Le Premier ministre reçoit le Secrétaire d’Etat suisse aux Affaires étrangères #aBamako

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Le Premier ministre reçoit le Secrétaire d’Etat suisse aux Affaires étrangères

Publié le vendredi 31 mai 2013 | Primature

© aBamako.com par SA (Photo d`archive)
En viste au mali, le sécrétaire d`état aux affaires étrangères de la suisse M. Yves Rossier a été reçu par le premier minister Diango Cissoko
Vendredi 31 mai 2013. Primature. Bamako. Le diplomate suisse était accompagné pour la circonstance de l’Ambassadrice de son pays au Mali Mme Muriel Berset Kohen

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C’est à la tête d’une forte délégation que M. Yves Rossier, Secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères de la Confédération helvétique, a été reçu ce vendredi 31 mai 2013 par le Premier ministre Diango Cissoko. Le diplomate suisse était accompagné pour la circonstance de l’Ambassadrice de son pays au Mali. Après plus d’une heure d’audience, il s’est adressé à la presse.
Sur les raisons de sa visite :
C’était une discussion très riche qui concerne une analyse générale de la situation. Ensuite nous avons passé en revue l’ensemble du travail que la Suisse fait avec le Mali et les maliens. C’est un travail qui va de l’aide humanitaire à l’aide budgétaire ; le travail avec les tâches. Je crois que le plus important aujourd’hui, et c’est un des nombreux points sur lesquels nous partageons une même appréciation de la situation avec le Premier ministre, c’est l’importance d’un bon fonctionnement de l’Etat malien. L’Etat qui protège, qui rassure, qui reconstruit. C’est pour ça que nous travaillons. Nous allons reprendre l’aide budgétaire sectorielle avec les collectivités locales. Cette marge de manœuvre à laisser aux collectivités locales est importante. C’est quelque chose que nous connaissons traditionnellement en Suisse et qui est aussi important dans un pays aussi riche et divers que le Mali. Accessoirement, je lui ai raconté mon passage à Tombouctou. Là aussi, il y a de grosses difficultés, mais le courage et la motivation remarquables du gouverneur, du maire, de la directrice des écoles, du directeur de l’académie que j’ai pu rencontrer sont remarquables. La Suisse est avec le Mali dans tous les domaines possibles de l’activité. Nous avons une analyse de la situation, particulièrement aujourd’hui, qui concorde parfaitement avec le Premier ministre. L’importance des élections, l’importance de l’intégrité territoriale du Mali, de la démocratie, d’un Etat libre, qui est prospère. Et puis d’un Etat enfin où chaque population, chaque communauté a sa place.
A propos de la participation de la Suisse à la future force onusienne qui doit être déployée au Mali :
C’est un peu comme dans le Mali. Chacun apporte sa pierre à un édifice. Mais tout le monde ne le fait pas de la même manière. La force onusienne est une évolution que nous suivons de près, mais la Suisse a un travail à faire qui est le sien. Traditionnellement la Suisse n’envoie pas de forces armées à l’étranger. Elle s’engage d’une autre manière. Et pour nous, notre engagement avec et pour le Mali, c’est précisément la reprise de l’aide budgétaire. C’est le soutien au dialogue, dans la préparation des élections. C’est plutôt de cette manière que nous concevons notre engagement. Mais si vous regardez bien, la Suisse est un des pays qui a été le plus fidèle au Mali depuis 36 ans. Nous ne sommes jamais partis. Même dans les périodes difficiles, où beaucoup partaient, la Suisse est restée. Parce que la Suisse est une amie du Mali, des maliens Et puis, elle va maintenir cet engagement et l’accroître encore à l’avenir.
Source Primature

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