainsi que toutes les formes de criminalité », avait-il juré la main sur le cœur. Mais force est de constater pendant 5 ans, IBK n’a posé aucun acte de développement de rang. A la place des promesses, ce fut la mauvaise gouvernance, corollaire d’une gestion criblée de scandales financiers qui paralysent le fonctionnement de l’Administration, asphyxient l’économie et ternissent l’image du Mali. . Que sont alors devenues toutes ces promesses faites aux Maliens ?



Réconcilier les Maliens et rétablir durablement la paix et la souveraineté.

Depuis plusieurs années, le Mali a démantelé son système de défense avec pour conséquence le délaissement progressif d’une partie du territoire .La zone nord a été depuis plusieurs années administrée par les réseaux de trafiquants, notamment narcotrafiquants. Depuis l’intervention des armées étrangères, l’unification fragile du territoire est en marche mais l’aide indispensable de la Mission des Nations Unies au Mali (Minusma), n’est pas destinée à s’installer durablement au Mali. Aujourd’hui, le départ des troupes étrangères aussi bien de l’Irak que l’Afghanistan, posent problèmes. « Notre souveraineté dépendra de notre capacité à apporter une solution définitive aux problèmes du Nord, à anticiper nos besoins futurs nécessaires à notre souveraineté durable mais également à prévenir d’éventuelles nouvelles sources d’instabilité pouvant venir d’ailleurs ».

Nos objectifs : Apporter une solution définitive aux problèmes du nord ; instaurer une culture de la prévention des crises et conflits ; réinstaller durablement les réfugiés ; stabiliser les populations nomades ; épauler l’action de la MINUSMA ; mettre en place une stratégie et un plan opérationnel de la gestion militaire du Mali après le départ de la MINUSMA.

Parmi nos mesures prioritaires : convoquer des assises nationales du nord ; constituer une nouvelle commission vérité, justice et réconciliation ; mettre les bases d’une justice traditionnelle post conflit (le droit à la justice, le droit à la vérité, le droit à la réparation, la garantie de la non récurrence) ; créer un institut de la prévention des crises et des conflits ; mettre en place une commission « Après MINUSMA » pour que dès maintenant, le Mali puisse réfléchir et prendre des mesures afin de bien gérer le transfert des responsabilités de la Minusma aux autorités Maliennes lors de son départ.

Mais cinq ans après, Le Mali n’a jamais autant été divisé qu’il l’est actuellement. La faute incombe, sans doute, au chef de l’Etat. Contrairement à ses promesses, IBK n’a posé aucun acte concret dans le sens de rassembler ses concitoyens. Au contraire, il semble être l’otage d’un clan et d’alliés opportunistes, tous conviés autour du gâteau. Les autres citoyens sont systématiquement écartés de la gestion publique, s’ils ne sont pas tout simplement considérés comme des pestiférés. Voilà comment IBK gère le pays. Et comment le chef de l’Etat, sans doute, mal conseillé ou pas du tout, déroule sa politique d’exclusion qui, au lieu de réconcilier, est en train d’élargir le fossé entre les fils du pays. Le candidat qui promettait de restaurer l’honneur et la dignité des Maliens, est réduit à être trimbalé par des rebelles. Qui prennent la République en otage, malgré la signature d’un accord de paix qui à montre ses limites.

Refonder le dispositif de défense et de sécurité du Mali

La crise malienne du Nord a mis en évidence l’incapacité de notre armée à assurer sa mission ; assurer la protection du territoire, de la population et des intérêts maliens. Une réforme s’impose pour que notre armée puisse connaitre et anticiper, prévenir, dissuader, protéger, et intervenir. Les problèmes de nos forces de défense et de sécurité sont sans doute liés à des problèmes de moyens, à une mauvaise utilisation des ressources disponibles mais également à une absence d’autorité. Maliens, allons-nous avoir toujours besoin des soldats européens pour assurer la défense de notre territoire ?

Nos objectifs : Assurer efficacement la défense du territoire national et de la population ; réussir les missions de sécurité publique ; performer dans les opérations militaires spéciales ; faire honneur au Mali lors des opérations militaires à l’étranger ; garantir l’intégrité des institutions publiques et la sécurité des personnes et des biens ; protéger la population contre les risques ou fléaux de toute nature et contre les conséquences d’un conflit éventuel.



Parmi nos mesures prioritaires : Doter nos forces de défense et de sécurité des moyens humains, technologiques et matériels nécessaire à leur mission ; reformer la gestion des ressources humaines dans l’armée ; créer les conditions pour mieux utiliser les ressources financières des forces de défense et de sécurité ; améliorer les conditions de vie des troupes Voter et appliquer une loi de programmation militaire correspondant aux besoins prendre l’initiative de l’aboutissement de la force de défense permanente africaine .

Réaliser le quatrième pont de Bamako

Au-delà de l’assainissement macroéconomique, le Gouvernement s’attèlera à accroître la compétitivité globale de l’économie en mettant en œuvre une combinaison d’actions visant à développer les infrastructures et à renforcer les capacités de certains secteurs clés pour l’accélération de la croissance. Des actions décisives, intégrées dans des plans à moyen terme, seront mises en œuvre dans les domaines suivants:

Démarrer un projet pour Faire de Bamako un Hub ferroviaire d’Afrique de l’Ouest en le reliant aux 7 capitales des pays voisins (Réaliser le chemin de fer reliant Bamako – Kita- Conakry, Réhabiliter le chemin de fer Dakar- Bamako, etc.) ; l’accès à l’Internet (accroissement des débits, ajustement de la tarification) ; le développement des Télécommunications (amélioration des infrastructures, distribution, tarification) ; l’extension du réseau routier (désenclavement intérieur, accès aux ports, gestion des entrepôts portuaires) ; le développement des ressources humaines (formation professionnelle, formation continue, programme “cadres”, packages financement/garanties/ formation) ; des programmes de mise à niveau des entreprises et renforcement de leurs fonctions critiques développer les infrastructures routières parmi lesquelles, réaliser le quatrième pont reliant Kabala à Sébénicoro, réaliser une autoroute reliant Kidal à Bamako, Accès au logement : Construction de 50 000 logements sociaux



La première aspiration de chaque malien, sa première ambition, est de construire une maison, afin d’y loger sa famille et de la soustraire à l’incertitude de la location. Plusieurs logements sociaux ont été construits au Mali mais notre politique du logement social connait de nombreuses insuffisances: attribution inéquitable des habitations construites ; insuffisance de l’offre de logements sociaux faute d’une structuration viable et efficace de, la filière “construction” dans un environnement marqué par l’accroissement de la demande solvable ; exclusion des catégories sociales à bas revenus du fait du modèle de logement mis sur le marché…

Nous sommes au défi d’apporter à ces problèmes majeurs des solutions efficaces et justes.

Nos objectifs: Fournir des terrains constructibles, autant que possible viabilisés, en quantité nécessaire;

Combler les lacunes du marché de l’immobilier social, notamment, en répondant aux demandes solvables non satisfaites par le dispositif actuel, en particulier dans les capitales régionales et les villes moyennes ; réglementer les professions qui concourent à la production des logements sociaux, dont celle de promoteur immobilier ; définir des normes constructives cohérentes avec une extension viable du parc immobilier ; développer les capacités techniques dont le secteur du logement social a besoin pour se développer ; suivre et gérer les risques associés au développement du secteur du logement social ; Planifier le développement urbain, notamment, les affectations foncières et les infrastructures de façon à assurer à chacun un cadre de vie sain, sécurisé et agréable …



Parmi nos mesures prioritaires: L’informatisation et la transparence du cadastre malien ; la construction de 50 000 logements sociaux.

Tout ceci n’est que mirage ! Si IBK avait réalisé le 1/100ème de ces projets, il aurait gagné le pari des promesses tenues et surtout, donné un autre cadre de vie à ses concitoyen

La réalité d’aujourd’hui est implacable. Avec le président Ibrahim Boubacar Keïta, les Maliens espéraient mieux. Ils espéraient surtout que le président allait tenir toutes ses promesses. Les Maliens caressaient l’espoir de voir leur pays retrouver sa souveraineté, et que le Mali allait redevenir ce havre de paix qu’il fut dans un passé récent. Les Maliens espéraient manger à leur faim conformément à tout ce qu’ils avaient entendu comme promesses. Mais, aujourd’hui, à la paupérisation généralisée réplique l’arrogance d’un luxe, principal indicateur de l’état désastreux du pays. Les Maliens ont faim. Rares sont les familles qui s’offrent deux repas quotidiens. Sous IBK, face au manque d’autorité, l’on assiste à une recrudescence de l’insécurité et une hausse vertigineuse des prix des produits de première nécessité. Pendant ce temps, le président, s’il n’est pas en promenade à l’extérieur, se bunkérise dans son « palais », à Sébéninkoro. IBK est totalement coupé des réalités. Et le constat est amer. IBK, président, a vite montré ses limites et surtout dégagé ses priorités qui sont loin d’être celles des Maliens, et surtout les priorités d’un pays au fond du gouffre comme le Mali

Mémé Sanogo

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